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Estrello Messages : 1822 Date d'inscription : 25/07/2009 Age : 31 Localisation : Balcon de l'Union, Dahngrest
Personnage Elément: Vent Arme: Ceangal/Estrandar, Kunaïs et Shurikens Classe: Assassin | Sujet: Un dîner Mar 8 Mar 2011 - 22:31 | |
| Ils volèrent peu de temps, Eloher étant très proche de Danhgrest. La monture filait haut dans le ciel, et les maisons de Danhgrest étaient très petite de là où ils étaient. La plateforme d'atterrissage de l'Union se profila, mais il fit descendre sa monture par un accès réservé à son usage personnel. En effet, il atterrit directement sur le balcon de son bureau, assez large pour accueillir les pattes de l'animal. Estrello sauta au bas de la balustrade, atterrissant sur le balcon en lui même. Les arrivées du Don comme celle-ci était courante et en bas, personne ne se formalisait, ni même ne regardait qui ou quoi atterrissait au bureau du Don. Estrello tendit sa main à Pétunia, sachant très bien qu'elle n'en avait pas besoin. Mais quand la galanterie tenait quelqu'un...
Ils passèrent donc ensuite dans le bureau du Don, décoré toujours de la même manière, avec son grand bureau d'ébène au centre de la pièce, et son fauteuil de cuir. S'il y avait un seul endroit où il y avait du faste qui plaisait à Estrello, c'était cet endroit. Cet endroit où avait siégé les personnages le splus puissants des Guildes, si bien qu'il se demandait encore parfois s'il avait vraiment sa place ici; non pas parce qu'il se sous estimait, mais parce que jamais, au grand jamais il ne se serait imaginé à la tête des Guildes, même quand il était maître assassin, déjà en plein possession de ses moyens de combat.
Au lieu de se diriger vers la porte principale, menant au couloir bifurquant vers la salle de réception, et les appartements d'Estrello, il emprunta une porte sur le côté du bureau, dissimulée par un grand rideau brodés aux insignes des Guildes. Cette porte menait à une salle de réception plus petite que la principale, où une table était prête, et parsemé de différents plats de poissons et viandes, légumes et féculents, plats froids ou chauds, fruits et tout ce qui serait nécessaire à un repas. La table était assez petite, et donc, ils devraient se lever pour prendre certaines choses sur des dessertes, mais au mpoins, ils seraient tranquilles, à l'abri des regards indiscrets. Une grande fenêtre surplombait une baie du fleuve traversant Danhgrest.
Le Don sourit en entrant dans cette salle; la salle des Don, un endroit connu des Dons et de certaines rares personnes du service proche du leader de l'Union. Cette salle servait pour les réceptions officieuses, qui devaient se dérouler sans médiatisation. Ici avait défilé aussi bien des amours cachés des différents Don, que des bandits pour des négociations, que des rois rivaux, etcetera. Il se disait même dans certains livres farfelus d'anciens cuisinier, que le Don Whitehorse reçut Belius après la Grande guerre ici même...
Il montra une haute chaise de bois affublée d'un coussin brodé aux armoiries de la Légion Noire à Pétunia.
Bienvenue dans la salle des Dons. Ici, tout ce qui se dira et se passera dans cette pièce n'en sortira pas car comme tu le vois nous ne sommes que nous deux. Les murs sont sellé contre les espions et les bruits et la porte est cachée à ceux qui n'en connaissent pas l'entrée, et à ceux qui n'ont pas la clé de mon bureau aussi. En clair, il n'y a que deux personnes qui pourraient nous trouver ici, mais ils sont en mission à Desier aujourd'hui.
Le Don eut un sourire. Ils pourraient parler librement ici. Il espérait avoir vu juste, car sinon il aurait l'air d'un... l'air d'un con. |
| | | Cixi Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo
Personnage Elément: Foudre Arme: Alberich (Fouet/Epée) Classe: Guerrière | Sujet: Re: Un dîner Mer 9 Mar 2011 - 9:00 | |
| PNJ Pétunia Milloir La krityenne fut surprise de l'agilité de l'hippogriffe à pouvoir ainsi se poser sans problème sur une si petite surface d'atterrissage, mais il fallait croire que Cénari avait l'habitude. Elle préférait ne pas parler, gardant un air parfaitement neutre pour le cas où quelqu'un soit présent, selon elle, il était normal que le Don ait un quelconque assistant qui pouvait très bien être en permanence à son bureau pour gérer l'administration, mais ce ne fut pas le cas. Certes elle en était surprise, mais si Pétunia connaissait la gestion et l'organisation militaire des Guildes et de l'Empire, pour ce qui était des traditions, coutumes et autre mode de vie, elle n'y connaissait strictement rien.
Lorsqu'elle entra dans la salle des Dons, elle haussa d'abord un sourcil surpris de voir autant de nourriture qui semblait les attendre. Avait-il prévu qu'elle accepterait ou cet endroit avait toujours à disposition ce genre de présentoir, bien conservé par un quelconque procédé magique? Toujours est-il que Pétunia était le genre de femme à toujours manger sur le pouce, ne prenant que rarement de vrais repas privilégiant généralement la viande séchée, les fruits secs et autres barres de céréales que l'on a toujours sur soi. Elle ne se souvenait même plus de la dernière fois où elle avait mangé dans une taverne, alors que retrouver ainsi devant un tel assortiment la laissait perplexe. Et elle préféra donc ne pas bouger pour le moment, elle suivrait ce que ferait le Don.
Ses bras étaient croisés dans son dos lorsqu'il mentionna qu'ils étaient seuls et qu'ils pouvaient donc discuter librement. Un léger sourire étira ses lèvres et elle s'approche de lui, très près, posant une main sur son torse là où se trouvait son cœur«Nous ne sommes pas vraiment seuls...»Elle leva les yeux vers lui de son air habituel, un peu froid. Allait-il croire qu'elle pensait à la dame D'halure ou à Zephyra? En réalité, elle parlait plus ou moins des deux, dans la mesure où l'une était dans son cœur et l'autre dans son corps. Mais pour le moment, c'était de l'esprit dont elle parlait. Elle recula«J'ignore si tu penses que nous pourrons vivre quelque chose ou non Estrello. La seule chose que je sais, c'est qu'il serait préférable que cela ne se sache pas, histoire que tu n'aies pas à vivre avec les mêmes craintes et pressions que lorsque tu étais fiancé à Ysyhtéha D'halure. »Elle s'approcha de la chaise qu'il lui avait désignée, caressant du bout des doigts le bois finement ouvragé, il faut croire que les guildiens aussi ont bon goût en matière de décoration, même si elle trouvait le style trop... snobe.«Nous sommes tous deux des experts dans l'art et la manière de la dissimulation, si nous ne voulons pas être découverts, il est probable que personne ne puisse nous percer à jour. Malheureusement, si j'ai conscience que Zéphyra, en temps qu'aînée est probablement la plus sage de la fratrie dragonienne, il n'empêche que par son lien, la seule personne qui puisse un jour nous découvrir... soit justement celle qui ne devrait rien savoir si elle ne veut pas en souffrir»Elle leva les yeux vers lui. Était-il prêt à courir ce risque? Ysyhtéha D'halure était réputée pour être une amie proche de l'Ancien de son clan, si elle s'attirait la colère de la guildienne, allait-elle s'attirer également les foudres de Cixi Elmundïr? La krityenne était pourtant du genre à avoir un œil objectif en toutes circonstances et il était peu probable que l'Ancien la sanctionne par intérêt personnel. Mais on ne sait jamais... mais à cet instant, la question était surtout de savoir si le Don souhaitait réellement tourner la page, que ce soit avec elle ou non. Elle ignorait encore si elle avait des sentiments à son égard, elle avait trop longtemps vécu à devoir les mettre de côté pour ne pas risquer d'être vulnérable. Il l'attirait physiquement, c'était indéniable, mais de là à parler d'amour, il ne fallait pas trop y penser |
| | | Estrello Messages : 1822 Date d'inscription : 25/07/2009 Age : 31 Localisation : Balcon de l'Union, Dahngrest
Personnage Elément: Vent Arme: Ceangal/Estrandar, Kunaïs et Shurikens Classe: Assassin | Sujet: Re: Un dîner Mer 9 Mar 2011 - 11:51 | |
| Le Don, alla vers la chaise lui étant réservée. Il s'assit et vit qu'un petit sachet d'herbe avait été posé à sa place, comme il l'avait demandé. Il le prit et le glissa dans une poche de son pantalon. Les questions de la krytiennes étaient pertinentes et justifiées en tout point, et cela collait parfaitement avec son caractère; direct, sans fioritures. Cependant, le double sens de la première phrase apparut ainsi à Estrello; il était facile de penser qu'elle parlait de Zephyra, mais aussi indirectement d'Ysy. Certes il y pensait encore parfois, mais plus de la même façon. C'était... un souvenir, comme quelque chose que l'on a apprécié mais qui est maintenant fini.
Cependant, avant qu'il ait eu le temps d'ouvrir la bouche, la petite dragonne se matérialisa, ce qui entraîna un soupir d'Estrello.
Dame Milloir, mon seul intérêt est le bien être de mon hôte. S'il est heureux je suis heureux, s'il est triste je suis triste, s'il est malade je suis malade. Vos histoires n'intéresse ni mes frères ni personne d'autre que vous deux. Ainsi, si tant est que cela arrive, une liaison vous unisse, mon seul espoir sera que vous en soyez heureux. Et s'il advenait que Merius l'apprenne par un moyen quelconque -puisque c'est là que vous semblez vouloir en venir- je doute qu'il veuille faire du mal à son hôte.
Le Don se pinça l'arrête du nez. Comme toujours, la petite dragonne avait tout dis avec une franchise crue, et ce sans respecter un autre protocole de politesse autre que celui qui lui importait; les esprits, c'était bien pour avoir de l'objectivité; pour la subtilité... lorsqu'ils avaient envie de dire quelque chose, mieux valait s'attendre à tout. Ainsi, le Don soupira, s'attendant à une remarque cinglante de la krytienne.
Il anticipa cela en enchaînant directement, espérant que la krytienne ne prendrait que la signification des mots de Zephyra et ne se formaliserait pas du ton que l'esprit avait employé. D'ailleurs la petite dragonne n'attendit même pas de réponse et se volatilisa en quelques petites fleurs, qui s'échappèrent par une lucarne ouverte.
Zephyra... Toujours aussi franche...
Quoi qu'il en soit, Ysy a été une partie de ma vie. Il m'a fallut du temps pour y réfléchir et avoir un regard sur cette relation, et il a fallu prendre du recul. L'élément déclencheur a été cet entraînement c'est vrai. Comme tu l'as dis tout à l'heure, nous sommes adultes. Aussi bien toi que moi et qu'ysy. Elle a décidé de de tout arrêter. Donc, pour moi, cela veut dire que je suis libre de tous sentiment de culpabilité si j'ai une relation avec quiconque d'autre. Car, et c'est un point où Zephyra a parfaitement raison, ma vie et mes actions ne regardent que moi; aucun esprit, et personne, pas même Ysy n'a le droit de m'en vouloir pour avoir une relation avec telle ou telle femme, car justement, je suis libre. Si Ysy était encore ma fiancée, je ne dirais pas. Là, elle n'est maintenant plus qu'un souvenir. Un bon souvenir, mais un souvenir tout de même.
Les mots du Don était presque cruels, mais selon lui, objectifs. Même si ysy avait été sa fiancée, elle avait brisé le lien elle même. Il ne pouvait lui offrir qu'une simple relation de couple, de par sa situation, mais pas plus. Elle avait pris la mouche et lui avait lancé sa bague presque au visage. C'était donc du passé. Seulement du passé. Le Don sentit le besoin de s'en ouvrir, afin de donner une représentation de la fin de la relation avec Ysy.
Ysy n'a pas voulu que nous continuions une relation comme nous avions avant d'être fiancés. Je voulais cela, car je pensais que ce serait mieux pour nous deux. Pour elle car elle n'aurait plus à s'inquiéter de savoir si l'heure prochaine elle serait torturée par un tordu, pour moi pour ne plus avoir la pression du mariage que je ressentais comme presque étouffante, et pour ne pas à m'inquiéter de qui j'allais devoir affronter pour pouvoir la sauver.
Il prit le couteau pointu posé à côté de son assiette et commença à le faire tourner dans se smains, jaugeant son équilibre et sa confection. Le sceau des Forgerons des Ames était apposé dessus, ce qui laissait entendre un équilibre proche de la perfection. Il observa le mouvement du couteau qui tournoyait dans sa paume sous une petite impulsion de mana.
Ainsi je n'ai pas besoin de tourner une quelconque page, car la page où ma vie s’entremêlait avec celle d'Ysy et d'ores et déjà tournée. Et elle m'aura apprise que le faste, le m'as-tu vu et le mariage ne sont que des problèmes en plus, et que la conséquences de ces problèmes peut blesser les deux partis.
Le Don ferma sa main, alors que le manche du couteau se trouvait dans sa paume, prêt à être utilisé. Ce fut donc avec un nouveau sourire franc qu'il regarda Pétunia.
Mais sers toi je t'en prie, ça va refroidir.
Le Don attrapa une entrecôte saignante, habitué aux mets guildiens et une cuilère de légumes. Il sourit à nouveau, sachant que la krytienne ne devait pas être trop habitué à la cuisine guildienne, ce pourquoi il avait fais disposé les sauces dans des plats à part.
L'Ancien m'avait dis que les krytiens n'était pas fanatiques de viande rouge. J'ai donc fais préparer des viandes blanches et du poisson. Attention aux sauces, les guildiens aiment la cuisine relevée. On dit que la cuissine de Danhgrest est à l'image du caractère de son peuple; fort. J'irais pas jusqu'à prétendre que nous sommes forts, mais il faut avouer que les caractères des gens de cette ville sont pour le moins... forts. |
| | | Cixi Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo
Personnage Elément: Foudre Arme: Alberich (Fouet/Epée) Classe: Guerrière | Sujet: Re: Un dîner Mer 9 Mar 2011 - 12:22 | |
| PNJ Pétunia Milloir Contrairement à ce qu'Estrello avait pu penser, Pétunia faisait partie de ces gens qui relèvent les esprits au niveau de divinités. Elle s'inclina simplement avec une main sur le cœur afin de la saluer lorsqu'elle disparut. Elle haussa un sourcil intrigué lorsque le Don reprit rapidement la conversation et sourit intérieurement. Le caractère volcanique de son ancienne fiancée avait du l'habituer à ce que les femmes réagissent au quart de tour, il ne se rendait pas compte qu'il avait, en face de lui, l'une des mystiques les plus importantes du clan krityen et que par conséquent, elle avait un sang froid plus glacial que les terres blanches de Zopheir elles-mêmes.
Elle l'écouta cependant avec attention, il semblait avoir besoin de se justifier sur son ancienne relation et ce fut le déclencheur qui lui indiqua qu'effectivement, il comptait sur une nouvelle page de sa vie, plus discrète en tout cas. Elle jeta un regard sur la nourriture proposée et écouta sa remarque sur le clan krityen. En réalité, ce n'était pas tout à fait vrai, c'était plutôt le cas personnel de Cixi Elmundïr, mais elle ne releva pas et se servit simplement la même chose que lui.
Elle s'assit donc sur la chaise qu'il lui avait désignée, mais avant de manger, elle posa ses coudes sur la table et croisa ses mains sous son menton pour le fixer«Hum... pour en revenir à Zéphyra, j'espère juste ne pas l'avoir vexée par mes propos, mais j'avoue que je pensais d'avantage à Polaris pour dévoiler une éventuelle liaison» elle marqua une pause avant de reprendre «que ce soit avec moi ou non»Elle se demandait si, en parlant ainsi ouvertement, elle ne le mettait pas au pied du mur. Lui dire simplement qu'elle ne cherchait pas une relation du même genre que celle qu'Ysyhtéha D'halure lui imposait laissait clairement entendre qu'elle était celle qu'il lui fallait. Hors... ce n'était pas aussi simple. Elle ferma quelques secondes les yeux avant de reprendre«Si je comprends bien... tu sembles t'estimer libre de tes choix et de tes actes désormais.» et visiblement, la matinée qu'ils avaient passée ensemble y était pour quelque chose «mais ne penses-tu pas qu'un attachement, quel qu'il soit, ne sera pas une nouvelle source de doute et d'inquiétude? Nous sommes en guerre actuellement, avec les récents évènements, on ne peut pas savoir qui va rester en vie ou non. Si j'avais été à Myorzo lors de l'attaque au lieu d'être à Eloher, peut être ne serais-je déjà plus là. C'est malheureusement le cas pour tous»Elle soupira et finit par couper un morceau de l'entrecôte et la mettre en bouche. Un léger sourire se dessina, c'était bon. «Ce que je veux dire, Estrello... c'est que nous savons tous deux que le meilleur moyen de rester efficace au combat est de ne pas avoir d'attache afin de ne pas souffrir et être affecté en cas de perte.» elle plongea son regard dans le sien «Garder son calme en toutes circonstances...»Pour l'instant, elle n'était pas sure de ses sentiments à l'égard du leader des Guildes, s'il venait à mourir demain, en serait-elle déjà affectée? Elle n'en savait rien. Mais elle ne savait pas si elle se sentait prête à la possibilité de souffrir et de perdre son efficacité en combat si elle venait à perdre un être aimé. La douleur de Cixi Elmundïr lui revint en mémoire, la chef de clan avait réussi à surmonter sa peine pour s'occuper de son peuple, et on lui avait rapporté qu'elle avait mis en difficulté la mentaï lorsque celle-ci avait tué son époux. Mais la cheftaine était une guerrière, foncer tête baissée sous le coup de la douleur était moins dangereux pour une femme comme elle que pour une mystique comme Pétunia. Elle soupira et mangea un autre morceau de viande. «Pardonne moi. Je ne me suis jamais retrouvée dans ce genre de situation... je ne sais pas trop où j'en suis» lui dit-elle sans même réussir à le regarder. Ses yeux étaient simplement baissés sur le côté, fixant le tapis au sol avec inquiétude... c'était un peu toutes ses convictions qui volaient en éclat d'un seul coup |
| | | Estrello Messages : 1822 Date d'inscription : 25/07/2009 Age : 31 Localisation : Balcon de l'Union, Dahngrest
Personnage Elément: Vent Arme: Ceangal/Estrandar, Kunaïs et Shurikens Classe: Assassin | Sujet: Re: Un dîner Mer 9 Mar 2011 - 13:34 | |
| Il sourit.
Zephyra n'est pas du genre à se formaliser pour cela. Elle voulait juste te dire elle-même ce qu'elle pensait plutôt que de passer par mon intermédiaire. Quant à Polaris... Il a toujours été farceur, mais je ne pense pas qu'il veuille faire du mal à qui que ce soit. Il sait juste comment taquiner les gens, et n'a aucune limite pour le faire. mais dans le fond, je suis sûr qu'il a "un coeur bon" si je puis dire...
Le Don sourit. Il se retrouvait en Pétunia quelque part. Quelque part avant d'être Don. Il avait aussi eut ces idées; l'attachement est une faiblesse pensait-il. Peut-être était-ce vrai, peut-être était-ce faux... Peut-être un peu des deux. Lorsqu'elle évoqua Myorzo, son sourire disparut. En effet, trop de gens loyaux et braves avais péris dans cette terrible bataille.
Cependant il tilta et fit la différence entre leurs statuts. Il fallait être chef de clan pour comprendre l'amour d'un leader pour son peuple; il s'en faisait la réflexion le matin même à la caserne.
. Je pense qu'être à la tête d'une faction nous change, quelles que soient nos croyances, opinions et convictions.. Tous ces gens qui circulent dans nos villes, que ce soit dans l'Empire, dans les villes krytiennes ou sur le territoire des Guildes, tous les habitants nous admirent. Leur amour nous porte, nous leur Chef. Ainsi, chacun de nous s ebattra à mort pour sauver la vie de n'importe lequel de nos citoyens, comme une louve se battant à mort face à un ours pour protéger sa progéniture. Nous sommes un peu leur parents et ce sont nos enfants. Sans eux nous ne sommes que de simples combattants.
Il but une gorgée d'eau. Il n'avait pas très envie de vin, alors que de grands crus étaient sur les dessertes. peut-être la flemme de se lever aussi.
C'est du moins ce que je ressens personnellement, et j'en déduis cela pour les autres, sous réserves. Peut-être suis-je trop idéaliste... Mais je pense que l'attachement, peut être une faiblesse comme une force. Ainsi, je me bat pour mon peuple, pour ma Guilde, pour les personnes que j'aime et apprécie. Si une des personnes tombe au combat j'en éprouve de la tristesse; mais cette tristesse donne envie de poursuivre, d'aller jusqu'au bout pour protéger ce que cette personne morte voulait, bien que j'aurais préféré qu'elle vive.
Le Don but après une nouvelle bouchée. Les paroles de la krytienne était vrai dans un sens, comme celle du Don, mais pouvait se contredire aussi.
Il serait banal de dire que nous nous battons pour l'Amour avec un grand A. Je pense que l'attachement et l'amour peuvent être des forces. Car un Leader se bat pour ceux qui croient en lui, un amant se bat pour son amante, et ainsi, les citoyens se battent pour leur Leader, une amante se bat pour son amant. mais au final, il ets vrai que la disparition d'un parti ou d'un autre apporte la tristesse.
Au final son argumentation tenait debout. Deux points de vues similaires mais pas entièrement, recevables tous les deux. Le Don enchaîna.
Bien sûr je comprend parfaitement et j'approuve aussi ce que tu dis; cet avis est noble et tout à ton honneur. Mais l'expérience de Don a changé une bonne partie de mon avis sur le monde. Avant, simple assassin, je pensais exactement comme toi. Que l'attachement entraînait la tristesse et que la tristesse amenait la mort. Ainsi je ne m'attachais pas. Deux trois femmes par-ci par là et je faisais ma vie seul, et je me confortais même dans cette solitude, estimant que j'étais libre de vivre ma vie comme il me l'entendait, en enchaînant les contrats et en dépensant en armes, femmes et tavernes. Puis il y a eu Eloher, puis il y a eu ma nomination, il y eu l'école, il y a eu Zephyra et de fil en aiguille j'ai revu mon jugement. un grand homme m'a dis un jour : "la sérénité est la pierre de celui qui se bat. Les raisons de son combat sont son ciment,et la construction qui en résultat donne naissance aux héros."
Le Don semblait comme sentir une sorte de conflit en pétunia, comme si deux parties d'elle se disputait pour savoir qui avait raison, et ce au travers de son attitude, ses mimiques et son regard. Il sourit alors. Oui si ils avaient quelque chose se serait caché; d'un point de vue ethnique d'abord, mais aussi social et de sécurité. Il tenta de la rassurer, la regardant.
Nous sommes mortels, à plus ou moins longue échéance. Qui sait, l'heure prochaine je serait peut-être mort, ou demain ou dans dix, vingt ou trente ans. mais c'est ce qui fait que notre vie est unique et magique. Chaque instant que nous vivons peut-être le dernier. ainsi, si j'avais été à myorzo ce jour sombre, peut-être aurais-je été tué aussi alors que je prenais un verre avec l'Intendant, ou alors aurais-je été tué par le deuxième Mentaï dont j'ai entendu parler comme un guerrier ayant évincer trois Windwakers. Ou peut-être aurais-je survécu. L'incertitude, bien que nous puissions la combattre, est constante dans notre vie. je suis sûre que ce matin tu ne t'imaginais pas ici, assise en face de moi, à parler sentiments.
Mais bien sûr, comme je t'ai dis tout à l'heure, je ne fais que m'ouvrir à toi. Si tu veux en rester là, je l'accepterais, car c'est ta liberté. Jamais plus, pour l'avoir subi de plein fouet, je ne veux influencer la liberté de quelqu'un, car c'est la pire des tortures. |
| | | Cixi Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo
Personnage Elément: Foudre Arme: Alberich (Fouet/Epée) Classe: Guerrière | Sujet: Re: Un dîner Mer 9 Mar 2011 - 19:06 | |
| PNJ Pétunia Milloir La jeune femme n'avait, finalement presque pas touché à son assiette. Elle écoutait les paroles du Don d'une oreille à la fois attentive et distraite. Effectivement, être leader de l'Union avait probablement changé son point de vue, cependant elle, elle n'était encore qu'une simple mystique. Membre du Conseil de Guerre, certes ce qui entraine que ses choix et décisions peuvent être décisifs au cours d'une bataille, mais pas au point d'avoir le peuple entier sur ses épaules.
Un autre point qui la tiraillait. Le Don était peut être un assassin, mais sa force pouvait rivaliser avec bon nombre de guerriers, et elle savait, pour l'avoir vu se battre, qu'il était passé aussi maître dans l'art de combattre au front. Hors, selon elle, un assassin ou un voleur se doivent d'agir dans l'ombre, devenir invisibles. Si le fait de se battre au corps à corps peut nécessiter les émotions nécessaires pour vaincre son adversaire, que ce soit la haine, la passion ou l'amour comme il le dit, si on veut rester parfaitement silencieux dans l'ombre on ne devait rien ressentir. Le moindre battement de cœur manqué, le moindre souffle en trop et tout peut basculer.
La preuve en était lorsqu'il mentionna les mots «si tu veux en rester là», son cœur manqua un battement. Elle avait préféré rester dans le vague au cas où elle se faisait des idées sur les intentions d'Estrello, mais visiblement, un premier lien s'était réellement tissé entre eux. Machinalement, elle avait passé la main dans ses cheveux et caressé du bout des doigts le foulard de l'Union. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait sur le fait qu'elle ne savait pas les sentiments qu'elle éprouvait pour lui, il y avait des détails qui ne trompaient pas et les émotions qu'elle avait ressenti au cours de leur échange n'avaient rien à voir avec ce qu'elle ressentait habituellement au cours de ses ébats. Elle ramena sa main à sa nuque pour ne pas qu'il remarque son moment d'absence et fit légèrement craquer ses articulations, se rendant compte qu'elle était parfaitement silencieuse. «Hum... la liberté? Quel grand mot...»Elle se pinça doucement l'arête du nez pour réfléchir à la question avant de soupirer et de garder les yeux baissés«Je... me suis toujours dit qu'à partir du moment où on aimait, même sans aller jusqu'au mariage ou autre... on était enchaîné à cette personne. Et...» elle marqua une pause, rougissant comme une adolescente «... et j'avoue que ça me fait peur. Je préfère ne pas te le cacher»Effectivement, autant dire les choses clairement. Elle n'avait jamais aimé. Jamais. |
| | | Estrello Messages : 1822 Date d'inscription : 25/07/2009 Age : 31 Localisation : Balcon de l'Union, Dahngrest
Personnage Elément: Vent Arme: Ceangal/Estrandar, Kunaïs et Shurikens Classe: Assassin | Sujet: Re: Un dîner Mer 9 Mar 2011 - 19:34 | |
| Le Don croisa les mains devant sous son menton. Il semblait qu'il avait touché la corde sensible de la krytienne. Cependant ce qu'elle dit fut étrange. Elle assimilait l'amour à un enchaînement. mais un point le contrariait dans cette phrase. Certes il y avait bien surs quelques chaînes. Mais au final, cela restait pour le Don une sensation meilleure que la tristesse et la solitude poussée à l'extrême. Il se dit alors que la raison de la réaction un peu sèche de pétunia envers Gwen était peut-être en partie due à ça. Elle ne savait pas ce qu'était qu'aimé quelqu'un.
En fin amateur de femme, la ruse de la krytienne ne passa qu'à moitié. Comme tout homme élevé par un homme, Jilano avait appris la séduction et l'art de savoir qu'on plait à son élève; le passage dans les cheveux était un des grands thèmes qui trompait rarement. Cependant, il n'en était pas sûr à 100% au vu de la breveté de ce passage, et il décida de garder une réserve la dessus.
C'est vrai. Cependant, notre envie entière est composée de chaînes. Même si je suis el premier à défendre la "liberté" de chacun, tout nous enchaîne. Toi avec le Conseil de Guerre, l'école, le devoir envers ton peuple, moi avec les Guildes, mon devoir, etc. Mais je pense que la solitude poussée à l'extrême est pire que tout. elle nosu ronge, peut nous rendre aigri, en colère... Cependant, la solitude est nécessaire à la vie de chacun. Il y a des moments où nous avons besoin d'être seul, de profiter de ses pensées, comme il y a d'autres moments pour vivre avec ceux que l'on aime.
Il leva cependant un sourcil interrogateur lorsque la krytienne lâcha ses derniers mots. La peur... le vrai sentiment qui pouvait trahir un guerrier, un mage ou un assassin selon lui. Car la peur entraîne bien trop d'émotions qui peuvent trahir celui qui décide de se battre. Et le Don avait depuis longtemps appris à endiguer la peur au plus profond de son être, gardant toujours la tête froide, afin de ne pas être influencé par la peur de rater, d'échouer ou de quoi que ce soit.
La peur amène bien plus d'émotions que l'affection. La colère, la haine, l'incompréhension, la douleur, la tristesse... Que de sentiments handicapants. Je dois avouer que c'est étrange à entendre. Pourquoi cela te fait-il peur? Crains-tu d'être moins forte parce que tu aimes quelqu'un? Moins efficace peut-être? Je peux te montrer que même en aimant quelqu'un, je peux garder mon efficacité au combat comme à la discrétion. Alors toi, membre du Conseil de Guerre, qui arrive à me battre ce n'est qu'une formalité. J epense que l'amour amène la sérénité, et que comme tu l'as fais remarqué, la sérénité amène le calme en toute circonstance et donc l'efficacité, pour reprendre tes mots.
Pour le Don c'était très dur à imaginer. Même en vivant la majorité du temps seul, il avait été éduqué à aimer, même si il avait fait une pause durant la période de son deuil de son maître défunt, il avait le plus souvent trouvé la sérénité dans son amour pour ceux auxquels il tenait; Xiahou, Ellicia, Wayatt, toutes ses personnes qu'il portait dans son coeur le rendait serein et lui donnait envie de se dépasser, afin d'honorer l'affections qu'ils lui portaient. Oui, les krytiens étaient résolument très différents des humains; et le Don adorait cela, du point de vue de l'enrichissement culturel que cela apportait.
Mais, il devait avouer qu'il y avait plus que cela. Il se sentait étrangement bien avec Pétunia. Depuis le début il le ressentait, et lorsque qu'elle avait accepté son invitation, il s'était senti plus heureux. Il se souvint avoir parlé d'une démonstration sur son efficacité en affirmant qu'il aimait quelqu'un. Il soupira mentalement, sachant que la perspicacité de la krytienne ne manquerait d'être captivée par ces mots. Mais après tout, n'avait-il pas enfin dis ce qu'il pensait, même si c'était de manière détournée? Surement... |
| | | Cixi Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo
Personnage Elément: Foudre Arme: Alberich (Fouet/Epée) Classe: Guerrière | Sujet: Re: Un dîner Mer 9 Mar 2011 - 19:55 | |
| PNJ Pétunia Milloir La krityenne eut un léger sourire et leva les yeux vers Estrello«Tu m'as percée à jour. Je n'ai jamais eu peur de grand chose, du moins j'ai toujours pu surmonter chaque peur... sauf celle d'aimer.»Elle repoussa son assiette et se leva pour le rejoindre et s'installer sur ses genoux, enlaçant son cou de ses bras, il fallait le reconnaître, son visage était encore un peu froid. Non, elle n'avait jamais aimé, mais ce n'était pas la peur de l'inconnu qui l'empêchait d'y voir clair, elle avait toujours été curieuse et estimait que chaque nouvelle expérience ne nous rendait que plus grand, mais de ce qu'elle avait vu sur l'amour... ça s'était toujours mal terminé, du moins en majorité«Comment peux-tu avoir encore confiance en quelque chose qui t'a tellement blessé? »C'était la seule chose qui la bloquait, ses yeux se perdirent un peu dans les siens comme si elle y cherchait la réponse à ses interrogations. Elle se pencha en avant et posa juste son front contre le sien. Il lui posait un cruel dilemme, elle savait que quelque chose s'était crée entre eux, même si elle refusait d'aimer, elle était bien obligée de s'en rendre compte. Son rythme cardiaque s'emballait un peu et elle prit une profonde inspiration, gardant les yeux fermés pour réfléchir«J'avoue que... je ne sais pas trop où j'en suis là!» toute cette conversation la perturbait.. il la perturbait... décidément elle ne s'était pas vraiment attendu à ça |
| | | Estrello Messages : 1822 Date d'inscription : 25/07/2009 Age : 31 Localisation : Balcon de l'Union, Dahngrest
Personnage Elément: Vent Arme: Ceangal/Estrandar, Kunaïs et Shurikens Classe: Assassin | Sujet: Re: Un dîner Mer 9 Mar 2011 - 21:51 | |
| Le Don sourit et accueillit la krytienne avec plaisir sur les genoux. Alors qu'elle passait ses bras autour de son cou, il posa ses mains sur ses hanches. La krytienne semblait encôté partagée entre ses croyances et ses envies. Elle avait sa ttête contre la sienne. Ce qu'elle dit piqua sa curiosité à vif. Blessée? Avait-elle eu une aventure malheureuse avant. Son levé de sourcils ne put pas passer inaperçu. Et il posa la question qui lui brûlait les lèvres.
Blesser? Un amour malheureux?
Il s'arrêta immédiatement. Ce n'était pas ses affaires; si il s'avérait qu'elle avait eu un amour perdu ou malheureux, lui rappeler un mauvais souvenir ne ferait que la rendre triste, et si c'était faux, il passerait pour un idiot. Il enchaine alors, la serrant un peu plus contre lui.
Pardonne moi, ce ne sont pas mes affaires...
Le Don plongea ses yeux emeraude dans les yeux saphir de la krytienne. Comme toujours, il était hape par leur beaute et leur profondeur. Il sourit alors et sa main glissa le long du visage de la krytienne. Elle se sentait sentait perdue lui avait-elle dis?
Il lui sourit. Comme au lac ce matin, sauf que le rôle était inverse, se fut lui qui attira le visage de la krytienne vers le sien. Il posa alors ses lèvres sur celle de la krytienne. Il apprecia le contact doux avec les lèvres krytienne, et savoura leur goût. Il s'éloigna alors, gardant le visage de la krytienne près du sien.
Si tu veux, et m'y autorise, je veux bien essayer de te guider...
Les yeux du Don se replongerent dans ceux de la krytienne, espérant ne ps avoir fais de faux pas. |
| | | Cixi Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo
Personnage Elément: Foudre Arme: Alberich (Fouet/Epée) Classe: Guerrière | Sujet: Re: Un dîner Mer 9 Mar 2011 - 22:56 | |
| PNJ Pétunia Milloir Pétunia sourit doucement lorsqu'il l'embrassa et lui annonça qu'il comptait la guider«Non. Pas d'amour malheureux, je parlais seulement de toi et Ysyhtéha D'halure.»Elle déglutit avec difficulté, ayant du mal à le regarder dans les yeux maintenant que le sujet était lancé«Je... je n'ai jamais aimé. Et je ne pense pas avoir été jamais aimée»Bon d'un autre côté, elle ne pouvait pas trop le savoir... mais après tout...«Qui pourrait aimer un cœur de glace, et qui pourrait le faire fondre?»Cette fois-ci, elle sourit plus sincèrement, comme si cette réputation de femme insensible était sa force en fait. Et au final, c'était probablement la meilleure couverture qu'elle pouvait offrir au Don... il était peu probable que quiconque ne se doute qu'elle serait sa compagne. Elle plongea les yeux dans les siens à son tour d'un air un peu plus amusé«Toujours intéressé pour me guider? Tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques...»Une chose était sure, il ne s'embarquait pas dans une voie qui se terminerait par un mariage. C'était vraiment quelque chose en laquelle elle ne croyait pas et elle se doutait bien que ce n'était certainement pas lui qui lui ferait changer d'avis sur la question«Et que tu es patient. On ne change pas 30 ans d'habitudes comme ça!»Et elle se mit simplement à rire avant de ramener sa main au niveau de son cou, observant sa peau hâlée qui contrastait tellement avec la sienne si pâle. Elle se demandait surtout dans quoi elle s'embarquait elle-même en fait |
| | | Estrello Messages : 1822 Date d'inscription : 25/07/2009 Age : 31 Localisation : Balcon de l'Union, Dahngrest
Personnage Elément: Vent Arme: Ceangal/Estrandar, Kunaïs et Shurikens Classe: Assassin | Sujet: Re: Un dîner Jeu 10 Mar 2011 - 17:29 | |
| Le Don sourit devant la remarque de la krytienne. Il avait mal compris sa phrase. Un amour malheureux Ysy et lui? Question à débattre. Car la période de deux mois qui avait suivi la dispute était en partie de sa faute; il s'était arrêté et avait regardé en arrière, au lieu de continuer sa route, alors qu'il n'avait jamais fais cela : ainsi il s'était remis en cause, et cela avait, pour le coup, vraiment atteint son efficacité. Et s'il avait été à Myorzo dans cet état, il aurait été tué, sans aucun doute.
Oui et non... Ysy n'a pas été un amour malheureux. La fin fut rude, mais c'est surtout moi qui me suis formalisé pour rien, au lieu de regarder droit devant moi, comme avant. Le regret et la focalisation sur le passé sont les pires ennemis des Hommes. Car c'est ce qui nous empêche d'avancer. Mais avec le recul, et en regardant objectivement notre relation passée, il y a beaucoup plus de bons que de mauvais moments. Je l'ai aimé. Mais maintenant, il en est autrement.
Le Don laissa volontairement un flou, qu'il accompagna d'un sourire. La krytienne restait comme craintive à ce sujet. Cependant, il ne pouvait pas croire que personne ne l'avait aimé. Quant au coeur de glace...
Peut-être n'as-tu tout simplement pas vu que quelqu'un t'aimais car tu voulais ignorer cela. Cependant, je suis prêt à mettre mes deux mains sous une guillotine si personne ne t'as jamais aimé. Et pour ce qui est d'un coeur de glace, il est bien connu que le souffle du printemps chasse la neigne et rend la verdure aux près. Peut-être que cela sera de mise entre nous... je l'espère en tout cas, car tu mérite d'être aimée. Même si tu veux te faire passer pour une femme détachée de cela, tu le mérites au moins autant que quiconque.
Il sourit et regarda à nouveau la krytienne. Son visage pâle était magnifique, et sa main hâlée jurait avec. Il espérait vraiment que le vent saurait faire fondre la glace. Cependant, il savait que ce serait difficile. Comme elle l'avait dis, trente années de convictions et habitudes ne s'effaçaient pas en trois jours. Il lui faudrait des mois, peut-être des années s'il arrivait à la faire tenir à lui. Cependant, il voulait y aller, enfin avoir une relation sans formalités, sans franfreluches, sans mariage, sans pression; bref une relation avec une personne, de manière à ce qu'il ne soit que deux à connaître ce secret (enfin trois ou quatre en comptant les esprits...), et pouvoir dire "merde" aux commérages qui accompagne forcement une relation dont tout le monde est au courant.
De la patience. Il t'en faudra peut-être aussi; supporter un homme comme moi est un travail de titan. Pour reprendre tes mots, tu ne sais pas dans quoi tu t'embarques !
Le Don sourit. En effet, supporter un assassin ne devait pas être chose facile. Cependant, entre mystique et assassin, il n'y avait pas trop de craintes à avoir... Au pire, ça se finirait poignard à la main... Excitant ! |
| | | Cixi Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo
Personnage Elément: Foudre Arme: Alberich (Fouet/Epée) Classe: Guerrière | Sujet: Re: Un dîner Jeu 10 Mar 2011 - 18:16 | |
| PNJ Pétunia Milloir La krityenne sourit tristement lorsque le Don parla de sa relation avec Ysy... ainsi donc, il estimait quand même que c'était une part heureuse de sa vie. Mais elle se retint d'éclater de rire lorsqu'il mentionna qu'elle devait le supporter«Est-ce que tu sais que... de toute ma vie, je n'ai jamais été en colère non plus?»Oui, c'était la vérité. Elle n'avait jamais aimé, et ne s'était jamais mise en colère, deux extrêmes et ceci justifiait peut être cela. Il était probable que si elle venait à connaître l'amour, elle finirait par connaitre la colère, c'était probablement inévitable. Elle soupira doucement avant de lever les yeux vers lui«Alors, avant que j'en vienne à ne plus te supporter... et puis...»Non, elle ne préférait pas continuer... elle se demandait si Estrello estimait que leur relation serait tout de même exclusive, ou s'il comptait la "camoufler" parmi d'autres relations pour ne pas qu'on sache qu'ils sont ensembles? C'était possible après tout. Elle préférait ne pas se poser la question pour l'instant et se dire que leur relation ne serait pas exclusive, comme ça elle ne serait pas déçue.
Elle ramena une fine mèche derrière l'oreille d'Estrello avant de l'embrasser, doucement d'abord puis un peu plus intensément, glissant sa langue dans sa bouche et s'amusant de ce goût de viande qui en ressortait avant de reculer avec un sourire de plus en plus sincère. Comme si la glace commençait déjà à fondre, mais le bloc se reformerait probablement dès qu'elle s'éloignerait de lui. Elle se leva alors et se prépara à retourner à sa chaise... elle laissa juste glisser sa main dans le cou d'Estrello en le regardant d'un air curieux...
Oui, dans quoi elle s'embarquait? |
| | | Estrello Messages : 1822 Date d'inscription : 25/07/2009 Age : 31 Localisation : Balcon de l'Union, Dahngrest
Personnage Elément: Vent Arme: Ceangal/Estrandar, Kunaïs et Shurikens Classe: Assassin | Sujet: Re: Un dîner Jeu 10 Mar 2011 - 21:32 | |
| La colère. Le pire des sentiments. La colère entraînait la tristesse et la haine, et ce dans un cycle infernal, qui pouvait ronger de l'intérieur le plus grave des guerriers et le transformer du tout au tout. Il avait appris à refuser la colère; pas qu'il n'en éprouvait pas, car il était humain après tout, et évidemment, il avait déjà été en colère. Mais il avait appris à évacuer la colère via la méditation et l'entraînement intensif. Car lorsqu'il travaillait, il avait l'impression que la colère s'évacuait au fur et à mesure des coups qu'il administrait à un punching-ball ou un manequin d'entraînement. La krytienne semblait en être immunisé; un entraînement spécifique ou simplement son caractère? Nul ne le savait. De toute manière il n'avait pas l'intention de la mettre en colère. Tout ce qu'il voulait maintenant, c'est la voir sourire. Car autant la krytienne était très belle de nature, autant lorsqu'elle souriait, elle resplendissait, comme le soleil d'hiver brillant sur les calottes glaciaires de Zopheir.
De toute manière, ce n'est pas mon objectif de te mettre en colère contre moi.
La main de Pétunia glissa le long de son cou, et il prolongea ce contact doux et frais de son bras, serrant juste brièvement la main frêle de la krytienne. Le Don jeta un oeil par la fenêtre. Le soleil se reflétant sur les murs de brique de la ville donnait comme un reflet orange au temps, si bien que l'on appelait souvent Danhgrest, "la ville du crépuscule". La lumière orangée du soleil donnait dans la pièce, et illuminait la salle, dans une sorte de pré crépuscule.
Le Don avait bien entamé son assiette, mais avait envie de frais à présent. D'un mouvement, il utilisa son mana et un zephyr tourbillonna sous un ananas, l'amenant près d'Estrello. Son couteau de table étant un peu trop "léger" pour couper le fruit dur, il sortit Estrandaar qui sembla comme glisser à l'intérieur du fruit. Il retira le milieu un peu trop dur et le garda dans une sacoche pour Shaya, qui elle se faisait les crocs dessus. Il enleva une partie de l'écorce du fruit, et coupa trois tranches dans une petite assiète à ,dessert. Il leva les yeux vers Pétunia qui avait rejoins son siège.
Si tu veux quelque chose, sers toi, c'est fait pour ou demande moi si c'est trop loçins.
Il lui sourit alors, restant quelques instants à son écoute, le temps de voir si elle voulait qu'il lui passe quelque chose. |
| | | Cixi Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo
Personnage Elément: Foudre Arme: Alberich (Fouet/Epée) Classe: Guerrière | Sujet: Re: Un dîner Jeu 10 Mar 2011 - 21:46 | |
| PNJ Pétunia Milloir Alors qu'elle n'avait même pas terminé sa viande, Pétunia observait le Don et sa manière de procéder pour découper l'ananas. Déjà pour le faire venir à lui, cela avait été amusant. Elle haussa un sourcil amusé devant ses prouesses et fit de même avec des fraises, créant plusieurs petites tornades pour les faire venir jusqu'à elle et les déposer dans son assiette. De là, elle prit quelques carrés de chocolat et les déposa dans un bol près d'elle et ferma les yeux en serrant le bol dans ses mains. Le chocolat se mit doucement à fondre alors qu'elle-même avait une perle de sueur sur la tempe, n'appréciant guère d'utiliser son élément opposé.
Une fois le chocolat fondu, elle prit ses fraises et commença à les glisser doucement dans le liquide crémeux, avant de tendre le bol vers Estrello«Tu veux essayer? C'est pas mauvais avec l'ananas aussi...»S'il le faut, il connaissait déjà ce système de dessert. C'était le seul souvenir qu'elle conservait de sa mère, elle adorait lui en faire lorsqu'elle était petite. Pétunia était fille unique, et sa mère était morte alors qu'elle n'avait que 10 ans. Son père n'ayant pas vraiment la fibre paternelle - il s'agissait d'un mariage de convenance et surtout, il voulait un garçon - ne s'était pratiquement pas occupé d'elle. Probablement pour ça qu'elle était aussi débrouillarde, et peut être pour ça aussi qu'elle avait eu ce cœur de glace.
Mais là à cet instant, elle souriait. Elle n'éprouvait pas de peine en repensant à sa mère, elle avait une notion assez abstraite de la mort, estimant que de toute manière, tout le monde rejoignait le même chemin un jour. Elle laissa le bol de chocolat entre Estrello et elle, remettant sa main de temps en temps pour le réchauffer à nouveau, avant de glisser encore quelques fraises par pure gourmandise, car déjà elle n'avait plus faim. Ses yeux se posèrent sur le guildien et elle se rendit compte qu'elle avait peut être un autre appétit, mais ils se trouvaient dans la salle des Dons... et... elle ne se sentait pas trop à son aise ici en réalité. Tant pis, une autre fois |
| | | Estrello Messages : 1822 Date d'inscription : 25/07/2009 Age : 31 Localisation : Balcon de l'Union, Dahngrest
Personnage Elément: Vent Arme: Ceangal/Estrandar, Kunaïs et Shurikens Classe: Assassin | Sujet: Re: Un dîner Ven 11 Mar 2011 - 13:36 | |
| Le Don regarda le travail de la krytienne. Il laissait souvent de côté le fait qu'elle soit une mystique, maîtrisant ainsi donc bien la magie. Le Don n'avait jamais eu beaucoup d'affinité avec la magie, ne sachant se servir que de quelques sorts mineures tels que des flammèches, ou des gouttes d'eau, même s'il estimait à peu près se débrouiller avec l'élément vent, bien aidé par la puissance de Zephyra. Cependant, il ne doutait pas que le niveau de la magie de la krytienne le surpasse amplement.
Il coupa une tranche d'ananas en deux, et en trempa une moitié de demi-tranche dans le chocolat fondu. Le mélange de l'acidité de l'ananas avec la doucuer du chocolat était plaisant, et tout en machant, il secouait la tête de haut en bas, montrant qu'il appréciait.
Excellent. L'opposition au palais est plaisante, et le chocolat n'altère pas plus que ça l'ananas. Un bon mélange.
Etant don, il avait très vite du s'ouvrir aux fondamentaux de la cuisine, et développer son palais, afin d'apprendre à apprécier les plats élaborés ou non qu'on pourrait lui servir au cours de sa carrière (même s'il se bornait à scander que la cuisine guildienne restait de moins la meilleure... normal). Son alimentation avait donc radicalement changée, et il était passé de la viande séché et légumes crus, fruits sec ou frais, à la gastronomie guildienne, bien qu'il gardait ses bonnes vieilles habitudes et ne mangeait que rarement des plats très élaborés, d'abord pour la ligne, mais aussi parce qu'il avait rarement assez de temps dans sa journée pour faire tout ce qu'il avait à faire, y compris flemmarder un peu en dehors des heures de sommeil; oui, l'assassin qu'il était restait avant tout le garçon des rues de Danhgrest qui ignorait le mot travail, et qui préférait s'occuper à autre chose qu'à remplir de la paperasse pour els Guildes, ou pour le financement de telle ou telle redevance.
Cependant le temps tournait à la défaveur du couple tout fraîchement né. Et s'il voulait rester dans le secret, il ne devrait plus tarder à repartir à Eloher, s'ils voulaient arriver avant l'intendance. Le don devait pointer sa présence pour la nuit à la caserne et l'absence de deux personnes comme Pétunia et le Don pourrait vite être remarquée s'il ne revenait pas avant la nuit. Cependant... Le Don n'avait pas très envie de quitter Pétunia. Et même s'il allait pointer à la caserne, il était possible qu'il ne soit pas seul dans son quartier ce soir... Ou alors il n'y serait pas du tout... |
| | | Cixi Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo
Personnage Elément: Foudre Arme: Alberich (Fouet/Epée) Classe: Guerrière | Sujet: Re: Un dîner Ven 11 Mar 2011 - 14:03 | |
| PNJ Pétunia Milloir Au moins, il semblait apprécier le dessert. Lorsque la krityenne termina la dernière fraise, elle lécha doucement le bout de ses doigts pour en récupérer les restes de chocolat avant de s'essuyer avec une serviette mise à disposition. Elle se passa également la langue sur les lèvres pour s'assurer qu'elle n'avait pas de tache disgracieuse, cependant elle n'aurait pas douté qu'Estrello aurait esquissé au moins un sourire en le remarquant, elle ne devait donc pas s'en être mis partout.
Elle regarda à l'extérieur, une mèche de ses cheveux s'était détachée en séchant et cachait une partie de son visage au guildien, son regard se perdit sur la teinte rouge du ciel à cette heure-ci. Il était probablement temps de repartir. Elle se tourna vers Estrello, son regard se faisant à la fois sérieux et inquiet«Nous ne devrions pas repartir ensembles. Je peux me rendre à la caserne de Dahngrest afin de voir si Criath Oloth ne s'y trouve pas et prendre des nouvelles des missions en cours. J'emprunterai là bas une monture pour rentrer à Eloher plus tard...»Même si Criath ne s'y trouvait pas, il était presque impossible de savoir dans quelle caserne il allait se trouver tel jour, alors que Pétunia le cherche ne serait pas si étrange que cela. Elle commença donc à se lever et se prépara à partir, un sourire discret se dessinant sur son visage alors qu'elle se rapprochait de son amant«Je ne sais pas si on se reverra aujourd'hui.»S'il se séparaient maintenant, il serait compliqué pour eux de se contacter une fois en ville. Lui envoyer un message pouvait être risqué après tout, même s'ils étaient tous les deux doués en matière de discrétion. Elle déposa un baiser dans son cou avant de se diriger vers la porte, elle passerait par là où elle était arrivée, se préparant déjà à se lancer un sort de dissimulation |
| | | Estrello Messages : 1822 Date d'inscription : 25/07/2009 Age : 31 Localisation : Balcon de l'Union, Dahngrest
Personnage Elément: Vent Arme: Ceangal/Estrandar, Kunaïs et Shurikens Classe: Assassin | Sujet: Re: Un dîner Ven 11 Mar 2011 - 14:57 | |
| Il était vrai qu'ils auraient mieux fais de repartir chacun de leur côté. De toutes les manières ils se seraient revus à Eloher. Alors que la krytienne embrassait son cou, les cheveux bleutés de Pétunia glissèrent sous le nez d'Estrello et il put apercevoir le foulard de la Légion, toujours noué dans ses cheveux. Il en sourit, et alors qu'elle se détournait, il rattrapa son bras et l'attira à lui, dans un baiser intense, chatouillant son palais de sa langue. Il l'accompagna ensuite jusqu'à la porte de son bureau, puis vers la fenêtre.
Ils se séparèrent alors, Pétunia retournant au sol pour se fondre dans la foule
Si tu ne trouve pas Criath, va à la caserne de l'entrée Ouest, ils ont toujours des montures disponibles, et une caravane du Marché de la Fortune doit revenir à Danhgrest faire le plein dans deux jours. Ils se débrouillerons pour ramener la bête à la caserne.
le Don regardant rapidement son bureau, avisant les quelques papiers posé dessus et les classant de vue en trois catégories : pas urgent, urgent, et trop tard.
Il n'avait pas vraiment la tête à régler les demandes obsolètes et répétitives de certains des commerçants indépendants de Danhgrest, à savoir réduire la taxe aux Guildes, ou encore dissoudre le Marché de la Fortune. Cela couplé à quelques lettres de remerciement pour telle ou telle amélioration de la ville. Il sourit de ces dernières lettres et rédigea un mot à l'attention de son assistant, lui demandant d'envoyer la procédure de réponse habituelle.
Il retourna alors à la fenêtre, et siffla comme plus tôt dans la journée, et se fut alors qu'il enfourcha son hippogriffe pour retourner vers Eloher, le coeur rempli d'un nouvel entrain. Il fut cependant obligé de se coucher sur l'encolure de la bête, et de la faire accélérer. L'intendance allait commencer et il n'avait pas très envie de passer dans les derniers à la douche et au repas. L'eau froide et les odeurs de transpiration à cause des armures, c'était vraiment pas agréable, et la nourriture froide, l'était encore moins... |
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