Citation :

Iris Windwaker

La jeune tête blanche n'en pouvait plus ! Elle était tombée avec une bande de cinglées complètement puériles qui passaient le plus clair de leur à se battre pour des raisons d'une telle futilité qu'elle aurait provoquée la fureur de n'importe quel Windwaker. Mais pas elle. Non, elle était bien trop timide. La jeune krityenne restait silencieuse, généralement occupée à observer ses pieds ou a dévisager avec curiosité les fameux "humains". C'était la première fois qu'elle en voyait. Ils semblaient... Bizarres. Ce qu'elle pouvait trouver le monde hors du manoir "bizarre" ! Tous ces gens qui s'agitent dans tous les sens, qui parlent pour ne rien dire ou encore qui semblent animés par une détermination exemplaire pour des choses si banales... C'était exaspérant.

En plus, ils étaient arrivés dans les sables de Kogorth ! Absolument génial pour une si fine et jeune fille qu'elle ! Le sable était une calamité et la chaleur la faisait souffrir comme pas permis. Heureusement qu'elle portait une tenue assez légère sinon elle serait sûrement déjà morte déshydratée par la sueur qui persistait à sortir de manière écœurante pour rafraîchir vainement son corps. Cela couvrait sa peau d'une substance huileuse qui la rendait vraiment honteuse et gênée. En plus de ça, elle était rouge comme une tomate, toujours à cause de la chaleur ! Et nous n'oublierons pas le sable qui se mêlait à la sueur pour former une "agréable" couche poisseuse. Iris ne pensait qu'au moment où Protos leur accorderait cartier libre pour aller prendre une douche à la taverne. Elle avait déjà vérifier sa bourse (bien remplie par le clan Windwaker) et elle avait largement de quoi faire. Elle avait remarqué à quel point les prix étaient cependant colossaux ici, à la surface, chez les humains. Ils devaient avoir un autre sens du commerce. de toute façon, les Windwaker et le commerce ce n'était pas vraiment ça. Chose compréhensible pour un clan vivant en parfaite autarcie.

Mais alors qu'ils étaient arrivés devant la maison des parents de leur cliente, attendant qu'on vienne leur ouvrir, un groupe de jeunes adolescents les regardaient avec le plus grand intérêt, sûrement entrain de baver devant la beauté des trois krityennes. L'ennui c'est que ça n'avait pas arrangé le malaise de la tête blanche qui se sentait déjà embarrassée au plus haut point de découvrir ainsi une telle civilisation qu'étais celle des humains. Alors découvrir en plus la perversité des pré-pubères de Mantaïc était une chose dont elle se serait bien passée. Elle se contenta de baisser les yeux, honteuse et plus rouge que jamais...

C'est alors que la porte de la demeure s'ouvrit enfin sur un vieux krityen vêtu de nobles vêtements au prix sûrement plus exorbitant que le contenu de la bourse d'Iris. Les couleurs trop voyantes montrait que trop bien la situation financière de celui-ci et donc justifiait que sa fille se paye le luxe d'une telle escorte et non de banals soldats. Il les observa un instant et émit un sourire avant de dire d'un ton hautain et légèrement impatient mais toujours cordial :

- Ah ! Vous voilà enfin ! Ma fille attends à l'arrière avec ma femme. Venez je vous en prie.

Ils suivirent le vieillard à travers la maison fortunée jusqu'à la cour arrière, dans le jardin extérieur qui se résumait être une bonne parcelle de désert somptueusement décoré par des plantations de riche entretenues trop finement pour ne pas penser à un jardinier grassement payé. Là, près de la sortie arrière de la cour, se trouvait une grande carriole arnachée à deux quiettas qui semblaient pas trop mal supporter la température. A côté d'eux, deux krityennes. Une vieille noble rabougrie qui ressemblait affreusement à son mari en aussi ridé et ornée de parures surchargées en décorations, et une ravissante jeune krityenne aux charmes époustouflants, habillée tout aussi bien que ses parents, ses longs cheveux verts pendant dans son dos avec ses antennes. Elle était adossée au chariot, les bras croisés, d'un air presque provocateur, attendant patiemment. Le vieux krityen leur indiqua les deux krityennes de la main.

- Voilà, le "paquet" est là-bas ! Et me l'abîmer pas en route ! J'ai payé une fortune pour ce qu'il y a dans cette carriole ! Je vous laisse avec les femmes, moi j'ai affaire.

Et sans même les saluer, il les laissa ainsi, disparaissant dans sa demeure, vacant sûrement a des occupations futiles de noble à la retraite. Il planta le groupe ainsi.

les deux krityennes ne les avaient pas encore remarqués. La vieille semblait trop occupée à faire un discours à sa fille qui semblait très pompant vu la tête de cette dernière qui avait baissé les yeux et se concentrait pour ignorer le baratin et ainsi éviter la migraine...

Citation :

Iris Windwaker

Quel luxe ! Même les Windwaker ne vivaient pas dans une telle démesure ! Iris était choquée. Elle observait tout ce qui se passait avec sa grande timidité, refusant de sortir de son mutisme.

Lorsque le groupe arriva, la vieille était en plein sermon. La jeune krityenne l'arrêta d'un geste de la main.

- C'est bon mère ! Je ne suis plus une enfant ! *Soupir* Elle se tourna vers sa fameuse escorte. Ah, vous voilà alors. Oui je vous en prie, prenez votre temps. Nous devons juste partir avant midi pour être arrivés dans les temps. Vous avez besoin de quelque chose ?
- Enfin ma fille, nous n'allons pas offrir l'hospitalité à des vulgaires soldats !
- Mère ! C'est mon escorte ! C'est moi qui les paye ! Donc je fais ce que je veux ! Elle se tourna de nouveau vers eux. Vous pouvez utiliser mes appartements si vous voulez. C'est à l'étage. Évitez juste le désordre. Mes parents sont "tatillons".
- Est-ce une façon de parler de ceux qui t'ont élevés et tout donné pour que tu réussisse ta vie ?
- Mère ! Excusez-là....

La jeune krityenne baissa de nouveau la tête en soupirant avant de retourner à l'intérieur de la maison. La vieille kirtyenne n'accorda même pas un regard au groupe et se dirigea vers l'arrière de la carriole pour vérifier si tout était en ordre. On pouvait entendre des jurons de noble et des farfouillements suspects ponctués de bruit de métal et de vaisselle. Dans la maison, tout était calme.

Défi Rp : Préparatifs

La maison des nobles est à votre entière disposition ! Décrivez l'intérieur et vos préparatifs. Prenez soin de bien soigner ces derniers (douche, équipement, etc) Faites interagir vos PNJ avec la cliente et son père dont le contrôle vous est accordé pour ce tour. En bref : bon godzilla ^^