|
|
| |
Auteur | Message |
---|
Estrello Messages : 1822 Date d'inscription : 25/07/2009 Age : 31 Localisation : Balcon de l'Union, Dahngrest
Personnage Elément: Vent Arme: Ceangal/Estrandar, Kunaïs et Shurikens Classe: Assassin | Sujet: Re: Un ivrogne au Manoir Mar 3 Avr 2012 - 9:57 | |
| Alors que les rangs des Ailes pourpres se disloquaient, Swift traînait Veilh dans son dos. SI Swift était bien droit et semblait des plus calme, Veilh gigotait dans tous les sens, essayant de se défaire de la pression de la chaîne sur son cou. Cependant, chaque mouvement qu'il faisait l'étouffait un peu plus, et Swift eut un soupir désabusé en remontant violemment son talon contre le tibia de Veilh.
T'vas t'arrêter de gigotter espèce de culbupol baveux ? Sinon j'vais abréger les négociations et tu nous foutras la paix définitivement.
Swift retourna vers le manoir, Veilh sur le dos, alors que les Ailes pourpres s'enfuyaient, désorganisées. Bientôt, il ne resta plus que des cadavres et les membres de la Grife de Léviathan. Certains bronzes y avait laissé des plumes, et parmis les morts, on distinguait une bonne vingtaine d'yeux rouges. Swift eut un regard pour eux, mais détourna vite la tête. Il ne craignait pas la mort. Ou alors il ne la respectait pas. Oui... La seule chose qu'il respectait c'était lui-même. Il donna alors ses ordres aux argents.
Nettoyez moi c'bordel fissa. Pas envie d'avoir l'Union au cul. Brûlez tout en bas des falaises. Le vent marin dissipera la fumée.
Les argents s’exécutèrent, sous les ordres des yeux rouges en noir. Les nouveaux amis de Swift étaient des plus efficaces pour gérer les tâches ingrates. C'était un peu les larbins en chef. EN dessous des officiers, mais un peu plus haut que les bronzes et argents de base. Ce pourquoi ils avaient droit à la parole et qu'ils avaient encore un semblant d'intelligence.
Dans un mouvement, Swift fit basculer Veilh par dessus son épaule, et ce dernier vint s'écraser au sol. Toussant sous le choc, il se redressa tant bien que mal, son regard chargé de haine.
Espèce de bouffon va. Tu sais pas qui je suis. Je suis dans les papiers du Don. Demain, ton manoir, j'le rase avec la Légion Noire derrière moi. TU vas crev...
Une botte vint s'écraser contre la mâchoire de Veilh. Swift avait à peine bougé, et pourtant le coup avait été rapide et puissant. Le regard malsain, Swift fixait Veilh, un sourire mauvais aux lèvres.
PEtit un tu es chez moi. Ici c'est moi l'patron donc tu parles quand je te dis de parler. Petit deux j'en ai rien à carrer que tu sois dans les papiers du Don ou pas. Et le connaissant ça m'étonnerait qu'il te laisse faire autre chose que récurer ses chiottes. Pe...
Tu t'prends pas pour une merde l'allumé. Dét...
A nouveau la botte de Swift s'écrasa dans la machoire de Veilh.
Petit trois tu me coupes pas la parole. T'as pas l'air de comprendre qu'ici t'es rien. T'es rien mon pote. T'as joué t'as perdu. Maintenant tu la fermes et tu me laisses parler. J'en étais où... Ah ouais ! Petit quatre je te laisse deux options. Soit tu dégages loin et plus jamais j'vois ta tronche dans les parages. Soit je t'aide à accéder à un monde parallèle où j'te croiserai jamais.. DU moins pas pour l'instant. Fais vite, j'ai la dalle après ce p'tit échauffement.
Veilh tenta de parler, mais lorsqu'il comprit que Swift était très sérieux, il commença à trembler S'il semblait beau parleur, il n'en était pas moins un trouillard né. Et sans son Boulder pour le protéger, il était aussi faible qu'un oisillon tombé du nid. Il commença alors à pleurer.
Laisse moi tranquille... Je te laisse, je m'en vais loin, très loin... Je quitte la circulation, je disparais. Je vais me cacher à Zaphias tu me reverras plus jamais... Mais me tue paaaaas...
Swift eut un mouvement de dégout lorsque Veilh attrapa sa botte, tachant de ses larmes le cuir encore lustré. Il secoua sa jambe comme s'il voulait se débarasser d'un déchet, et dû y mettre les mains tant Veilh tenait.
Toi t'es vraiment le mec le plus bizarre que j'ai rencontré. Allez casse toi et emmène tout ce qui reste de ton club...
Alors que Veilh s'enfuyait en courant, Swift soupira.
Et moi qui croyait être un original... J'ai trouvé pire... Allez les enfants, on rentre. Ryu, je crois que tu devrais t'occuper un peu de ta soeur. Je dois avouer y avoir été un peu fort et je crois qu'elle sera un brin sous le choc de l'attaque. Et t'es le plus à même de gérer. Les autres, quartiers libres jusqu'à demain. J'vais aller filer un coup de main aux moches.
Swift raccrocha son arme à sa ceinture après l'avoir ramassé et enroulée, et se dirigea vers les bronzes. Il y avait du boulot, et la nuit commençait à vraiment s'installer.. |
| | | Cixi Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo
Personnage Elément: Foudre Arme: Alberich (Fouet/Epée) Classe: Guerrière | Sujet: Re: Un ivrogne au Manoir Mar 3 Avr 2012 - 13:58 | |
| PNJ Yin, Yang, Diao, Zhen La bataille était sur le point de se terminer. Yang, toujours perchée dans son arbre, avait réussi à affaiblir bon nombre d'ennemis, empêchant les quelques voleurs et assassins d'user de leurs artes maléfiques pour renforcer les troupes. Yin avait fait un véritable carnage, mais alors que certains fuyaient, d'autres tombaient, et certains encore se rendaient, Swift terminait le combat avec son adversaire.
Souplement, la jeune fille aux cheveux blancs descendit de son arbre et alla rejoindre sa sœur qui avait posé un genou à terre, un homme s'approcha alors des deux jeunes femmes, l'épée à la main, mais Yin semblait être dans un état de fatigue trop avancé pour faire le moindre mouvement, elle eut juste le temps de repousser sa jumelle en arrière et s'apprêtait à recevoir un coup fatal lorsque l'individu s'entoura de flammes ardentes et hurla de douleur en brûlant vif.
«Connard! On frappe pas une femme à terre!»
Atterrissage parfaitement contrôlé alors qu'un cri de corbeau s'éloignait à présent. Les jumelles Windwaker venaient d'arriver, après la bataille, certes, mais elles semblaient particulièrement furieuses de ne pas avoir pu y participer. Vêtues de maillots de bain et paréo enroulé autour de la taille, elles avaient une expression de rare fureur alors qu'elles lançaient des lames de vent et des tornades afin d'éloigner les derniers retardataires. Les directives du patron furent alors données et Diao s'approcha de lui en s'inclinant respectueusement, comme si elle était honteuse de ne pas avoir pu intervenir avant
«Nous nous chargeons du bûchers. Nous contrôlerons le feu et les vents pour s'assurer que personne ne voit le carnage.»
Aidant les bronzes, argents et autres yeux rouges qui débarrassaient les corps, elles s'assuraient surtout que chaque cadavre était bien mort alors qu'elles voyaient fuir le dénommé Veilh. Un regard mauvais se dessinait sur le visage de Zhen qui tendait le bras pour lancer un sort, interrompu par sa sœur.
«Non. Swift l'a laissé partir.» - «Cet enfoiré ne mérite pas de vivre! Il s'est attaqué à la guilde non? Y'a pas une loi guildienne qui l'interdit? Bordel, ça sert à quoi qu'on ait rejoint les humains si ça ne nous apporte rien de plus que si on bossait toutes seules?» - «On a un toit au-dessus de nos têtes, un boulot où on s'éclate et on est en plus payées pour ça! On n'a rien sans rien, rejoindre une Guilde comportait forcément des risques. Viens. On a du boulot.»
Il était rare de voir Zhen aussi furieuse, mais les jumelles s'éloignaient déjà avec les yeux rouges pour aller brûler les cadavres. Yin était mal en point, mais Yang s'attelait déjà à la soigner. Il y avait du boulot, le manoir avait été bien abîmé par l'attaque, mais au moins c'était terminé pour le moment. Ils allaient devoir refaire le mur, mais déjà les bronzes prenaient de larges planches pour boucher l'ouverture temporairement, de son côté, Yang aidait sa sœur à se relever pour la conduire à sa chambre, pour sa part, elle était surement celle qui avait été la moins touchée du groupe.
Lorsqu'elle fut assurée que sa sœur était allongée et qu'elle se reposait, elle laissa Ryu s'occuper de la sienne et redescendit pour aider les yeux rouges à nettoyer le bazar... le principe de la Griffe de Leviathan, toujours renaître de ses cendres. Ils avaient déjà connu bien pire, et une fois de plus, ils s'en remettraient, ce n'était qu'une question de temps.
En parlant de question, elle en avait encore, concernant leur nouveau membre, mais cela attendrait. Il devait s'occuper de sa sœur pour le moment, et elle-même avait bien à faire pour aider à la remise en état du manoir. Sans se soucier que ce n'était peut être pas son boulot, elle prenait déjà un grand sac pour ramasser tous les détritus, déchets, pierres, morceaux de bois ou autres qui avaient inondés le salon. La table était brisée, s'ils voulaient avoir un endroit où manger, il fallait rapidement en monter une autre... une planche et des tréteaux serait suffisant pour le moment...
Encore une journée passionnante! |
| | | Schwann Oltorain Messages : 2124 Date d'inscription : 16/08/2009 Localisation : L'endroit où je me trouve importe peu, tant que je ne suis pas seul.
Personnage Elément: Ténèbres. Arme: Épée d'Orichalque noir dite Sombrelame. Épée en argent nommée Balmung. Classe: Guerrier. | Sujet: Re: Un ivrogne au Manoir Mar 17 Avr 2012 - 11:45 | |
| Finalement, l'issue de cette bataille semblait être clairement déterminée. Les Ailes Pourpres avaient été démantelées, la plupart des soldats ayant été éliminés alors que même le chef était dans un bien piteux état, mais Ryu était un peu surpris de la réaction du chef de la Griffe de Leviathan. Le laisser partir ? Était-il complétement stupide ou bien juste inconscient ? A moins qu'il avait une idée derrière la tête, mais d'une certaine façon ce Swift ne semblait pas être le genre d'homme à réfléchir autrement que par la boisson, la baston et les femmes… En tout cas, l'ivrogne trouvait cela totalement déraisonnable. Qu'importe ce que pouvait promettre cet homme, qu'il disparaitrait de la circulation ou non, au final pour lui tout cela n'était que baliverne. Un mensonge était tellement facilement à dire, tellement facile à faire croire, en particulier chez une personne de ce genre. Toute sa vie, il avait dû déblatérer ce genre de chose, promettre sans jamais s'y tenir. Ryu n'était donc pas capable de croire ce genre d'individu, et il le voyait déjà revenir avec une armée plus importante dans le but de marcher sur ce manoir, uniquement parce qu'il avait été humilié… On ne pouvait pas faire confiance à ce genre de personne, et pourtant ça, Swift devait le savoir au moins aussi bien que lui. C'est donc dans un soupir que le jeune homme se disait que son nouveau chef devait avoir une idée derrière la tête, sinon il ne l'aurait pas laissait filer aussi facilement…
Néanmoins, Ryu n'appréciait pas les méthodes de son patron. Ôter une vie, aussi méprisable soit-elle, était toujours un crime, et au final il n'était pas si différent de ceux qui les avaient attaquer. Certes, à ce titre lui même était un criminel, vu qu'il avait lui aussi tuer quelqu'un, bien que par réflexe… Mais dans le fond, c'était peut-être même pire pour lui. Il c'était promit de ne plus jamais tuer personne, et pourtant il avait recommencé. C'était dans sa nature, il n'y pouvait rien, car si quelqu'un de normal aurait cherché à simplement se protéger pour se défendre, lui avait plutôt cherché à l'éliminer afin de ne plus être menacé. Radical, mais efficace, en somme… Il regardait donc ses mains couvertes de sang, se maudissant pour ce qu'il venait de faire. Le meurtre n'apportait jamais rien de bon, il le savait. Il suffisait qu'il est tué quelqu'un qui avait dans sa vie des êtres chers, et il nourissait ainsi le cycle de la vengeance. Si cet homme avait une femme, elle était désormais veuve, et pourrait vouloir chercher à éliminer l'assassin de son époux. Et si il avait un enfant, il venait de faire un orphelin, et celui-ci pourrait un jour réclamer vengeance, quand il serait plus grand… Il n'avait donc pas envie de se retrouver dans cette situation, et pourtant il ne pouvait plus quitter cette Guilde. C'était trop tard, le mal était fait et il devait accepter son geste, aussi immonde avait-il été…
Finalement, de leur côté, il ne semblait pas y avoir eût tant de perte que ça. Quelques morts, certes, mais cela était quelque chose d'inévitable dans une bataille de ce type. Mais ils n'avaient perdus aucun membre important, aussi pouvait-il sans doute s'estimer heureux de s'en sortir à si bon compte. Dans un premier temps, il fît un premier tour du complexe, au cas où il n'y aurait pas quelques soldats qui auraient encore envie de faire les mâlins. Et puis, le chef des Ailes Pourpres pourrait bien être du genre à profiter du calme qui revenait pour attaquer, tellement il semblait être fourbe… Contrôler le périmètre était donc, aux yeux de l'ivrogne, quelque chose de primordial dans un premier temps, et ce même si on ne lui avait pas demandé. Il devrait d'ailleurs pensé à installer des pièges un peu partout dans la zone, cela pourrait ainsi limiter ce genre d'attaque, ou dans le pire des cas affaiblir les rangs de l'ennemi. Mais ça, il en ferait part plus tard à son supérieur, savoir ce qu'il en pensait, surtout qu'il faudrait tout de même mettre au courant chaque membre afin qu'ils ne tombent pas dans leur propre piège, ce serait complétement stupide…
Après s'être assuré qu'il n'y avait plus personne dans la zone, il rentra de nouveau dans le manoir, aidant là où il le pouvait. Sa sœur avait probablement besoin de lui, mais il préférait dans un premier temps s'assurer qu'il n'y avait pas de problème plus important. Oui, même la personne la plus importante à ses yeux ne passerait pas avant son devoir, sinon, il n'aurait jamais décidé de rejoindre cette Guilde… Et puis, quand bien même elle vivait ici, c'était de l'ordre du privé, et tant qu'il avait à faire, il ne pouvait se permettre d'aller la voir. Et de toute façon, elle devait dormir, alors il n'y avait pas de quoi en faire tout un plat. Pour le moment, il aidait à déblayer les débris, à soigner les blessés comme il le pouvait, ainsi qu'à réparer ce qui était dans ses cordes. Quand enfin il en eût terminé, il monta rapidement à l'étage pour aller voir Satella, mais elle dormait toujours, bien que d'un sommeil assez agité… Encore cette fichue maladie qui la prenait. Il suffisait simplement d'attendre un peu et elle finirait bien par se calmer… Il alla donc simplement chercher une serviette dans l'une des salles de bains, l'humidifiant un peu pour ensuite revenir à son chevet et éponger la sueur qu'elle avait sur le front et sur la nuque… C'était tout ce qu'il pouvait faire de toute façon.Fin du sujet. |
| | | Contenu sponsorisé | Sujet: Re: Un ivrogne au Manoir | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
Page 3 sur 3 | Aller à la page : 1, 2, 3 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|