Après avoir passer tous mon temps à voyager, j'ai finalement décider d'aller à l'endroit où tout a commencer pour moi, les Bois de Quoi, j'ai marché pendant un lent moment jusqu'à atteindre cette forêt, toujours aussi lugubre que dans mes souvenirs, même un peu plus.
Un sentiment de nostalgie ma alors traverser l'esprit, mais je ne me suis pas encore enfoncer dedans. Alors que je m'apprêter à le faire, deux loups ce sont approcher de moi avec un air affamer. Ma première réaction fut de la pitier, mais je ne peut pas me laisser manger par eux non plus. Je leurs ai donc donner un coup du plat de ma lame sur le coter droit de la tête, puis, je me suis un peu enfoncé dans les Bois de Quoi avec ces loups sur l'épaule. Arriver à une certaine zone dans les Bois de Quoi, je les ai poser à terre puis j'ai continuer ma route.

<< Il fait toujours aussi noir, ça na pas changer d'un poil depuis tout ce temps.>> Le temps était passer depuis ma dernière visite ici, mais la forêt, elle, n'a pas changer du tout depuis tout ce temps.

J'ai continuer de marcher jusqu'à la maison de mon maitre, lorsque j'ai entendu un bruit de pas, les bruits n'était pas très fort, mais assez pour que je puisse les entendres, donc une personne ne devais pas être loin. D'un air nostalgique je penser revoir mon maitre, mais qui était-ce vraiment ?

Spoiler:

Après une sacré rencontre à Halure, je continuais mon voyage en destination de Zaphias, bien marqué à mon épaule. Mais, ne connaissant pas le continent impérial, je m'étais paumé. Suite à un combat de monstre, l'un d'entre eux a piétiné sur ma boussole. Avec mon mauvais sens de l'orientation en raison de ma première visite sur ce continent, pas facile d'atteindre le bastion de Deidon. Mais à force de marcher pendant des heures sans savoir par où aller, j'étais finalement arrivé dans une foret très sombre. De cet aspect, cette foret n'était pas du tout accueillante, mais plutôt lugubre.

Bien que sombre, il n'était pas facile à se repérer. On pouvait y tourner en rond facilement. Cette foret grouillait aussi de monstre en tout genre. Pour moi, les monstres n'a jamais été mon problème mais le plus agaçant dans tout ça, c'est que j'étais au beau milieu de nulle part à cause d'un fichu rhinossus qui avait cassé ma boussole, et c'est rageant.

Puis, une odeur nauséabonde pénétrait dans mes narines. Je tournais ma tête en direction de la cause de cette puanteur : un fruit similaire à une orange écrasé au sol. C'était aussi puant que les lettres de Vanina. Mais l'odeur ne justifie pas sa saveur. Par une petite faim, je pris un fruit fruit encore intacte avant de croquer dedans. Je devins verte : c'était infecte. Tellement infecte que je recrachais immédiatement, puis je pris une gorgée d'eau de ma gourde pour retirer le goût qui restait dans ma bouche. De plus être puant, il était immangeable. Plus jamais je ne mangerais une horreur pareil. Mais ce qui était étrange, c'est qu'il n'y avait aucun arbre qui correspondait à ce fruit, mais malgré les défauts de ce fruit, les monstres et autres bestioles étaient attirés par ça. Le goût de ces créatures était inexplicable mais c'était le bon appât pour tuer un bec en clairon : c'était tout ce qu'il me fallait pour calmer ma faim, de plus, j'aime la volaille bien rôtie. Mon gibier sur mon épaule, je partais à la recherche d'un coin tranquille afin d'y passer la nuit si ma recherche de chemin s'éternise.

Mais soudain, je voyais quelqu'un dans l'obscurité de cette foret. Apparemment, je n'étais pas la seule humaine dans les environs.

"Vous ! Là bas ? Vous savez s'il y a un chemin pour aller à Zaphias ?"

Cet homme, ou plutôt ce rouquin, mais je ne vois pas trop par l'obscurité connaissait le chemin pour aller à Zaphias mais il était étonné que je ne sois pas passé par le bastion de Deidon. Il disait que la sortie de la foret était dans le sud.

"Ma boussole est cassé lord d'un combat et je ne connais pas ce continent. Je ne suis pas d'ici !"

Puis, le rouquin se présentait sous le nom de Koryusai Shirane, un nom qui me semblait krityen puis me demandait poliment mon nom.

"Mathias Crowley, mais vous pouvez m'appeler Mato pour éviter de perdre du temps."

Il regardait mon bec en clairon, le gibier que j'ai tuer pour calmer ma faim. Evidemment, ce piaf était plus comestible qu'une orange puante et immangeable. Il disait qu'il pouvait soit me conduire hors de la foret, soit qu'il le ferai le lendemain dans la mâtiné. Remarque, il était préférable de passer la nuit dans un endroit sûr. De plus, il faisait tellement sombre que je ne voyais pas le ciel.

"Vous connaissez un endroit sur où me reposer, voire cuire mon bec en clairon ? C'est juste que ma quête à Zaphias n'était pas urgent et je suis en manque de boussole. Et pour couronner le tout, je suis déjà épuisé par ma traversée alors qu'avais fait une pause à Halure".

Si Koryusai connaissait bel et bien un endroit tranquille, son hospitalité n'était pas de refus. Mais j'ignore pourquoi il était ici. Probablement pas pour ramasser ces ignobles oranges.

Koryusai connaissait bien un endroit où passer la nuit tranquillement. Puis, il m'affirma qu'il venait de Nordopolica, ce qui faisait une bonne distance, mais il avait déjà visité ce continent. Au moins, j'avais trouvé un bon guide.

"Merci. Moi même, je viens du continent guildien et je n'avais presque pas mis les pied hors de ce continent, à part Yurzoréa et ici."

Puis, le rouquin avait remarqué une grosse tache de sang sur ma veste. J'aurais dû essayer de la retirer avant de partir de la ville d'Halure. Il m'avait proposé de me soigner.

"Non ! Ça ira, j'avais déjà soigné cette blessure. Mais c'est juste que j'avais pas nettoyer ma veste !"

Remarque, Koryusai m'avait appelé "monsieur". Mon nom est mon apparence sont vraiment trompeurs.

"Mademoiselle ! Mais ne vous inquiétez pas, j'ai l'habitude."

Puis, nous marchons dans la foret et après quelques instants, je vis une petite maison isolée dans la foret. Pour moi, cela me rappelle la maison de mon maître qui se trouvait également dans une foret au beau milieu de nulle part.

"Elle est à vous cette maison ?"

Un type qui vit à Nordopolica et qui fit résidence dans une foret sans civilisation, contrairement à mon maître qui disait qu'il vivait à Dahngrest et qu'il avait décidé de s'isoler du monde dans une foret qui n'était pas un point de passage habituel pour les promeneurs. Il se pouvait même que seul mon maître connaissait cet endroit.

Le continent guildien, je ne l'ai encore jamais visiter, peut-être que j'irais voir à quoi ressemble ce continent un jour, par curiosité au moins.
Il ce trouve que je me suis tromper sur elle, je l'ai prise pour une homme alors que ce n'est pas le cas, je n'ai pas côtoyer beaucoup de gens jusqu'à maintenant, à cause de mon entrainement et du fait que je voyage depuis pas mal de temps, mais cela n'est pas une excuse pour ne pas différencier un homme d'une femme.

<< Je suis vraiment désolé, je vous ai pris pour un homme... excuser moi. >>

La question qu'elle me posa juste après est du genre assez difficile, est-ce ma maison ? Difficile à dire, après tout, elle appartient à mon maitre, mais j'ai vécu dedans pendant 7ans comme si c'était la mienne.

<< Cette maison, c'est la maison dans laquelle j'ai grandit, elle ne m'appartient pas vraiment, c'était celle d'une personne que je connais, mais rassurez-vous, elle ne m'en voudras pas, ni à moi, ni à vous, si nous passons la nuit ici. >>

La cabane est largement assez grande pour héberger deux touristes qui passe par la forêt, en plus, il y a pas mal d'outils pour préparer un dîner et pour ne pas mourir de froid la nuit. Nous avancions jusqu'à ce que nous sommes arrivé devant, puis je lui dit : << Faite comme chez vous, cette maison n'est surement plus habité depuis un long moment maintenant. >> Après tout, comme je connais assez bien mon maitre, elle n'est pas revenu ici depuis que nous sommes aller au mont Temza, donc cela fait déjà plus de 5 ans.

En entrant à l’intérieur nous avons pu constater cela avec exactitude, des toiles d'araignés un peu partout, de la poussière sur tous les meubles, même si mon maitre n'était pas la plus maniaque des femmes, elle ne laisserait jamais autant de saleté partout dans sa maison.

<< Je suppose que c'est toujours mieux que dehors, ici les monstres n'attaquent jamais, en 7 ans, aucun monstre n'a jamais attaqué cette cabane, la preuve, elle est encore totalement intacte, mais ne me demander pas la raison, je ne serais pas capable de vous l'expliquer. >>

La petite maison n'appartenait pas au rouquin mais il avait grandit là dedans. Il justifiait que son propriétaire ne nous en voudra pas d’emprunter sa maison pour passer la nuit. Une fois à l'intérieur, cette maison semblait plus petite que celle de mon maître mais cette dernière avait un espace restreint à cause des livres et des vieilles reliques du passé. En voyant toute la poussière envahir la pièce de cette demeure, on voyait bien qu'elle n'avait pas été nettoyé depuis un bon moment. Il expliquait que cette "cabane" n'avais jamais été attaqué par des monstres pour raison obscure. Au moins, je ne serais pas déranger par ces bestioles. Je pausait mon bec en clairon sur la table.

"J'ai déjà vécu dans une maison au beau milieu de nulle part. Personne à part moi et mon maître connaissait où ce trouve cette maison. Mais elle ressemblait plus à la fois une bibliothèque mal rangée et un musée de vieilleries archéologique et d'arc transformable !"

Avec mon arc plié en arme à porté, je coupais la tête de ce piaf avant de commencer à le déplumer. Je n'avais aucune notion en art culinaire mais du moment que c'est comestible, tout passe.

"C'est normal ces oranges infâmes et puantes qui traîne un peu partout dans cette foret ? Il n'y semble qu'il n'y est pas d'oranger dans cette foret !"

Je continuais à déplumer mon gibier jusqu'à qu'il soit à poil... ou plutôt à plume. J'embrochais le repas puis je le plaçais dans la cheminer, allumant ainsi un feu pour le faire cuire.

"J'espère que t'aime les becs-en-clairon rôti. Il est en train de cuire."

Je retirais ma longue veste, montrant ainsi mon haut sans manche, puis je le pausais sur une chaise. Je m'installais devant la cheminée pour me réchauffer et pour surveiller la cuisson du rôti. Puis, je constatais que Koryusai avait des antennes : c'était un krityen. Finalement, je n'arrêtais pas de croiser des Krityens au cours de mes voyages. En attendant que le dîner soit prêt, je touchais avec délicatesse ma cicatrice que j'avais sur l'épaule droite, me rappelant des souvenirs récents.

Je ne m'attendais pas du tout à quelqu'un qui vivait en ermite comme mon maître, surtout dans une foret très sombre comme celui là. Koryusai me racontait que ces "oranges puantes" étaient des fruits de Nia. J'avais entendu parler de ces fruits en tant qu'ingrédient de potion de panacée. Au moins, ça explique l'amertume de cette potion. Mais comme dit mon maître, les médicaments amères sont les plus efficaces.

Puis, par rapport au rôti, il disait qu'il avais déjà mangé, mais il voulait bien un petit morceau. Le repas prêt, je lui passais une patte de bec-en-clairon, et une autre pour moi, commençant à le manger tant qu'il est chaud. Il me demandait quelque chose au sujet de mon "épée". Il est vrai que mon arme était peu courant mais vaut mieux expliquer ça pour satisfaire sa curiosité.

"C'est un arc transformable. Il est à mi chemin entre une épée et un arc."

Je pausais ma cuisse de bestiole puis je pris mon arme puis, avec rapidité, je le dépliais en mode "arc".

"Pratique, non ? C'est une arme polyvalente, pas très puissante au corps-à-corps mais très rapide. Rare sont ceux qui maîtrise un arc comme ça. Pour moi, il m'a fallut quatre ans d'entrainement pour le maîtriser, la moitié du temps qu'avait fait mon maître."

Après, je remis rapidement mon arme sous forme pliée pour le remettre dans son fourreau. Je continuais à manger ma viande.

"D'après mon maître, un héros qu'il admirait tant avait une arme comme ça. Un archer légendaire, dont j'ai appris son nom récemment. Mais il me restait des zones d'ombres sur son sujet".

Je finis de manger le volatile jusqu'à ce qu'il restait des os. J'étais enfin rassasié. Je me mis à repenser aux bons souvenirs de mon maître, très nostalgique. Même cette maison me rappelait des souvenirs. En y pensant, mon maître faisait souvent des recherches sur "Raven". Cherchant à le connaitre parfaitement, comme tout admirateur qui cherche à connaitre leur héros.

Le rouquin était impressionné de ce que je disais par rapport à mon entrainement, voir même aussi par rapport à mon arc transformable. Il pensait même que son entrainement était moins difficile que le mien. Moi même, j'avais du mal à croire à cette époque que j'avais réussis à faire la moitié de la durée d'entrainement de mon maître. De toute façon, il a été un meilleur maître.

Tout en mangeant la cuisse de bestiole que je lui avais passé, il me demandait par curiosité pourquoi j'allais à Zaphias. Il affirmait qu'il n'y avait pas grand chose d’intéressant à part les soldats. C'est vrai que la capitale impériale était réputé pour être le centre de commandement de l'armée mais ce n'était pas pour ça que j'étais partis de très loin pour aller à cette destination.

"Je vais à Zaphias pour mes recherche ! Cette ville a probablement des ouvrages pour faire des recherches sur une épée que mon maître avait cherchait : l'épée de Schwann."

Moi même j'avais du mal à savoir par où commencer pour expliquer pourquoi je cherchais cet épée. Faut dire que l'histoire était trop longue pour la raconter. Pour beaucoup de personnes qui m'avaient posés cette question, ils ne comprenaient pas vraiment ma réponse.

Puis, je constatais qu'il regardait ma cicatrice à l'épaule droite. Je devinais qu'il allait me poser une question à son sujet.

"Si tu te demande comment j'ai eu la cicatrice, disons que c'est un souvenir d'une rencontre avec un soldat haut-gradé suite à une rencontre accidentelle ! Mais n'en parlons pas !"

Il est vrai que la façon où j'avais eu la cicatrice était suite à une erreur de ma part. Mais impossible d'oublier celui qui m'avais fait ça et pourquoi il m'avait fait ça. Pour moi, ce sujet était délicat.

Koryusai me demandait si Schwann était l'archer dont je parlais. Il est vrai que peu sont les personnes qui connaissent l’archer au coeur embrasé, ou plutôt de Raven. Mais vaux mieux satisfaire sa curiosité.

"Oui mais Schwann était son nom en tant que capitaine de l'armée d'après ce que je sais. Mais son nom en tant qu'archer était Raven."

Il est vrai qu'il n'avait pas l'air de comprendre mon histoire. Mais au moins, je me comprend. Même que je n'avais aucune envie de parler en détail de ma raison pour mes recherche. Je risquerais de me souffrir émotionnellement. Déjà que j'avais eu des moments difficiles auparavant, évitons de planter encore plus le couteau dans ma plaie.

Puis, le krityen rouquin se mit à dormir, très fatigué rien qu'en le voyant piquer du nez. Après m'avoir dit "bonne nuit", il se mit à coucher dans l'un des lit. Finalement, moi aussi. Je m'installais sur l'autre lit. Une fois allongé, je caressais délicatement ma cicatrice. Bien que je portais un lourd fardeau depuis la mort de mes proches, je repensais à celui qui m'avais laisser cette marque rouge à mon épaule, même si je l'avais connu depuis peu. Mais rien du fait de dormir dans un lit dans une vieille maison me rappelais des souvenirs très profond. Dans la grande nostalgie, je finis par m'endormir. La route risque d'être long.

Je me réveillais après une nuit tranquille. Le rouquin avait raison : aucun monstre n'avait attaqué cette cabane. Puis je sentis une odeur de viande cuite. Si mon odorat me trompe pas, c'était de la viande de loup. Je quittais mon lit, puis je vis Koryusai près de deux assiette de rôti de loup. Apparemment, il a dû chasser en pleine nuit. Mais bon. Au moins, ça reste un bon p'tit dej'.

Je mangeais ma viande calmement avant de partir vers Zaphias avec un guide. Mais une fois dans cette ville, j'irais acheter une nouvelle boussole avant de débuter mes recherches.

"Dites-moi, la personne qui était propriétaire de cette maison avait l'air d'un ermite pour vivre dans un endroit pareil. Quel genre de personne était-ce ?"

J'avais une forte curiosité au sujet de cette personne don le jeune krityen avait parlé quand il avait parlé de cette maison. Tout comme mon maître, il y avait probablement une raison pour vivre loin de la civilisation.

"Mon maître , pour une raison que j'ignore, était misanthrope, mais réputé pour être un archéologue excentrique. En y pensant, j'avais toujours du mal à comprendre pourquoi il me gardait en sa compagnie malgré sa solitude volontaire."

Je regardais les os qui restait dans mon assiette. J'avais beau passé sept années avec lui mais il était un grand mystère pour moi, d'où la raison de faire les recherches qu'il n'avait pas pu aboutir. Mais qui était-il vraiment ?