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 Miel : Qui si frotte si pique

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YsyhtehaMessages : 2876
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Ysyhteha

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MessageSujet: Miel : Qui si frotte si pique   Miel : Qui si frotte si pique EmptyJeu 18 Nov 2010 - 20:05

Citation :
Miel la sauvageonne


Un bruissement dans les buissons suivit d'une course effrénée entre deux possible adversaire pendant plusieurs minute, puis soudain, une forme de taille adulte bondit de derrière les buissons pour s'engouffrer dans ceux d'en face.

AAAAAAAHHHHH !!!!

L'éclair blond, rayé de ligne marron avait bondit avec agilité et s'engouffrait corps et âme dans le buisson d'en face. Elle avait les yeux de la prédatrice de celle qui chasse pour manger, et pourtant après encore des minutes à s'acharner sur le buisson, elle tenait dans ses mains un ... Hérisson ... La pauvre bête se déhanchait comme un beau diable meurtrissant les mains de la jeunne femme. Mais elle en avait que faire, quand bien même c'était douloureux, elle tient bon le temps de prendre une grande besace en toile qui était rester dans l'autre buisson. Elle y engouffra la bête avec un air de victoire et du même du dit sac. Elle en sortit un petit livre remplis de couleurs primaire.

A bien y regarder il s'agissait d'un imagier et la sauvage semblait encore plus fière d'elle quand elle vit l'image correspondante au hérisson sur son livre. Elle entama alors une courte danse de la joie qui fut rapidement interrompu par des bruits d'un animal sauvage. Miel se positionna à quatre patte et huma l'air. En respirant ses yeux exprimèrent une peur non feinte et choisit de détaler dans demander son reste. Le monstre qui rodait dans le coin était bien trop fort pour elle ? Ou bien lui faisait il si peur qu'elle préférait partir ? Aucune idée. Quoi qu'il en soit sa course la mena jusqu'à la clairière ou elle prenait désormais le temps de s'arrêter. C'était ici qu'elle avait rencontré le gentil animal des terriers de pierres. Elle savais désormais que les bâtiments carrée était des "maisons" mais pas pour tous, ils étaient si différent ...

Enfin elle s'assit en tailleur, une position facile pour elle. Elle leva la tête cherchant un essain de miel à se mettre sous la dent et en repéra un très gros. Décidément ces abeilles avaient la fâcheuse manie de toujours se remettre aux même endroit. Et même si cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avais pas manger, elle se disait qu'un peu de miel ne lui ferai pas de mal ...

La chasse commença alors, elle saisit rapidement une filifolia qui passait par là, cette dernière très en colère crachait des gerbes de feu par sa tête, ce qui arrangeait bien la sauvage, elle la coinça sous son bras et saisit son corps à bras le corps ne laissant pas la fleur animée se sauver ou se débattre de trop. Le plan consistait à bruler les abeilles venant défendre l'essaim et il fallait le dire, malgré le ridicule de la scène, tout ce déroulait très bien. Jusqu'à ce que l'essaim tombe et que ses occupantes opte pour la fuite avec leur reine.

Miel contente d'elle même, ne fit pas attention à l'attitude énervée de la filifolia relâcher alors, mais ces fleurs n'étaient pas très courageuse et un second bruit dans les arbres correspondant à l'envol d'un oiseau la fit déguerpir. La sauvage s'empara alors de son butin. Elle plongea sa main en entier dans l'essaim et en sortit le liquide dorée pour le dégusté. Malheureusement ce n'était pas aujourd'hui qu'elle allait être tranquille. D'autre bruit se firent entendre et soudain le sifflement d'une flèche vient arraché la peau de l'épaule qu'elle frôla de justesse. Miel hurla sauvagement avant de se retourné cherchant l'ennemi des yeux.


GRRRRRRRRRRRR GRRRRRRRRRRRRRRR

Un second sifflement et la flèche s'enfonça dans l'arbre, mais la troisième flèche elle, percuta la taille de Miel qui ne put que s'effondrer au sol sous la douleur, elle avait encore son esprit combatif mais elle était plutôt bien touché pour une fois. Son autre blessure à l'épaule commençait à saigner. Instinctivement elle préféra protéger le sac qu'elle avait avec elle au début et les voix d'humain résonnèrent dans la forêt.

Chef ! J'ai eue la voleuse !!! Trop facile chef ! Venez par ici !!!

Une voix un peu plus loin résonna presque après.

-Ah ah ! Parfait troufion, elle nous fera une belle récompense !!!

Pas de chance pour Miel il s'agissait de mauvais animaux des terriers de pierre, et elle n'arrivait pas complètement à bouger. Elle réfléchissait aussi vite qu'elle le pouvais, mais on pouvait dire que ca sentait le roussi pour elle ...
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KitsuneEmpereur
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Kitsune

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MessageSujet: Re: Miel : Qui si frotte si pique   Miel : Qui si frotte si pique EmptyDim 21 Nov 2010 - 12:53

La terre sous les bottes des deux hommes trembla, d’abord tout doucement puis, de plus en plus fort. Une véritable secousse agitait maintenant le sol, qui se soulevait en ligne droit jusqu’aux chasseurs. Plusieurs éclats de terre et de roche volèrent dans les airs sous la pression de l’attaque, et l’onde de choc qui se propageait sous la surface explosa en un geyser de terres et de plantes, arrosant les deux types. Thalek Mustrum retira la grande épée à deux mains qu’il avait plantée dans le sol afin de générer l’attaque terrestre. La lame large et plate de Zweihander était recouvertes de chaines, et l’arme était aussi impressionnante que son porteur à la carrure imposante. Sans perdre de temps, le rôdeur roux fila en avant, l’épée à deux mains tenue à l’horizontale. Il percuta l’archer de plein fouet, l’envoyer s’écraser contre un arbre. Perdant connaissance sous le choc, le troufion glissa le long du tronc. Sur le flanc de Thalek, l’autre voulut riposter en dégainant une épée courte mais le rôdeur saisit son poignet et, d’une torsion, lui fit lâcher l’arme. La poigne de Thalek ne s’adoucit pas pour autant, et il continua de serrer de plus en plus fort jusqu’à ce que sa victime tombe à genou dans un grognement de douleur. Un craquement sinistre se fit entendre et Thalek lâcha enfin prise, laissant son adversaire contempler sa main qui pendait mollement en un angle bizarre ; le poignet était sans doute cassé.

« Qu’est-ce qui vous prend ? » réussit à siffler l’homme malgré la douleur. « Cette fille est une voleuse ! Nous ne faisons que notre devoir ! »

« Tais toi. Et quand bien même ! Même si c’était effectivement une voleuse, cela ne vous donne pas le droit de la tirer comme un lapin. »

L’autre voulut rétorquer mais, devant le regard dur de Thalek, préféra ne rien dire. Le Rôdeur l’attrapa sans ménagement par le col et le précipita aux côtés de son compagnon inconscient. Il jeta leurs armes loin d’eux et, sortant une cordelette de sa besace, les attacha tout deux contre le tronc de l’arbre.

« Je m’occuperai de vous plus tard. »

Puis il ramassa Zweihander, qu’il remit à sa place dans son dos, et se précipita aux côtés de Miel. Thalek supervisant les activités de la brigade forestière à Halure et alentours, il patrouillait souvent dans les bois de Quoi, qu’il avait appris à connaître. Et depuis sa première rencontre avec la femme sauvage au doux nom de Miel, il avait augmenté la fréquence de ses errances dans les parages, ravi à chaque fois qu’il pouvait passer un peu de temps avec ce curieux petit bout de femme. Et quand il avait vu le danger qu’elle encourait, il avait senti –chose rare chez ce colosse tranquille- la colère l’envahir et il avait bondi à son secours. Maintenant, il s’approchait doucement d’elle, son habituel doux sourire sur les lèvres pour essayer de ne pas trahir son inquiétude.

« Tout va bien Miel. C’est moi, Thalek. Les méchants ne peuvent plus te faire de mal. Laisse moi t’aider. Comme la dernière fois, tu te souviens ? »

Il lui montra sa large main, paume ouverte, mimant la première fois qu’il l’avait rencontrée et où il l’avait guérie d’une coupure. Mais en ce jour, la jeune femme était dans état bien plus grave : si la blessure à l’épaule n’avait rien de critique, la flèche fichée au niveau de la taille était bien plus inquiétante. Le rôdeur posa doucement une main sur l’épaule touchée, laissant s’écouler le mana de la terre pour un arte de premiers soins. La plaie se referma, guérie, et Thalek espérait que cela les mettrait tous deux en confiance pour la suite. Il sortit un couteau de sa ceinture et coupa une lanière de cuir dans cette dernière. Il la porta à sa bouche, et fit comme s’il la mordait de toutes ses forces. Il la mit ensuite dans les mains de Miel, l’exonérant à faire de même.

« Pour avoir moins mal. » expliqua-t-il sans trop savoir si elle comprenait. Puis il sortit la petit flasque d’alcool qu’il avait toujours sur lui afin de traiter diverses blessures, et en versa sur la plaie, autour de la flèche. Heureusement, celle-ci ne s’était pas enfoncée profondément ou avoir touché une artère, ce qui devait permettre de l’ôter sans causer de dommages supplémentaires. Afin d’éviter à Miel de s’agiter plus que nécessaire et de s’inquiéter, il retira l’objet d’un coup sec. Il comprima aussitôt la blessure d’une de ses larges mains, en appelant une fois de plus au mana de la terre. Il le sentit couler en lui, tirer des forces mêmes de la forêt, et se déverser en Miel. L’arte de premiers secours permit à la plaie de se refermer grossièrement et de projeter une vague d’énergie revigorante dans le corps de la jeune femme.

« Du calme. Tout va bien. »

Il vida l’une des bourses de cuir accrochées à sa ceinture dans sa main, y déversant l’équivalent réduit en poudre d’un mélange de plantes médicinales. Tous les rôdeurs apprenaient à se servir de la nature pour soulager les maux et guérir les blessures, et Thalek ne faisait pas exception à la règle. Il répandit la poudre sur la plaie de Miel, et la substance commença son œuvre, aidant à la cicatrisation des tissus. Cela devait certainement piquer, mais rien de comparable avec l’alcool et l’arrachage de la flèche.

Enfin, Thalek s’accroupit, ramenant ses deux grandes jambes contre son torse, et sourit à Miel :

« Ca devrait aller, maintenant. »
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Miel : Qui si frotte si pique

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