Eloher Winderebeth

Sujet: Re: Un mois plus tard Lun 12 Avr 2010 - 12:49

Cixi eut un léger rire suite à sa petite plaisanterie

Si tu veux jouer sur les mots, il faut dire alors que "nous allons avoir un mariage du tonnerre de feu" non? et elle lui lança un regard amusé avant de l'inviter à s'assoir dans le fauteuil et de se mettre sur ses genoux

J'ai du mal à croire que la semaine prochaine, nous serons mariés... et elle se cala doucement dans ses bras, profitant de ce petit moment de tranquillité. C'était l'avantage d'Eloher, ce n'était pas une ville krityenne alors elle n'avait pas cinquante gardes toujours sur le qui vive pour assurer sa sécurité.

Ils discutèrent un peu des derniers préparatifs du mariage, en particulier de la disposition de leurs invités. Cixi ne savait pas si elle devait placer en priorité les membres "importants" pour la communauté krityenne, ou les membres importants pour elle... car dans le premier cas, les Andùrin, les Ronanin et les Roskts seraient placés devant, et dans le deuxième cas, la famille d'Ysy, Ynia et Schwann ainsi que le reste de sa famille... Elle avait choisi finalement la deuxième option, persuadée qu'Ulriel, Caleb ou Vladrik comprendraient que c'était son mariage avant d'être un rassemblement politique.

Il se faisait tard et ils avaient une longue journée qui les attendait. Ils allèrent donc se coucher. Cixi avait l'impression que parfois, Calëtaura semblait plus calme maintenant qu'il s'était habitué à dormir à ses côtés, mais il lui arrivait encore d'avoir des accès de nervosité au moment où elle se blottissait contre lui, signe de son impatience...

Elle sourit doucement lorsqu'elle posa sa main sur son torse, comme elle le faisait chaque soir où ils dormaient ensembles. Le lendemain, elle devrait repartir pour Myorzo, au moins pour la matinée avant de partir pour Temza après le déjeuner. Elle avait quelques détails à régler là bas avant de se rendre chez Meirina...

Bonne nuit mon amour...

Sujet: Re: Un mois plus tard Lun 12 Avr 2010 - 13:41

Le guerrier déposa un dernier baiser sur le front de Cixi en lui susurrant avec douceur :

- Bonne nuit ma chérie...

Son bras enlaçant Cixi comme toujours, il ferme les yeux et ne put s'empêcher de chercher Rheed mentalement. Il trouva les pensées de son dragon tournées vers un rêve étrange où il dévorait un hyppogriffe...

* Rheed ?
- Hum ? Qu'y t-il Kaldoreï ?
- Bonne nuit...
- ?
- Luvernn ne te souhaitait jamais "Bonne nuit" ?
- Non...
- Je... Pardonne-moi.
- ......... Bonne nuit. *

Le krityen sourit puis se laissa aller. Demain sera une journée chargée. Il va tenter d'aller voir Eldiir et Endurim, et c'était quelque chose qui le préoccupait beaucoup. Sans compter que les enterrements de vie de garçon et de jeune fille se passaient demain aussi. Il faudrait qu'il soit reposé. Il décida donc de ce forcer à arrêter de penser et il sombra légèrement vers le sommeil.
Cixi bougea légèrement à ce moment là, blottie contre lui ainsi. Calëtaura ne put s'empêcher de sourire et de rougir dans le noir. Sa présence était si apaisante... Et ainsi, notre couple national de krityens finit par s'endormir lentement...

* * *

Sujet: Re: Un mois plus tard Mar 13 Avr 2010 - 7:59

Une fois rentrés, le Don avait salué Calëtaura, et il avait désellé son hippogriffe. Après un petit nettoyage rapide (brossage, et rafraichissement), il le laissa aux écuries. Il flatta un peu l'encolure d'Enyo, et se dirigea vers la taverne. La, il entra sur un tas de personne qui frétillaient d'impatience devant le bar. Quand le Don entra, ils vinrent tous vers lui avec la charte des Guildes, et leurs formulaires respectifs. Le Don les calma d'un signe, et alla vers une table où il reçut chacun d'eux tour à tour, après leur avoir payé une consommation : Il était à peine rentré qu'il devait recommencer les négociations.

Une fois tout ce petit monde passés, il s'étira sur la banquette, et recommanda une bière avec du saucisson à l'un des serveurs d'Ysy, serveurs qui étaient toujours très déstabilisés en sa présence : bah ils feraient comme Glab; ils s'habitueraient.

Sujet: Re: Un mois plus tard Mar 13 Avr 2010 - 12:34

Ysyhteha avait sentit le retour du Don par Merius, l'avantage d'avoir un esprit avec soi. Mais il était occuper avec les autres guildiens et elle dut patienté encore plus. Elle faisait déjà les cents pas, et foudroyait du regard toute personne essayant de savoir ce qu'elle avait. Quand il fut enfin libre, elle se précipita vers lui. Avec un regard comme si il avait fait une bêtise et qu'il allait se faire enguirlander. Mais rien n'en fut, elle était un peu stresser en fait et elle devait essayé de se calmer mais rien n'y fit. Elle s'assit à coté de lui, et comme la soirée était avancé, ils étaient au calme. Sans personne autours et le regard d'Ysy montra clairement qu'elle ne voulais pas qu'on les déranges.

Le milord sachant ce qu'il allait se passer vient quand même défié la colère de sa petite fille et salua le Don. Il repartit aussitôt après quelques paroles de politesse. Ils pourraient parler philosophie plus tard. Ysy fini par se retourner vers Estrello, libérant enfin ce qu'elle avait sur le cœur.

Écoute, je sais grâce au milord ce que vous faites pendant les enterrements de vie de garçon ! Et ... Et bien ca me fait pas plaisir par ce que je suis jalouse voilà c'est dit ! Je sais que je peut pas te l'interdire, mais rien de penser qu'à l'idée qu'une autre se trémousse devant toi me rend malade !

Alors même si je sais que tu m'es fidèle ca n'arrange rien du tout ! Et je déteste ressentir de la jalousie ...

Elle fit une petite moue et se blottit dans ses bras, elle n'avait pas très envie qu'il y aille. Elle se disait que finalement les femmes étaient beaucoup plus sage que les hommes. Elle en soupira.

Sujet: Re: Un mois plus tard Mar 13 Avr 2010 - 13:31

Le Don sourit

Premièrement, rien n'est dit qu'il y aura un quelconque "trémoussage".

Ensuite, sans te faire la morale, la jalousie est l'un des pires défauts affligés aux êtres vivants. La jalousie mène à la peur, la peur à la colère, la colère à la haine, la haine au Chaos, et ensuite, tu te retrouve avec la même face que l'espèce de débile que j'ai tué la dernière fois...

Le Don tourna la tête.

Et même si tu en as pas très envie, j'irais à cette soirée. Et Zephyra ne sera pas avec moi, sinon, tu vas me coller Merius aux fesses pour qu'il me flic. Si tu es jalouse, mois je suis amoureux de la liberté. Certes la liberté des couples est plus réduies, mais tant que je ne fais rien qui porte atteinte à notre relation, je ne vois pas pourquoi je devrais avoir un flic volant sur les épaules.

Estrello savait ses paroles dures, mais il savait aussi que le seul moyen de convaincre Ysy était de la marquer, et éventuellement d'aller au contact. Il n'était pas du style à aller plus loin que regarder si effectivement il y avait des... krytiennes qui se trémoussaient...

Et accessoirement, vu comment les Windwaker, sauf quelques rares exceptions, sont coincés niveau rapports avec les humains, je ne pense pas que ce sera bien méchant...

Sujet: Re: Un mois plus tard Mar 13 Avr 2010 - 13:49

Ysyhteha sursauta et fini par lui lancer un regard de colère. Décidément il ne l'écoutait jamais. Elle se releva assez pour qu'il voit bien sa tête, et qu'elle n'ai pas à hausser la voix.

Comme d'habitude tu ne m'écoute jamais Estrello ! Je t'ai dit que je ne voulais pas que tu y aille ? Non ! De plus est ce que je t'ai dit que j'allais te coller Merius au fesse ? Non plus ! Et encore pire tu vient d'insinuer que je te flic sans arrêt !!! Là c'est impardonnable Estrello.

Elle se détacha de lui le regard remplis de déception. Il la connaissait si mal était ce une bonne idée qu'ils ... Non elle préféra stopper cette pensée car son coeur se mit à saigner.

Je t'ai toujours accordé de la liberté, je ne t'ai jamais ennuyé avec ma jalousie car j'en avais pas ! Et n'ose pas me dire que tu aimerais qu'un autre homme se trémousse devant moi ! Là est toute la différence. Je suis déçu de voir que tu me connais si mal ... Tu peut être certain que nous ne nous coucherons pas ensemble avant un sacré moment !

Sur ces mots elle se leva et partit vers sa chambre à elle, même si il n'y avait plus de lit, un fauteuil confortable fera l'affaire. Il venait d'insinué la pire des choses à ces yeux, faute, qu'elle détestait par dessus tout. Elle n'était pas d'habitude jalouse mais personne n'aimait l'idée qu'une autre femme se trémousse devant son chéri.

Sujet: Re: Un mois plus tard Mar 13 Avr 2010 - 14:10

Le Don ne se leva pas : il disparut et se posta devant la chambre d'Ysy. Lorsqu'elle arriva, il sortit de l'ombre, adossé contre un mur. Malgré la froideur de ce qu'il disait, le Don était toujours calme, mais son ton, sans équivoque.

Il faut que tu t'avoues la vérité : tu ES jalouse. Les femmes qui me regardent, tu les dévisages comme des zombies, chaque fois que je fais un truc, Merius t'en avertit, puisque Zephyra le sent te dire que j'arrive ou que je pars; tu vas me dire un jour que tu te méfies d'Ellicia aussi? Parce que nous avons eu une relation avant?

Quant à moi, puisque tu l'as souligné, je n'ai jamais rechigné, ni même levé un sourcil quand un homme te regardait : l'exemple même est la déclaration de Protos : suis-je allé le tuer pour ce qu'il t'avais dis? Lui ai-je fait la moindre réflexion alors qu'il te dévorait du regard? En un mot; jamais.

Enfin, tu n'as pas besoin de le dire pour que je le sente : ta parole, ton expression, tes yeux : tu es un livre ouvert ; tu ne veux pas que j'y aille, mais tu t'y résignes. Comme on dit, c'est la vérité qui blesse : si tu es blessée quand je dis que tu es jalouse... Je te laisse tirer les conclusions : je suis beaucoup trop fatigué et contrarié avec l'administration des Guildes pour en plus argumenter sur le fait que les filles qui se trémoussent ne font que m'amuser et non m'exciter.

A bon entendeur...

Le Don disparut dans une fumée blanche, balayée par un coup de vent. Il réapparut comme si de rien n'était dans la taverne, à son ancienne place. Il régla sa consommation, et sortit, se dirigeant vers la tour d'alarme.

Une fois au pied de celle-ci, il sourit. Il sortit ses mitaines de cuir, et commença à escalader la paroi. Cela lui semblait facile, et il arriva en haut assez vite.

Il s'assit sur "sa" gargouille et s'adossa à la balustrade, laissant son pieds gauche dans le vide, rentrant dans son sommeil éveillé, où il écoutait la douce mélodie des courants d'air.

Et bien petit homme? Fini le grand amour?

Le Don sourit sous les paroles de Zephyra.

Je ne sais pas Zephyra... Si je viens ici, c'est pour écouter plus sage que moi, et apprendre.

Alors écoute le vent petit homme, il te calmera et t'instruira...

Et en effet, le souffle le calma, et son chant l'instruisit.

Sujet: Re: Un mois plus tard Mar 13 Avr 2010 - 16:40

Ysyhteha fulminait encore plus. Mais après qu'il partit elle allait devoir ce calmer sous peine de lui envoyé un sort douloureux à un endroit précis de son anatomie. Elle se calma d'abord avant de se diriger vers la tour d'alarme. C'était son coin à lui, donc elle était certaine de le trouver là bas. Merius c'était tut et se contentait de calmer son hôte avec des ondes apaisante et elle l'en remercia.

Elle grimpa tout en haut de la tour et y aperçu Estrello. Elle attendis qu'il descende de lui même. Parfaitement calme, sa colère était maitrisé. Là encore, elle pouvais dire merci au Milord. Elle croisa les bras pour avoir une "discution" avec lui.

Sujet: Re: Un mois plus tard Mar 13 Avr 2010 - 16:47

Le Don sentit Ysy en bas sans même ouvrir les yeux. Il décala sa tête et la regarda, sans daigner descendre... Il se remit ensuite dans son ancienne position, et attendit.

Sujet: Re: Un mois plus tard Mar 13 Avr 2010 - 17:36

Ysyhteha l'observa un instant. Il avait repris sa position initiale, mais il l'écoutait. Elle resta les bras croisées et prit le ton le plus calme mais ferme possible.

Tu as dit beaucoup de chose et certaines sont fausse. Tu es contrarié ? Moi aussi figure toi. Je suis contrarié car tu penses que je te flic. Hors je te rappelle que je sais quand tu es pas loin car Merius ressent de la joie à l'idée de voir sa sœur. C'est de même pour Polaris. Cela dit pour en revenir à notre sujet. Non je ne suis pas jalouse d'Ellicia et je ne le serai jamais. Sauf que je trouve qu'elle danse super bien m'enfin passons. Pourquoi je serai jalouse de tes anciennes conquêtes ? C'est stupide et pas dans mon caractère tu le sait très bien. Enfin ca serai comme si tu était jaloux de mes ex amants. Complètement idiot.

Alors oui, je foudroie du regard les femmes qui te dévorent des yeux et c'est normal ca fait partit du jeu tout comme de mon caractère. Je les empêches d'aller trop loin. Même si tu ne les regardes pas ou les repousses. Je ne vais pas plus loin et elles non plus. Et bien sur que je me "résigne" à te laisser aller la bas ! Ca fait partit des concessions que l'ont fait dans un couple ! Si j'étais vraiment jalouse je t'empêcherai de vivre et je n'aurai pas supporter que tu soit Don.

Hors je en fait rien à ce que je sache ? Je sais que tu me reste fidèle et toi aussi tu sais à quel point je t'aime et je te suis fidèle. J'accorde beaucoup d'importance à ta liberté parce que je sais que tu en a besoin. Mais tu peut au moins me rassurer moi quand je te fait part d'une de mes angoisses non ? Un simple "mais chérie je serai sage promis" aurait largement fait l'affaire. Rien de plus rien de moins.

Ce qui m'énerve c'est que tu pense que je suis trop jalouse et que je ronge mes freins constamment. Ce qui est faux. Je te fait confiance, mais je n'aime pas l'idée de te savoir entouré de femme qui se trémoussent et compagnie ! C'est normal quand même ! Je suis honnête avec toi en te le disant. Enfin monsieur à envie d'avoir raison et tu ne m'écoute même déjà plus, mais je t'ai au moins dit ce que je pense.

Ysyhteha descendit de la tour et se dirigea vers le lac. Une fois là bas, elle se mit à s'entrainer pour ses sorts de feu. Concentrer elle essaya de noyé sa peine et son chagrin dans la pratique de sort.

Sujet: Re: Un mois plus tard Mer 14 Avr 2010 - 7:53

Le Don décida de ne pas poursuivre la discussion, puisque cela mènerait à un conflit sans fin, car aucun d'eux ne lâcherait le morceau. Il décida donc de laisser passer l'orage. Il se leva et sauta dans le vide, sifflant en même temps. Il attérit sur le dos de son griffon Cénari, et fila vers le lac. Là il aperçut Ysy en train de pratiquer ses sorts de feu. Il sourit.

Décidément, je vais la croiser tout le temps on dirait...

Il alla un peu plus loin en forêt, et se posa. Cénari se mit à distance, et le Don resta debout, fermant les yeux. Un vent frais se mit à souffler autours de lui. Zephyra apparut, elle aussi détendue et ses yeux de dragonne fermés. Ensemble (Zephyra d'une manière particulière), ils entamèrent les mouvements de la gestuelle des assassin, enchainant les poses. Des courants d'air, portant des feuilles et des fleurs, suivaient leurs mouvements. De loin, on aurait pu croire que les feuilles étaient animées...

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