Le reste de la carte

Ysyhteha était repartit dans sa chambre, laissant Calëtaura seul avec Cixi, ils en avaient bien besoin. Elle retourna dans sa chambre, légèrement inquiète pour Lindorie, mais bien plus pour Cixi. Elle mit les plats dans l'assiette pour Lindorie et fini par l'appeler par la fenêtre.

Lindorie ! A table !

La petite fille était encore en train de jouer avec le dragon et riait encore plus quand se dernier lui léchât le visage. Elle était très contente quand il blottit son nez sur son visage. Elle trouvait sa si chaud et agréable. Elle fit une moue un peu triste, mais elle devait aller manger, son ventre gargouilla à ce moment là.

Désoler mais je doit aller manger moi aussi. Tu sais, les cactus c'est pas très bon pour toi, mais je crois qu'il y a d'autre monstre plus loin, avec de la chair, de la vraie.

La petite fit un énorme bisous sur le museau du dragon avant de s'éloigner de lui faire de grand signe d'au revoir avec sa main. Elle monta quatre à quatre les marches et apperçut Ysyhteha qui l'attendais dans l'encadrement de la porte. Elles s'installèrent correctement dans la chambre et commencèrent à manger tout doucement. Lindorie lui expliquait ce qu'elle avait fait avec le dragon et que lui aussi il était cool.

Calëtaura ne réussit pas à sourire. Sa colère intérieure était trop grande encore. Il se contenta de lui caresser le visage avec son pouce et de lui répondre avec ce ton dénudé d'émotion. Tout cela le trahirais devant Cixi et il allait être obligé de lui dire...
Le simple fait de penser au fait de lui mentir en ne lui disant pas ses intentions commençait déjà à lui brûler le poignet.

- Non, tu n'as pas dormir longtemps. Je pense que ton esprit à dut participer à te faire recouvrer tes forces plus rapidement.

Il tendit le bras pour attraper le plateau repas et l'installer près d'elle. Puis, il répondit à moitié à sa question :

- J'ai quelque chose à régler tout à l'heure avec Ysyhteha. Je te promet que nous n'en aurons pas pour longtemps, mais nous devons le faire.
Mange et repose-toi.

Il fit comme si de rien n'était et toujours sans le moindre sourire, il approcha un peu plus le plateau de sa femme...

Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo

Cixi regardait avec inquiétude son mari... elle décida cependant de faire ce qu'il disait et de lui faire confiance. Elle baissa cependant la tête, elle prit une première bouchée de la salade de poulet qu'on lui avait ramené, mais elle avait un regard triste. Calëtaura lui cachait quelque chose... son poignet la brûla à cause du doute, elle se ressaisit alors et la douleur diminua.

Elle leva les yeux, voulant dire quelque chose, mais aucun son ne sortit... ses lèvres restèrent ainsi, entrouvertes sans que le moindre souffle ne se manifeste. Puis elle détourna le regard pour se concentrer sur son assiette. Elle n'avait plus faim, mais quelque chose lui disait que Calëtaura irait mieux si elle mangeait, alors elle se força.

Elle repensait encore à tout ce qui s'était passé, la mission se déroulait plutôt bien jusqu'à ce que cette maudite classe débarque, mais elle n'en avait pas parlé à son mari, il ne savait donc pas... quoi que, il avait dit avoir à faire quelque chose avec Ysy... elle secoua alors la tête, non... elle n'aurait pas pu lui raconter ce qui s'était passé, elle devait être occupée à régler cette histoire d'enseignante... peut être un problème avec le fait que le Premier Intendant ait quitté son poste trop précipitamment? Mais que venait faire Ysy dans cette histoire alors? Elle dut passer un doigt sur sa tempe, fermant les yeux pour contenir un mal de crâne.

Elle prit une dernière bouchée de sa salade et la rejeta sur le côté... n'osant toujours pas regarder son époux dans les yeux, persuadée au final que tout était sa faute

Je n'ai plus faim... je crois qu'il faut que je dorme encore un peu...

Sans même le regarder, elle s'allongea et se tourna sur le côté, de façon à tourner le dos à son mari, s'enroulant dans les couvertures et prenant une position foetale pour contenir sa peine... elle ferma les yeux, se concentrant pour ne pas éclater en sanglot... son coeur était lourd, elle se concentrait pour avoir seulement confiance en lui et rien d'autre, mais c'était tellement dut lorsqu'elle sentait qu'il lui cachait quelque chose...

Elle se mua dans le silence, serrant les dents pour ne pas sangloter et fermant les yeux avec force pour ne pas pleurer, contrôlant sa respiration, jusqu'à ce que le sommeil la gagne à nouveau...

Calëtaura soupira lorsqu'il sentit l'aura de Cixi s'endormir. Persuadé qu'elle était totalement inconsciente et dans un sommeil profond, il chuchota pour lui-même en fixant ses yeux fermés :

- Je te demande pardon ma chérie. Je sais que tu es contre le meurtre, mais je ne peux pas laisser en vie la personne qui à failli jeter ma femme dans la gueule de la mort. J'espère que tu me pardonnera...

Il inclina la tête vers le matelas et il resta ainsi pendant toute la fin de l'après-midi, attendant qu'Ysy vienne le chercher...

Le soir commençait à tombé sur Mantaic. Aussi impassible que le reste de l'après midi, Ysyhteha avait fini par raccompagner Lindorie chez elle, ses parents comprenant qu'elle ne serai pas là avant plusieurs jours, voir semaine, lui laissèrent la petite. Elles étaient donc partit se balader dans Mantaic. Mine de rien et l'air innocent, elle demandait à sa fille se qu'elle savait de ses professeur à l'école. Elle lui fournis de précieux renseignement, dont notamment que la maitresse et le directeur, se promenait souvent le soir après manger. Une fois rentrer, elle l'a fit manger et elle la coucha après avoir encore beaucoup discuté. Maintenant que la petite dormais profondément elle put se préparer.

Elle réajusta sa tenue, un simple bandeau court qui recouvrait sa poitrine, et une jupe des plus légère mais plus longue sur l'un des cotés. Le tout dans un noir intense. Ont pouvais voir que sa peau était bronzé, signe qu'elle prenait souvent le soleil. Sur ses bras étaient apparut deux marques rouges autour de ses bras.

Elle frappa à la porte, et attendis que Calëtaura ouvre. Il avait devant lui, une femme métamorphosé, rien à voir avec la gentille guildiene de l'après midi. Elle recula de quelque pas silencieusement pour qu'il avance, elle tendis les bras en avant et caressa ses bras d'un geste doux, mais utile. Des marques bleu semblable aux siennes si ce n'est la couleur. Elle parla peu mais assez utilement.

Un "au cas où", ca protège de toute attaque d'eau. J'ai le même pour le feu ... Par ici ...

Au bout du couloir se trouvait une fenêtre assez large, assez pour passer chacun leur tour sans que ca gêne le guerrier qui était plus massif qu'elle. C'est vrai qu'à bien y regarder, sa taille était très fine, presque maigre. Normal qu'on doute de ses capacité physique. Elle ouvrit la fenêtre, le souffle du vent ne sembla même pas se faire sentir. Aussi étrange que cela puisse paraitre, l'obscurité semblait toujours caché leurs visage, cadeau des esprits ou du destin qui sait vraiment. Enfin au lieu de sauter, vers le bas, elle grimpa plutôt vers le toit à la force de ses bras. Une fois hisser sur le toit de l'auberge, elle attendis que Calëtaura fasse de même et la suive.

Le guerrier était silencieux. Rheed était toujours posté devant l'auberge pour veiller sur Cixi au cas où. Calëtaura préférait ne dire aucuns mots. En réalité, il ne pouvait pas...
En attendant qu'Ysy vienne le voir, il avait pris soin de méditer pour se concentrer et ainsi activer la volonté de fer. La machine à tuer était dressée. Ysy n'avait encore rien remarqué à cause de l'obscurité, elle devait avoir oublié de le dévisager. Les pupilles de Calëtaura étaient dilatées à leur extrême, symptôme de la volonté de fer. Le fait qu'il ne dise rien en était un autre.

Lorsque la guildienne imposa le sort de protection à l'eau, Calëtaura ne réagit même pas. Il s'en fichait. Avec la volonté de fer, sa résistance était tellement décuplée qu'il était presque invincible. Ne ressentant rien, la douleur d'un sortilège d'eau ne lui ferait absolument rien grâce au déploiement de cet incroyable pouvoir qu'est la volonté de fer. Mais il ne releva pas et il suivit la guildienne jusqu'à la fenêtre.
Heureusement, il était agile pour un guerrier et il portait une armure légère. Suffisamment souple, il imita Ysyhteha pour la rejoindre sur les toits.

Une fois fait, il prit cette fois les devants. Il passa juste à côté d'elle, sans même la regarder. C'était à ce moment là qu'elle aurait put se rendre compte du danger qu'il représentait. la machine à tuer en laquelle il s'était transformé aurait découpé en morceaux la moindre chose qui se dresserait sur chemin. Le regard de Calëtaura était aussi vide que le néant. Ysyhteha avait déjà vu la volonté de fer un certain nombre de fois et toujours sur le visage de Calëtaura. Elle ne pouvait désormais que savoir reconnaître un tel état.
Le guerrier marchait sur le toit vers sa cible : la personne qui à failli causer la mort de Cixi. C'était son but et la volonté de fer lui permettait une focalisation totale sur son objectif. une fois au bord du toit, il attendit simplement. Comme il l'avait dit à Ysy, il suivrait ses directives pour ce soir...

Une fois sur les toits elle remarqua le nouvel état de Calëtaura. Elle lui courut immédiatement après, au bord du toit, il ne s'était pas aventurer plus en avant, mais il allait se mettre à découvert, elle et lui. Elle l'agrippa par les épaules et le tira en arrière, quand il fit un demi tour forcé, il pouvais voir son visage déformer par la colère. Et surtout, il s'était retrouver allonger sur le sol après une nouvelle secousse.

Non mais ca va pas la tête ! Tu veux nous faire repéré ou quoi ?! Tu as oublié que tu était une montagne de muscle ? Calëtaura enlève toi cette volonté de fer ! Crois moi ! Face à des humains aussi faible ont en aura pas besoins !!!

Ses mots étaient chuchoter mais Calëtaura pouvais parfaitement entendre. Ils ne partiraient pas tant qu'il ne se serai pas calmer et enlever cette stupide volonté de fer, ce n'était pas le moment. A califourchon sur lui, elle glissa sur le coté très doucement, évitant que leurs ombres de soit répérer. Elle scruta l'horizon pour chercher leurs points de chute et le parcours à accomplir.

C'est bon tu es calmé ? Je te prévient ont ne part pas, tant que tu n'as pas réintégré le mode "Calëtaura" et pas "Boite de conserve au cheveux blanc" !!!!

Le guerrier la regarda de cet air si vide et dénudé de toute émotion. La volonté de fer ne pouvait être désactivée que si elle atteignait ses limites ou si un choc psychologique fort faisait vaciller la concentration de su utilisateur. Aucune de ces conditions n'était présente, Ysyhteha ne pouvait rien faire désormais, il était trop tard. Seule Cixi était capable de le sortir de la volonté de fer contre sa volonté. C'était vain.

L'intendant repoussa Ysyhteha d'un coup simple du bras afin qu'elle ne le gêne pas d'avantage. Il se redressa et se mit accroupit pour finalement lui répondre sans même la regarder, ce regard si vide et monstrueux rivé sur l'école : sa cible.

- J'ai besoin de ce pouvoir pour éviter que mes sentiments personnels ne prennent le dessus sur moi. Regarde-toi : ta colère obscurcit ton jugement. Si je ne garde pas cette volonté, je risque de tuer tout le monde là-bas et cela causerait bien des problèmes. Laisse-moi contrôler mon corps comme je l'entends et contente-toi de me guider selon tes plans.

Cela avait été dit sur un ton si plat que s'en était peu crédible. La réponse perdait tout son sens sans intonation. La volonté de fer était vraiment une chose terrible. Mais le guerrier en avait besoin pour se contrôler. Si sa colère explosait, il ferait un massacre et il en était hors de question. Afin d'éviter les risques, ne faisant pas confiance à sa capacité de maîtriser ses émotions dans de pareilles circonstances, il avait donc décidé d'inhibé son cœur de tout sentiments pour atteindre son objectif sans être gêné : tuer cette institutrice.

Non ma colère est diriger vers une seule personne ! Contrairement à toi, je maitrise parfaitement mes sentiments !!!

Et c'était vrai, pour elle, il n'y avait que deux fautifs : Le directeur et l'institutrice. Ces deux là mijotait quelque chose elle en était certaine. Seulement elle ne savais pas quoi. Elle soupira doucement et le regarda droit dans les yeux. Une caresse maternelle vient se poser sur sa joue avant de lui faire une pichenette sur le front.

Très bien espèce de tête de mule ! Suit moi sur les toits et tout ira bien. Et ... Tache de te faire plus petit !

Si l'envie de tuer cet homme n'était pas dès plus forte, elle aurai rajouter un sourire moqueur à Calëtaura en prime. Au lieu de ca, elle fit demi tour et offrit pour seule vue, son dos à Calëtaura pendant quelques temps. Tout les deux, telle des ombres de la nuits, se dirigèrent silencieusement sur les toits des maisons. Ysyhteha montrai à Calëtaura comment positionné ses pieds pour ne pas que les tuiles fassent le moindre bruit. Après de longue minutes, ils arrivèrent devant une sorte de grande place mais plutôt étroite. Deux personnes plutôt connue du duo improbable, semblaient discuté entre elle.

Oh comment je vais faire maintenant ... J'aimais tellement ses enfants ...

Je sais mais je ne peut pas vous réintégré à cette classe, pas maintenant ... Vous comprenez ... C'est à cause de la cheffe krytiene, si ils apprennent que je vous ai garder ... Il viendrons regarder de plus prêt et ...

Oui, oui je sais, et ils découvriront le pot au rose je sais ... Mais que vais-je bien pouvoir leurs dire ? Si ils savent ca, ils me ...

Chut ! ont pourrais nous écoutez .... Pas ici ! Séparons nous, retrouvons nous devant l'oasis.

(Hrp : Ont est actuellement presque au centre de la ville )

Ysyhteha y vit alors là leurs chance de les tués séparément. Elle s'approcha de Calëtaura pour murmurer à son oreille.

C'est bien ce que je pensait, ils font partit d'un groupe étrange ... Pas le temps de savoir pourquoi ils en voulaient aux enfants ... Amuse toi bien avec elle ...

Elle parlait de l'institutrice, qui déjà se dirigeait vers une autre direction de la ville, en réalité, elle allait emprunté le chemin sud pour retourné à l'oasis, (Plein d'fruit de l'eau d'source du fun T.T désoler fallait que ca sorte) tandis que le directeur emprunterai le chemin nord. La guildiene murmura encore quelque mots en posant sa main sur l'épaule de Calëtaura.

Retrouve moi avec son cadavre à l'oasis quand tu auras fini. Ont ensevelira les corps là bas.

Alors que sa cible semblait filer vers le nord, Ysyhteha fit quelque pas vers le sud, avant de faire demi tour pour courir dans la bonne direction. Elle sauta aussi agilement qu'un chat, et se retrouva sur un autre toit. Elle suivit pour sa part la silhouette du directeur ...

Le guerrier acquiesça d'un signe de tête avant de bondir comme une panthère vers le sol laissant Ysy traquer sa propre proie. Il atterrit comme un félin sur le sol avant de partir à la poursuite de l'institutrice. Il pouvait sentir l'aura de cette dernière. Son esprit focalisé sur sa cible il la traquait en marchant de ce pas déterminé et rapide; le regard rivé vers la silhouette au loin.

En plein ruelle, il porta sa main à son épée et il la tira du fourreau d'un simple mouvement rapide. L'institutrice bifurqua au coin d'une autre ruelle et Calëtaura accéléra le pas pour la rejoindre. Il ne tarda pas à arriver à seulement quelques mètres d'elle...
C'est au tournant lorsqu'il apparut qu'il s'arrêta : elle s'était retournée et elle le fixait avec un air inquiet. Elle venait de le repérer. L'heure n'était plus à la discrétion. Elle commença à courir. Le guerrier partit à sa poursuite a toute allure. L'institutrice ne faisait pas le poids face à la vitesse légendaire du dragonnier de Myorzo. Dans la longue ruelle, il la rattrapa en quelques minutes et il se jeta sur elle pour la plaquer au sol. Là, il posa un genou sur le milieu de la colonne vertébrale de l'humaine et de sa main libre il lui attrapa les cheveux pour lui tirer la tête en arrière et ainsi voir son visage. Pétrifiée par la peur et incapable de faire sortir le moindre mot de sa bouche, la jeune femme se contentait d'observer le visage si inexpressif de son agresseur.

Calëtaura glissa la lame de Giliath sous la gorge de sa victime et il approcha ses lèvres de son oreille pour lui dire de la manière la plus impassible qu'il soit :

- Ton seul crime est ta simple existence.

Et il l'égorgea d'un mouvement rapide. Le sang se répandit au sol dans une giclée étouffant un cri potentiel et ôtant la vie de l'humaine. Le guerrier lâcha alors la tignasse du cadavre, laissant la tête tomber rudement au sol. Il tira un morceau de tissu pourpre de sa ceinture et il essuya sa lame avant de ranger le foulard puis son épée au fourreau. Il arracha alors un morceau des vêtements du cadavre pour l'enrouler autour du cou tranché de l'humaine. Après avoir bien prépare le colis, il le plaça sur son dos et il se plaqua dans la première ruelle.

Tel une ombre fossoyeuse, il emporta sa victime jusqu'au point de rendez-vous, près de l'oasis ou devait le retrouver Ysyhteha.

En réalité Ysyhteha se trouvait déjà là bas. Tendis que Calëtaura s'occupait de l'institutrice, Ysyhteha avait opter pour l'idée de laisser le directeur se rendre de lui même là bas. Elle accéléra sa vitesse de course pour dépasser le directeur et sauta au pied du lac. De là, elle opta pour une technique de combat tout à fait inhabituelle ...

Musique d'ambiance

Elle s'avança en avant du lac, plongeant ses pieds, puis jusqu'à ses mi mollets dans l'eau. Une fois bien installer, elle s'adossa contre l'un des palmiers d'eau qui émergeait du lac. Elle attendis patiemment qu'il arrive. Quand elle vit son ombre approcher, elle pencha son corps en avant, et plongea ses mains dans l'eau. Quand il fut visible et arrêter de la voir ici, elle releva son corps dans une cambrure des plus provocante, la vision de ses cheveux passant de l'avant à l'arrière de sa tête, jetant de l'eau un peu tout autour, était magique et éblouissant. C'était pile ce qu'elle voulais. Elle lança un regard brulant au directeur, c'était si facile de jouer la comédie. Le pauvre bougre n'allais rien voir venir. Elle s'avança alors d'un pas les mains croisé dans le dos.

Bonsoir directeur ...

L'homme déglutit avec difficulté et, même si il n'avais pas de col serrer, chercha à se dégager le coup sous l'effet de la chaleur, la guildienne était plus qu'attirante, magnétique même. Il fini par bredouiller, son cerveau n'était plus en alerte, et il se fichait de sa comparse qui devais arrivé.

Bon.. bonsoir made.. mademoiselle ...

Ysyhteha effectua un deuxième pas vers l'homme. Un fin sourire épousa ses lèvres, l'homme en fit de même, légèrement hébété.

Je vous en prie directeur ... Paul ... J'espérais bien vous trouvez ici ...

M..m..moi ?? Mais mais mais pourquoi ?

Ysyhteha eut un petit rire, provoquer par l'excitation de bientôt le tuer, mais pour l'homme c'était un rire des plus attirant, en rien provoqué par la convoitise de tuer. Elle plongea encore ses mains dans l'eau et laissa couler l'eau le long de son épaule et sur ses bras, regardant fixement l'homme/proie d'un regard flamboyant. Il n'avais l'air qu'encore plus troublé, il ne quittait plus Ysyhteha et ses courbes généreuses des yeux. Elle s'approcha encore d'un pas.

Mais voyons c'est évident ! A cause de ce midi !

Oh euh oui, sachez que j'ai renvoyé sur le champs cette maitresse et que j'ai fait en sorte qu'elle ne puisse plus exercer nul part ...

Ysyhteha s'était approché rapidement de lui, elle était maintenant très prêt de son corps et posa un doigt sur sa bouche pour le faire taire.

Chuut ... Ce n'est pas ce que je voulais dire ... Je voulais m'excuser de mon comportement ... Il était vraiment ...Ses lèvres s'approchèrent un peu plus des siennes. Mais alors vraiment ... Ses lèvres s'approchèrent encore plus, et l'homme avait entouré ses bras autour du corps de la guildiene, il n'était pas dur de voir la fièvre qui commençait à s'emparer de son corps, alors qu'Ysyhteha trouvait le contact vomitif.Pas approprié du tout ...

Ses lèvres auraient put facilement s'emparer de celle du directeur, mais fallait pas pousser mémé dans les orties ! Déjà qu'elle avait envie de vomir quand il la tenait dans ses bras. D'un mouvement habille elle s'extirpa de ses bras mais ne lâcha pas sa proie pour autant, elle l'entraina dans l'eau également et le sourire béat et très niais du directeur lui indiquait qu'il n'y voyait vraiment que du feu ! C'était si parfait ! Elle le plaqua contre le tronc du palmier, si quelqu'un risquait un regard dehors il ne verrai que deux personnes jouant à un jeu de séduction ... La couverture parfaite ! Toujours plaquer contre lui, elle releva une de ses jambes en arrière, digne d'un roman d'amour.

Oui je euh ... Je enfin, non, vous savez c'est normal quand euh .. Oui quand ont est parent ... C'est normal après tout. Je euh ... Vous êtes très prêt euh mademoiselle.

Ysy ... Je vous prie, Ysy ...

Elle recommença son petit jeu d'approche avec ses lèvres et s'arrêta aussi brusquement.

Oui et bien Ysy, je euh pfiou, vous savez enfin je veut dire ... Je vous comprend mais euh ... permettez la question, êtes vous aussi proche de tout les hommes que vous croisez ?

Seulement des directeurs très mignons hihihihi !

Elle se mordit la lèvre, et passa sa jambe relever en arrière, en avant. Elle entourai ainsi le tronc et le corps de l'homme devenue rouge tomate.

Oui, je vois ... Donc je suppose que je suis ... votre genre ... Enfin euh oui, vous êtes très séduisante je doit dire et euh ... très directe aussi ...

Vous n'aimez pas ?

Ysyhteha fit une moue des plus faussement triste desserrant son étreinte et se dirigeant un peu plus vers le centre du lac. Le directeur la retient rapidement par le bras, et la fit se retourné contre lui. Cet idiot se croyait séduisant, il croyait vraiment qu'elle pouvais éprouver une attirance pour lui, il allait regretter sa naïveté.

Non ... Non bien au contraire, je vous ai trouvé si belle, si flamboyante ! Dès que je vous ai vue je suis tombé sous votre charme. Je ... Je doit l'avouer malgré le contexte vous savez ?

Oh oui je me doute bien ... C'est souvent l'effet que je produit hihihi ! En fait ... Je ne suis que la mère biologique de Lindorie, vous savez c'est ... compliquer. Mais elle à de bon parent, juste qu'ils n'auraient pas sut taper du poings sur la table contrairement à moi ... Et pourtant mon élément est l'eau vous savez ?

Oh ? Je .. comprend mieux, mais alors vous c'est l'eau ... C'est étrange en vous voyant ont ne dirai pas ...

Ysyhteha eut encore un rire faussement innocent et elle prit le visage du directeur entre ses mains.

Ca vous dirais que je vous montre ce que l'ont peut faire avec de l'eau ?

Je euh ... oui pourquoi pas ... Je suis sure que l'expérience en sera inoubliable.

C'était le bon moment ! Il était à sa merci, il ne craignait pas le danger qui se trouvait devant lui, il était absorbé par sa beauté et son magnétisme. Il allait enfin mourir comme il aurai dut depuis longtemps !!!

Oh oui croyez moi ! Une amie à moi m'avais dit qu'il était "mortel" ...

Et avant même qu'il ne comprenne le danger, elle s'empara de ses lèvres. Non pas pour l'embrasser, mais pour plaquer ses lèvres bien contre les siennes et de lancer son sort : ~Baiser aquatique~, le directeur se contorsionna violemment, il essaya de se dégager de l'étreinte de la guildiene, mais en fait le sort agissait trop rapidement, il était littéralement noyé de l'intérieur. Après cinq minute d'étreinte, il fini par tombé à genoux, il n'était pas complétement mort, il respirait à peine mais pas tout à fait. Elle décida donc de le laisser ainsi, le sable mouvant allait l'achever de lui même. Cependant ... Oui, cependant elle ne put se résoudre à le laisser s'en sortir ainsi. Elle sortit la dague d'Estrello sous sa jupe, et approcha la lame d'abord de la gorge, puis de son torse, elle remonta jusqu'à son épaule et y enfonça d'un coup sec la lame. Il tressaillit, signe qu'il percevait encore la douleur. Cela attisa encore plus l'envie de sang de la guildiene, c'était son coté sombre. Si ont lui en donnais l'opportunité, elle torturait avec un plaisir non dissimuler.

Elle sortit la dague d'un coup sec, le sang ne s'écoula que doucement, signe que l'homme était bien mourant. Les poumons noyés, l'épaule transpercer par une dague, et maintenant ... Un violent coup de dague dans l'entrejambe, arrachant un morceau de l'intimité du directeur. Elle attrapa le dit morceau à pleine main, abandonnant le corps de l'homme quelques instant. Elle passa la barrière de protection de la ville et jeta le morceau au loin, rapidement, des charognards de la nuit vinrent se disputer le tout petit morceau. Elle retourna alors prêt du cadavre du directeur, elle aurait bien continué la torture, mais Calëtaura arriva à ce moment là. Son cadavre à lui sous le bras, signifiant clairement la fin du jeu. Elle eut une moue un peu triste et haussa les épaule, elle rangea la dague après l'avoir plonger dans l'eau brièvement.

Elle traina son cadavre à elle vers une zone sombre du lac, elle ne s'approcha pas pour autant de très prêt et fit signe à Calëtaura d'en faire autant. Elle saisit un bâton qu'elle lança pas très loin, se dernier fut rapidement engloutit dans le sable. Elle sourit très sadiquement et leva un pouce approbateur à Calëtaura. Avec une aisance très dissimuler, elle prit le corps comme un sac de pomme de terre, elle le fit alors basculer par dessus elle, en le jetant presque à bout de bras. Si ont était prêt d'elle, ont aurait put aisément remarquer que tout ses muscles étaient tendue par cette action. Une fois terminer elle le regarda, elle semblait vider de toute son énergie et pourtant elle ouvrit la bouche pour lui parler.

Mission accomplie pour ces deux là, les sables mouvants ne rendrons leurs corps, si jamais ils le font, que dans une, "au moins" bonne dizaine voir douzaine d'année. Ont rentre ?

Les derniers mots étaient emprunt de toute l'innocence et du bon sens commun possible. Elle posa ses mains sur ses hanches et attendis que Calëtaura jette son corps et bouge avec elle jusqu'à l'auberge.

Calëtaura jeta alors le corps sans la moindre émotion. Il regarda ce dernier disparaître dans les sables mouvants. Au fur et à mesure que le corps se faisait engloutir, les pupilles du krityen se rétrécissaient pour reprendre leur taille normale. Les sensations revinrent : la chaleur, la colère, le soulagement, le froid de la nuit du désert, l'air de l'oasis. Les pulsations de son cœur battaient de manière plus intenses. Les frissons revenaient, et il ressentait de nouveau chaque chose. La gangue de glace autour de son âme s'estompa pour laisser place au véritable visage du guerrier. Calëtaura redevenait lui-même, la volonté de fer relâchait son emprise son esprit.

Il poussa un soupire de soulagement et il ferma les yeux en haussant les épaules.
C'était fait. Il venait s'assouvir sa soif de vengeance. Cette institutrice avait mit la vie de Cixi en danger, elle avait payé. C'était une bonne chose de faite. Calëtaura croisa les bras avant de tourner la tête vers Ysyhteha. Il afficha alors un léger sourire en coin en hochant la tête pour enfin lâcher avec son habituel ton désinvolte :

- Je n'aurais jamais cru faire une telle chose à tes côtés.

Sans s'attarder, il lâcha ses bras et il se dirigea vers la taverne avec Ysyhteha. Ils arrivèrent devant Rheed qui leva instinctivement la tête en sentant la présence de son dragonnier. Calëtaura s'arrêta et tourna la tête vers la guildienne :

- Vas te coucher. Je vais rester un peu dehors.

La magicienne n'attendis pas d'explication et elle partie dans sa chambre à l'étage, laissant le guerrier avec son dragon.
Rheed hocha la tête.

* C'est fini kaldoreï ? La vengeance as t-elle apaisé ta colère ? *
- Oui... Cette femme devait payer pour ce qu'elle avait fait.
* Il s'agissait d'un accident selon moi. Tu as agit de façon injuste uniquement parce que tu avais besoin d'un responsable à punir pour exorciser la culpabilité que tu ressentait de ne pas avoir été auprès de ta dragonne alors qu'elle risquait sa vie. *
- Cette institutrice à mis la vie d'une classe entière de jeunes enfants en danger ! C'était une irresponsable dangereuse. Une menace pour les innocents, elle devait être éliminée !
* Qu'as-tu à faire de la vie de ces larves béorcs ? Ta seule et unique motivation était le fait qu'elle avait mis la vie de ta dragonne en danger. Tu ne le supportais pas et tu as sauté sur l'occasion de la première responsable. *
- Vas-tu me reprocher d'avoir tué cette humaine ?
* Oui. Je te le reproche car il ne s'agit pas d'une juste vengeance. C'est un meurtre que je juge injustifié. *
- Tes leçons de sagesse m'importunent Rheed ! Je pensais trouver plus de compréhension auprès de mon propre dragon !
* C'est parce que je te comprends et que je sais pourquoi tu as fait cela que je ne peux pas l'accepter. "protéger et servir", n'est-ce pas votre crédo ? *
- Je protège et je sert les miens. Cixi est ma femme, l'une des miennes. Il est intolérable qu'une sale humaine irresponsable ait mis la vie de Cixi en danger à cause de sa niaiserie !
* Si tu es si sûr de cela, alors elle n'avait pas fait exprès. Vas-tu punir les fautes des inconscients et des faibles d'esprit au même prix que ceux qui agissent en âme et conscience dans le mal ? *
- D'après Ysyhteha, ils manigançaient des choses pas très nettes. Ils ne manquerons à personne et il ne ferons plus de mal désormais.
* Du moment que tu ne regrette rien... Si ta conscience reste tranquille, je n'ai d'autre choix que de m'incliner. *

Le dragon reposa son crâne sur ses pattes avants et ferma ses paupières. Calëtaura gromela quelques trucs incompréhensibles mais la voix de Rheed résonna dans sa tête :

* Je te rappel que j'entends tes pensées. Inutile de chuchoter pour je n'entende pas. *

Cette fois Calëtaura lui envoya un juron en pleine figure avant de rentrer à l'intérieur de la taverne, furieux.
Comment se permettait-il de le juger ? Rheed commençait à lui peser sur le système avec ses réflexions à deux balles et ses reproches. Calëtaura n'en pouvait plus parfois. Énervé comme pas possible, il passa dans la cuisine de la taverne pour aller boire un verre.
Lorsqu'il trouva le placard où étaient rangés les alcools, il fut asse heureux de trouver une bouteille de rhum. Il s'en servit un verre et il le but d'un trait. Il posa le verre un peu trop fort sur l'évier et il quitta la cuisine toujours aussi pensif. Rheed pouvait bien penser ce qu'il voulait : il avait agit en son âme et conscience et n'avait aucuns regrets.

Il poussa alors la porte de la chambre où dormait toujours Cixi. La belle krityenne était si épuisée qu'elle ne se réveillerait probablement pas avant demain matin. Il sourit en la regardant dormir quelques secondes, encore dans l'encadrement de la porte, puis il se décida à entrer. Il referma délicatement la porte pour éviter de réveiller sa femme et il se dirigea directement vers la salle de bain.
Là, il nettoya les quelques tâches de sang sur son armure et sur ses gants afin d'ôter toute preuve de ce qu'il s'était passé cette nuit avec Ysyhteha. Même Cixi ferait mieux de ne jamais savoir ce qu'il c'est passé. Naturellement, il lui dirait si elle lui demandait... Mais il savait que le fait qu'il ait encore assassiné quelqu'un ne lui plairait pas. Elle n'aimait pas qu'il se salisse les mains, autant qu'elle n'aimait pas qu'on supprime la vie d'autrui de la sorte. Mais quelque part, elle savait qu'elle ne changerait jamais son mari, éternel justicier Windwaker fidèle aux principes d'honneur de son clan. Le guerrier passera sans nul doute sa vie à faire justice lui-même dans notre Terca Lumireis et ce genre de situation se répétera sûrement encore souvent.
Certaines choses ne changent jamais...

Calëtaura retira ensuite ses vêtements pour les disposer sur un fauteuil dans la chambre. Il alla alors s'allonger contre Cixi, se glissant dans les draps. Il enlaça le corps de sa femme, respirant son parfum enivrant. Il joignit ses mains sur le ventre de Cixi et enfonça son nez dans le cou de celle qu'il aimait. Les battements du cœur de sa femme le bercèrent alors dans un sommeil toutefois agité par ce que Rheed lui avait dit...

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La nuit était encore sombre et froide aux portes du désert lorsque Cixi se réveilla. Elle avait un poids au niveau de ses côtes et baissa les yeux pour voir le bras de Calëtaura endormi tout contre elle.

Elle soupira un instant, réfléchissant encore à l'après-midi et ce regard froid qu'il arborait... elle réussit doucement à s'extirper de ses bras musclés, elle se leva et se dirigea vers la fenêtre.

C'était une nuit sans lune, elle baissa les yeux et constata qu'elle ne portait qu'un t-shirt, mais cela importait peu, à cette heure-ci, il n'y avait personne et il faisait bien trop sombre pour qu'on puisse la distinguer. Elle regarda le désert, avec difficultés, certes à cause de la pénombre, son regard était, au final plus porté vers le vide.

Elle baissa de nouveau les yeux pour voir Rheed qui avait senti sa présence, ses écailles reflétaient les étoiles, donnant l'impression qu'il scintillait tel un diamant d'ébène. Il lui sembla qu'il avait bougé, l'avait-il salué? Elle ne pouvait pas bien voir. Parfois, elle aurait aimé que le lien qui l'unissait à Calëtaura lui permette de communiquer avec Rheed... mais leur lien ne provenait pas du fait que son époux était un krityen, mais du fait qu'il était son dragonnier, et cela l'excluait de cette relation.

Elle soupira doucement, fermant les yeux alors qu'une brise fraiche souleva ses cheveux. Elle se rendit compte qu'ils avaient encore l'odeur de son sang, elle ne s'était pas douchée... elle eut la chair de poule lorsque la seconde brise souffla, elle réfléchissait, se tenant debout, les mains posées sur la rambarde du petit balcon.

Calëtaura avait eu quelque chose à faire avec Ysy... elle savait que c'était quelque chose qui ne devait pas lui plaire, sinon il lui aurait dit. Son poignet commença doucement à chauffer alors que le doute s'emparait d'elle... Calëtaura et Ysy... qu'avaient-ils bien pu faire?

Elle serra les dents sous le coup d'une violente douleur... son poignet la brûlait au plus haut point et elle s'était retrouvée à genoux, le tenant de son autre main alors qu'elle avait l'impression d'être brûlée au fer rouge... elle ne pouvait pas le voir, mais elle se disait qu'il devait y avoir un trait rouge incandescent au niveau de la marque du serment blanc... elle respira un grand coup puis pouffa de rire... l'espace d'une seconde, elle avait imaginé la scène la plus invraisemblable entre sa meilleure ami et son époux. Chose totalement stupide qui aurait, de toute façon, entrainé la mort du krityen... elle riait intérieurement de sa bêtise, tenant toujours son poignet endolori mais calmé maintenant qu'elle avait récupéré sa raison. Elle resta ainsi, immobile comme une statue pétrifiée par la peur. Même si ce n'était pas cela, il s'était passé quelque chose, quelque chose qu'elle n'aimait pas... elle devait avoir confiance en son mari, elle savait qu'il y aurait toujours des décisions qu'elle n'approuverait pas, mais elle ne pouvait pas non plus l'obliger à être totalement de son opinion. C'était à double sens. Elle devait, elle aussi, accepter ce qu'il était.

Elle respira un grand coup, sentant la brûlure se calmer petit à petit et put lâcher son poignet.

Elle se releva, ses yeux s'étaient habitués à l'obscurité désormais et elle pouvait mieux voir le désert. Le rocher de Phaeroh était légèrement visible au loin et une lueur écarlate apparut quelques secondes... l'esprit était dans son antre... elle sourit puis se retourna pour voir son mari dormir... oui, elle devait juste lui faire confiance.

Elle retourna se coucher, essayant de se glisser dans ses bras pour reprendre la même position sans le réveiller... elle resta ainsi, les yeux ouverts, profitant simplement qu'il était là, près d'elle, puis ferma les yeux et se rendormit.

Lorsque le soleil se leva, elle ouvrit doucement les yeux, il n'était plus là... il n'était plus contre elle... elle se releva doucement pour prendre appui sur son coude pour le voir à la fenêtre, sur le balcon, là où elle se tenait elle-même au cours de la nuit, elle se leva et s'étira doucement, elle n'avait plus mal, mais elle avait besoin d'une bonne douche. Ses bleus étaient nettement estompés grace aux soins d'Ysy et sa tête n'était plus douloureuse. Parfaitement remise sur pieds, elle s'approcha de son mari pour l'enlacer en restant derrière lui, comme elle aimait le faire lorsqu'ils étaient chez eux

Aurais-je un jour la chance de me réveiller dans tes bras? murmura t'elle...

Elle soupira doucement, restant plaquée contre son dos

Nous irons aux déserts de Kogorh ce matin avec Ysyhtéha... nous devons récupérer de la poudre de dragon sur les ailes de la Chimère Papillon... je pense que ce sera nettement moins dangereux que contre le Perceur l'Ermite, Ysy aura juste à l'immobiliser avec un bon sortilège de coupe-flux... Ensuite, nous devront nous rendre à Zaude pour affronter Poseidon... il nous donnera plus de fil à retordre vu qu'il faut carrément lui prendre un morceau de métal rare, mais je pense qu'avec un peu de distraction, ce sera possible...

Elle soupira doucement, sachant bien qu'il n'approuverait pas qu'elle retourne se battre

C'est quelque chose que je dois faire, Calëtaura... je ne te demanderai pas ce que tu as fait cette nuit, je te fais confiance, mais tu dois avoir confiance en moi également...

Elle poussa alors doucement sur ses mains pour s'éloigner de lui. Ne lui laissant pas le temps de se retourner, elle fonça dans la salle de bain pour prendre une douche... il allait falloir qu'elle achète une nouvelle tunique de combat à glisser sous son armure, celle-ci, après les combats contre les autres Gigantos commençait à être trop usée... elle devrait trouver son bonheur dans la boutique à côté de l'auberge, ce n'était pas très dur à trouver.

Elle se glissa sous la douche et commença à se frotter énergiquement les cheveux pour éliminer le sang. Elle irait ensuite prendre un léger petit déjeuner et attendrait Ysy pour partir... en espérant que Calëtaura la laisse faire...

Ysyhteha était rentré sans attendre Calëtaura dans l'auberge. Elle devait rejoindre sa fille, vérifié que le sort de somnolence avait marché. Mais aussitôt qu'elle s'allongea à ses coté la petite s'était blotti contre elle, provoquant chez la guildiene un sentiment d'étonnement. Elle ne ressentait pas cet amour filial, ce fameux amour maternel. Après tout, elle avait connue Lindorie que depuis quelques semaines, et malgré ses fréquentes visites, pour s'habituer à elle. Elle avait rapidement compris qu'elle n'avais qu'un amour familial pour elle, comme si elle était sa nièce et rien de plus. Elle avait une certaine affection pour la petite, et malgré tout elle se refusait à ce qui lui arrive le moindre mal.

Mais à voir comment elle s'était plus inquiété pour sa meilleure amie que pour Lindorie ... Oui, cette petite n'était qu'une nièce dans son coeur. Enfin, pour le moment. Elle grinça des dents le coeur serrer à cette pensée. Après tout, elle avait très peur de ne pas savoir ressentir un amour maternel pour ses propres enfants . Ce fut là que Merius se manifesta dans son coeur, d'abord par une vague d'apaisement, sa douce voix grave raisonnait dans sa tête.

* Tu ne la connais que depuis peu, tu ne l'as pas vue grandir ... C'est normal de ne pas y être attaché.*
*Oui ... Je suppose que tu as raison ...*
*Mais j'ai toujours raison ! C'est toi qui as du mal à t'en convaincre hahaha !*
* Oui, c'est vrai ... Parfois ...*Soupir* Que penses tu de mon "geste" de tout à l'heure ?*

Le dragon se fit plus sérieux, Ysyhteha gardait sa fille blotti contre elle, il fut silencieux pendant de longue seconde et fini par donner son avis.

* Je pense que tu as eu raison ... Jusqu'à une certain point.*
* Explique*
* Tu t'es laisser guider par ta rage, tu voulais tuer cette institutrice aussi, mais tu l'as laisser au mari de Cixi, et toi, tu as abattu le directeur en guise de consolation, même si c'était une menace qui sévissait depuis de nombreuse année ... Mais tu n'as pas chercher à savoir qu'elle était cette menace ... Tu l'as juste tué pour ton propre plaisir et parce qu'il représentait un danger bien sur, mais il ne restait que ton plaisir à la fin ... Ont est bien d'accord ?*

Un nouveau soupir franchit les lèvres d'Ysyhteha. Elle cala un de ses bras derrière sa tête et de l'autre serrai Lindorie contre elle.

*Mmm oui je n'ai pas été très ... Objective, ni patiente ! Mais je trouverai bien cette organisation ! Après tout, ils risqueront bien de s'inquiéter pour leurs deux membres disparut un jour où l'autre. Et ce jour là ... Je le saurait ... Enfin, merci Merius, je me doute que tu ne cautionne pas tout mes actes, mais merci de ton soutient ...*
* Je ne vais pas te condamner ou partir à cause de ce geste, je sais que tu n'a pas les mains propres. Mais je te rappelle que moi aussi j'ai eut des tords ...*

Leur conversation se termina là pour le soir même. Elle s'endormit rapidement, et comme si Merius voulais le lui prouver, il partagea ses souvenirs avec elle à travers ses rêves. Même si c'était plus un cauchemar pour elle. Enfin le matin arriva rapidement, le soleil était déjà levée, et doucement la petite Lindorie ouvrit les yeux. Elle eut immédiatement un sourire en sentant le corps de sa "tante" à coté d'elle. Elle gigota un peu pour se retrouver un peu plus en hauteur et pouvoir coller son visage dans le cou d'Ysy. Elle enroula ses petits bras autour de son cou et s'endormit, car malgré tout, le sommeil était encore présent dans son petit corps, et comme personne ne s'agitait, elle savait qu'elle avait encore le temps. Ysyhteha avait sentit Lindorie bouger, trop fatigué pour ouvrir un oeil elle se contenta de serrer un peu plus le petit corps chaud contre elle.

Ce ne fut que une heure plus tard qu'elles se réveillèrent doucement et en même temps. Lindorie avait un sourire géant, alors qu'Ysyhteha ne sourit que lorsqu'elle vit celui de Lindorie. Après quelques étirement et bâillement, Ysyhteha cessa la cession câlin pour se lever. Elle ne s'était pas déshabiller pour la nuit, elle s'était juste endormi sous le drap. Donc pour elle s'était plus simple. Elle tendis les affaires de la petite qui s'habilla sommairement. La vue encore embuée, elle fit exactement ce que voulais Ysyhteha. Comme leur chambre de possédait pas de salle de bain, elles allèrent à la salle d'eau commune, là bas elle se lavèrent et s'habillèrent rapidement. L'eau ne procurait pas le même plaisir à Lindorie, ce qui fit sourire Ysyhteha. Un jour, elle l'emmènerai à Nordopolica, enfin le petit déjeuner assez copieux fut servit dans leurs chambre. L'aubergiste était aimable et très jovial, ce qui changeait de sa femme. Enfin les deux femmes papotèrent doucement, Ysyhteha écoutait surtout Lindorie lui raconter son rêve, et elle en fit de même mais en changea le contenue. Inutile d'effrayé la petite.

Ce matin là, comme tous les matins, Calëtaura s'était levé avant sa femme. Accoudé à la fenêtre, il contemplait l'horizon pensivement attendant que sa femme se lève en méditant comme il aimait le faire. Comme chaque matin, elle lui avoua son rêve de pouvoir se réveiller dans ses bras, et comme tous les matins il se promit qu'un jour il resterait plus longtemps sous les draps pour lui offrir ce moment.
La suite ne pouvait pas lui plaire. Cixi était épuisée et elle voulait encore affronter deux gigantos. Qu'est-ce qu'il lui prenait ? Calëtaura ne comprenait pas. Il y avait quelque chose à éclaircir. Il soupira avant de se décoller de la fenêtre pour se diriger vers ses affaires. Il avait déjà pris une douche à l'aube, lorsqu'il s'était réveillé, mais ne s'était pas encore habillé. En enfilant son armure, sa cape, son bandeau et tout son équipement, il réfléchit à la suite des évènements.

Ne pouvant pas convaincre Cixi de renoncer à cette mystérieuse quête, il n'avait pas d'autre choix que de l'accompagner. Il ne se permettrait pas de la laisser seule face à deux autres gigantos dans l'état qu'elle était. Même Ysyhteha était épuisée. Un renfort ne leur fera pas de mal et serait même la moindre des choses. La chimère papillon ne serait pas un problème, mais connaissant un peu Poseïdon, Calëtaura ne voulait pas laisser les deux femmes face à ce monstre. Il espérait que Cixi et Ysyhteha acceptent qu'il les accompagnent ; sachant qu'en réalité il ne leur laissera pas le choix.

Après s'être habillé, il refit le lit avec une précision de femmes de ménage professionnelles, l'un des avantages d'être un Windwaker... Il s'assit ensuite sur le bord pour attendre que sa femme sorte de la salle de bain. Ils avaient malgré tout beaucoup de choses à se dire.

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Lorsque Cixi sortit, elle ne portait qu'une serviette, elle ne pouvait pas remettre son armure sans tunique en dessous, elle alla directement vers la penderie pour prendre une robe basique en toile.

Elle se tourna à peine vers Calëtaura, ne lui lançant qu'un vague sourire, pour elle, la situation était entendue. Elle se sentait bien après presque une journée entière de repos

Je descends, j'ai besoin d'aller m'acheter une tunique pour mon armure, la mienne est pratiquement en lambeaux... nous irons déjeuner après?

Elle enfila rapidement la robe par la tête, vérifia qu'elle était à peu près bien ajustée, elle avait un peu l'impression d'être un sac à patate là dedans tellement elle lui était grande, mais ce n'était que le temps de son achat. Elle sourit à Calëtaura et se prépara à sortir pour aller à la boutique

Le guerrier se leva en hâte et lui attrapa le bras pour la retenir. Il la força ainsi à le regarder et il lui sourit à son tour, de son habituel sourire en coin si séduisant :

- Laisse-moi t'accompagner.

Ils descendirent donc ensembles, saluant le tavernier au passage pour sortir de la bâtisse. Rheed leva la tête en les voyant arriver. Le dragonnier inclina la tête vers le bas et son dragon l'imita en guise de salutation. Rheed reposa alors aussitôt sa tête sur ses pattes avant pour continuer sa sieste matinale. La chaleur qui commençait déjà à réapparaître devait peser sur le dragon, malgré son élément et sa constitution.

Les deux époux se dirigèrent alors vers l'échoppe. Calëtaura demanda à la vendeuse de leur indiquer où étaient entreposées leurs tuniques féminines de combat. La vendeuse voulut les accompagner mais le guerrier l'envoya balader asse sèchement comme il savait si bien le faire avec les humains qu'il ne connaissait pas et qui étaient un peu trop collants à son goût. Lorsqu'ils arrivèrent près des présentoirs et autres machins où se trouvaient diverses tuniques, Calëtaura s'adossa à un mur du bâtiment et il croisa les bras. Il inclina un peu la tête vers le bas et posa la semelle de sa botte droite contre le mur. Alors que Cixi s'avançait pour regarder les tuniques, il lui lança avec un ton las :

- Bien, tu vas me dire ce que tu fabrique avec Ysyhteha ? Depuis que je suis arrivé à Tarquaron je sens ton aura parcourir Terca Lumireis en long, en large et en travers. Qu'est-ce tu fiche à avoir la bougeotte comme ça ? Pourquoi traquez-vous les gigantos ? J'aimerais bien que tu m'explique ce qui se passe.

Il ouvrit alors les yeux, relevant son visage vers sa femme, son expression sérieuse rivée droit vers les yeux mauves de Cixi.

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Cixi fut surprise de voir que Calëtaura tenait à l'accompagner... mais alors qu'elle cherchait la tunique la plus résistante du présentoir et qu'elle s'apprêtait à aller l'essayer, Calëtaura lui demanda de quoi il retournait...

Tu n'as donc pas remarqué mes nouvelles brassières? Elles sont pourtant assez... "voyantes"... elle eut un petit rire et entra dans la cabine pour enfiler la tunique. Elle était noire, ce n'était pas dans ses habitudes de porter cette couleur, mais elle n'allait pas chipoter. Elle lui allait bien et paraissait assez résistante pour subir quelques assauts.

Elle sortit pour la montrer à Calëtaura, cela contrastait étrangement avec ce quelle portait d'habitude, car sans l'armure, cela donnait juste une combinaison particulièrement moulante recouvrant parfaitement les jambes jusqu'au haut du cou, sans couvrir les bras...

Bien... puisque tu veux des explications, je suppose que tu te souviens de la fois où je suis revenue de mission avec le chevalier Oltorain peu avant que nous partions le rejoindre aux Creux de Cados? évidemment qu'il s'en souvenait, vu l'état dans lequel elle était une fois rentrée

Au cours de cette mission, nous avions rencontré un homme étrange capable de synthétiser des objets d'une manière vraiment prodigieuse, je crois que même nos meilleurs forgerons ne seraient pas capable de synthétiser des matériaux de cette manière... et grace à la fourrure de Fenril, il m'a fabriqué mon plastron... elle se regarda dans un miroir, puis retourna dans la cabine pour l'enlever, elle convenait parfaitement.

Elle ressortit donc, de nouveau vêtue de l'horrible tenue marron, la tunique noire de combat pendant sur son bras

Par la suite, Minos, c'est le nom de ce forgeron si je peux l'appeler ainsi, m'a promis de me synthétiser le reste de mon armure avec les autres matériaux des Gigantos... nous avons déjà rencontré Griffon et Brutal, j'ai toujours des griffes de Pterobronc sur moi vu le nombre de fois où je l'ai affronté, et avec les deux griffes, il m'a synthétisé les brassières... en revanche, la corne de Brutal devant servir pour une jambe, il l'a gardée en attendant que je lui ramène les autres objets... j'aurais eu l'air maligne avec une seule jambière...

Elle alla payer la tunique et ils commandèrent le petit déjeuner pour finalement manger tranquillement. Elle n'avait commandé qu'une tartelette aux fruits rouges avec un grand café et un jus de fruits.

Une fois en haut, on leur apporta le petit déjeuner, Cixi se débarrassa de sa "robe" pour remettre temporairement le t-shirt avant de s'habiller...

Elle essaya de lui expliquer comment Minos s'y prenait pour synthétiser les matériaux, mais ce n'était pas évident car elle n'avait pas vraiment compris le principe... elle passa presque tout le petit déjeuner à lui expliquer. Elle se rendait compte, inconsciemment, qu'elle était plus froide que d'habitude avec son mari, elle souriait un peu moins, son regard devait être moins chaleureux aussi... sachant très bien qu'il lui cachait quelque chose, mais elle lui avait promis de ne pas lui poser de question, cependant, il était évident que ça la perturbait.

Lorsque le petit déjeuner fut terminé, elle alla dans la salle de bain pour enfiler sa tunique puis son armure par-dessus. Elle attacha ses cheveux en queue de cheval et fixa ses petites sacoches avec ses gelées et ses fioles de renforcement.

Elle sortit, enfin prête, posant la main sur sa hanche comme son mari aimait si bien le faire...

Bon... je suis prête... que comptes-tu faire?

Elle s'apprêta à descendre pour attendre Ysy en bas, le point de rendez-vous habituel... elle commença à faire un pas en direction de la porte...

Le guerrier l'interpela vivement :

- Attends.

Il devait avouer qu'il n'en pouvait plus. Le serment blanc le piquait depuis la nuit derrière et il avait promis de ne plus jamais lui mentir. Lui cacher une telle chose était contraire aux principes qu'ils s'étaient fixés dans leur relation à travers leur mariage. Ils s'étaient jurés de se faire entièrement confiance l'un à l'autre. Calëtaura était bouffé depuis la veille par tout cela, et ce laps de temps était déjà trop insupportable, il devait lui avouer.
Il hocha la tête sur le côté en lui faisant un sourire en coin forcé.

- Viens là. Lui dit-il en tendant sa main.

Cixi approcha et le guerrier lui prit les mains soupirant pour se donner du courage. Il plongea ses yeux dans ceux de sa femme avant de dire avec une certaine honte qu'il n'arrivait pas à cacher :

- Hier soir, Ysyhteha et moi avons assassinés l'institutrice et le directeur de l'école de Mantaïc.
Je ne te l'ai pas dis plus tôt car je savais que tu serais contre. Mais d'après ta meilleure amie, ils représentaient une menace pour les enfants et pour le reste de la population. Je suis désolé. Je devais le faire. Ysyhteha m'a tout raconté, si cette irresponsable d'institutrice n'avait pas emmené sa classe plus loin que prévus, si elle n'avait pas dépassé les bornes tout cela ne serais jamais arrivé. Ta vie n'aurais pas été mise en danger.
Je ne supporte pas qu'on mette ta vie en danger ! Je devais la punir d'avoir failli me priver de toi ! Je ne pouvais pas le tolérer. Je tient trop à toi... Je t'aime trop.

Il ferma les yeux et il baissa son visage vers les pieds de sa femme. Maintenant il allait sûrement falloir essuyer le courroux de la jeune krityenne qui ne supportait pas qu'on mette fin à la vie d'autrui pour de telles raisons. Calëtaura était prêt à assumer. Il s'en voulais tellement d'avoir dut lui cacher cela jusqu'à maintenant déjà...

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Cixi s'était mise à trembler pour tenter de contenir sa colère... puis elle leva les yeux vers Calëtaura pour voir qu'il semblait vraiment mal dans sa peau d'avoir agi ainsi...

Elle souleva son menton à l'aide de son index gauche, alors qu'elle le regardait droit dans les yeux, les larmes commençant à embuer son regard, elle lui lança une gifle magistrale qui fit partir sa tête sur le côté... Elle hurla alors en tenant à nouveau son poignet brûlant à cause du serment blanc solidaire...

Elle tomba à genoux, tenant à nouveau son poignet de sa main toute tremblante...

Pourquoi avoir agi ainsi... ce n'était qu'un accident... elle était incompétente et méritait juste d'être renvoyée... elle respirait difficilement, la douleur restait puissante et elle se demandait si elle arriverait à se calmer

Tu dis qu'ils étaient louches, qu'ils manigançaient quelque chose? Mais sais-tu au moins quoi? NON! Et tu ne pourras jamais le savoir à cause de ton acte! Tu as peut être détruit une piste importante à cause de... de ton impulsivité! Elle n'est pas la seule à avoir mis ma vie en danger! J'aurais pu renoncer à récupérer la carapace du Giganto et attendre pour la récupérer la fois suivante! J'ai décidé d'agir immédiatement et c'est CA qui m'a blessé... raahhhh elle était obligée de hurler sous la douleur... elle était toujours à terre, elle avait subi bien des blessures, bien des souffrances, mais celle là était la pire de toute, car elle atteignait aussi son coeur...

Elle se mit à respirer fort, elle devait se calmer, sinon ce serment allait finir par la tuer...

Calme toi Cixi... il l'a fait pour toi, et tu as toujours su qu'il était du genre à agir comme ça! Tu le savais! Tu as toujours su que ce genre de chose pouvait arriver! Tu as décidé de l'accepter lorsque tu l'as épousé, il te faut l'accepter MAINTENANT!

Les larmes continuèrent de couler alors que la krityenne se focaliser sur ce que lui disait Luna... elle finit par respirer profondément une première fois... puis une deuxième fois... son coeur commençait à ralentir, mais les larmes étaient toujours là...

Elle finit par se redresser, penchée légèrement en arrière pour reprendre son souffle

De toute façon, on ne peut pas revenir en arrière... la douleur à son poignet s'atténuait.. elle réussit à se remettre debout et regarda son mari, son regard trahissait cependant une certaine déception. Elle respira à nouveau, gardant ses yeux fermés puis les rouvrit et tendit les bras pour l'enlacer...

Je te demande pardon de t'avoir giflé... je... je suis désolée... elle plongea son visage dans le cou de son mari, cette fois ci, elle pleurait d'avoir agi ainsi

Je... je te promets que j'y arriverai... un jour j'arriverai à accepter cette part de toi... je te le promets... elle resta ainsi, prostrée contre lui... profondément malheureuse

La douleurs physique de la gifle n'était rien comparée à la douleur mentale qu'il partageait avec sa femme à travers leur lien. Le fait de la sentir souffrir à cause de ses actes le blessait horriblement. Son corps était parcouru de tremblements et de spasmes par endroits. Ne sachant que faire dans un premier temps il encaissa tout ce qu'elle lui disait, discours crevant de vérité que Rheed lui avait tenu la veille même. Le guerrier enlaça sa femme lorsqu'elle tomba contre lui. Il la serra très fort contre son torse pour la rassurer et lui transmettre toute l'énergie apaisante possible, usant sa volonté jusqu'au plus haut point afin d'absorber le malêtre de Cixi dans sa propre aura.

Après quelques secondes, il glissa sa main sur l'arrière du crâne de sa femme, laissant ses doigts courir dans les cheveux de feu de la krityenne. Il serra le visage de la jeune femme un peu plus contre lui et il bascula ses lèvres vers son oreille, réchauffant son visage de son souffle le plus rassurant et posé possible. Malgré sa volonté, il tremblait toujours un peu. Une marque rouge était apparue sur sa joue, témoin de la gifle colossale qu'il venait de se prendre. Il laissa son pouce caresser la nuque de son épouse pour la consoler avant de lui murmurer avec cette voix si aimante :

- Ne t'en fais pas. Je l'ai méritée. Tu as tout ton temps ma chérie, je serais toujours là pour toi.
C'est moi qui suis désolé de t'avoir fait souffrir. Je savais très bien que cela ne te plairait pas. Je te demande pardon. Tu n'as pas à t'en vouloir. Nous sommes mariés depuis si peu de temps : laisse-toi le temps d'accepter cette part de moi. J'ai confiance en toi et je serais aussi patient qu'il le faudra.

Il lui embrassa la joue, restant ainsi, ses lèvres collées à sa peau pendant quelques secondes, continuant d'absorber les perturbations psychiques de Cixi à travers le lien qui les unissaient. Il s'épuisait énormément mentalement, mais sa volonté devait tenir le coup : pour elle. Un fin halo rouge entoura le corps des deux krityens, symbole de ce que faisait Calëtaura. Il laissait son aura réchauffer le cœur de sa femme. Le guerrier ferma les yeux avant de s'emparer des lèvres de son épouse, et tout en l'embrassant, il écarta à peine ses lèvres pour lui susurrer avec toute sa tendresse et ce sourire en coin merveilleux :

- Je t'aime. Et il continua de l'embrasser, attendant qu'elle se calme pour qu'ils aillent rejoindre Ysyhteha.

Il ne lui avait pas encore dit qu'il comptait ne plus les lâcher et les accompagner jusqu'au bout de leur quête. Il ferait ça lorsque la mage d'Halure sera avec eux, espérant qu'elles ne rechigneront pas...

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Cixi resta un moment dans ses bras... le problème, c'est que ce n'était pas rassurant en soit, car elle savait juste qu'il recommencerait...

Elle ne savait pas si elle parviendrait à l'accepter, au-delà de ses actes qui peuvent être justifiés selon la personne qu'il exécute, elle savait qu'il y aurait d'autres cas comme celui de la veille, d'autres fois où il y avait une autre solution...

Elle respira un grand coup, ce n'était pas le moment, mais elle ne voulait pas se détacher de lui, pas tout de suite... encore quelques secondes... encore quelques minutes... si seulement le temps pouvait s'arrêter.

Malheureusement, Ysyhtéha allait l'attendre, elle devait y aller. Elle se doutait que Calëtaura allait au moins l'accompagner jusqu'aux portes de la ville avant de retourner en mission, ou à Myorzo dans son clan pour faire son rapport... Elle recula doucement, appuyant son front contre la mâchoire de son mari, étant trop petite pour pouvoir s'appuyer contre son front. Elle respira ainsi, restant encore un peu en contact avec sa peau, puis finalement leva les yeux vers lui

Je t'aime aussi... c'est pour ça que c'est si douloureux... oui... si elle ne l'aimait pas si fort, ce serait tellement plus simple, elle l'aurait envoyé paître quelques jours le temps de se calmer, mais elle n'arrivait pas à lui en vouloir. Devoir être fâchée avec lui était encore plus pénible que ce qu'il avait fait au final. Elle lui embrassa juste la base du menton, puis lui fit baisser la tête pour l'embrasser sur les lèvres, n'ayant pas envie de se mettre sur la pointe des pieds. Puis finalement, elle sourit, même si elle avait encore les yeux rouges et humides de sa crise de larmes...

Elle dut finalement baisser la tête, mais gardant son sourire pour la relever en plongeant son regard dans le sien

Il faut y aller... Ysy va m'attendre...

Elle prit les mains du krityens dans les siennes quelques secondes, puis en lâcha une pour le tirer avec elle en direction de la sortie de l'auberge. Elle alla régler la chambre, évidemment, Calëtaura la devança et régla à sa place ce qui la fit pouffer de rire, puis ils sortirent.

Il faisait déjà une chaleur étouffante et elle dut relever ses cheveux en un chignon pour avoir moins chaud à l'aide de la baguette de mythril qu'elle gardait toujours dans sa botte.

Elle avança de quelques pas et se mit à chercher Ysy du regard, tenant cette fois-ci son mari par le bras... à Mantaic, ils pouvaient au moins se permettre ça...

Ysyhteha était rester dans la chambre avec Lindorie. L'heure du départ approchait rapidement et elle devait la redonner à ses vrais parents. Non pas qu'elle ne voulais pas, mais ... Oui, elle n'y arrivait pas complètement. A la fois car une part de son coeur se mit à saigné sans comprendre pourquoi, et parce que Lindorie s'était accroché à son cou pleurant à chaude larme. C'est vrai que ses larmes étaient chaudes, une manifestation de son élément ? C'était étrange qu'elle soit du feu, et surtout que la guildiene ne craignait pas le feu quand c'était elle qui l'utilisait.

Du haut de ses 8 ans, Lindorie savait maitriser les manifestations de son élément. Il était rare qu'une enfant maitrise déjà son élément, car c'était en règle général, à cet âge là qu'on le découvrait. Elle maitrisait aussi par nécessité un sort de premier soin. Car à peine âgée de 6 mois elle avait fait cramer son berceau, ses parents désemparé lui en avait acheter trois autres avant de comprendre qu'elle était de cet élément. Un bébé enflammé cela calmerai toute les ardeurs de simple parent. Un mage expérimenté leurs avait parler alors de la puissance de certain bébé, peut être qu'un esprit avait des projets pour cette gamine. Qui sait vraiment, mais Lindorie était une adorable bambine par la suite, ne se contentant d'enflammer des objets que par curiosité. Enfin, pour sa mère biologique elle avait fait encore plus d'effort, elle s'était mise pour mission, de réconcilier Ysyhteha avec le feu ... et parallèlement de se rapprocher d'elle. Elle était curieuse de savoir qui elle était, et peut être qu'un jour elle saurait qui est son vrai père.

Pour l'heure la gamine retenait par tout les moyens sa mère. Celle qu'elle était obliger d'appeler sa tante, car malheureusement, et elle le savait bien au fond d'elle même, qu'elle ne serai jamais plus aimé qu'une nièce. Heureusement qu'Ysyhteha donnait beaucoup d'amour au membres de sa famille, et que son double statut lui donnait le droit à une petite part en plus.

S'il te plaiiiittt ne part paaasss
*Soupir* Lindorie ... soit raisonnable tu veut bien ?
Noooonnnn ! Non mamaaaa je veut pas !!! *pleurs*

Ysyhteha caressa doucement la tête de sa fille, elle la serra un peu plus contre elle en frottant sa main dans son dos. La petite s'accrochait un peu plus fermement, tel un crustacé à son rocher. Bien sur la guildiene comprenait sa fille, elle comprenait qu'elle n'aimait pas les séparations, surtout à son âge.

Écoute ... Ce que je faisait avant de te voir était très important, pour moi et mon amie. C'est ma meilleure amie tu comprend ? et je doit l'aider. Si c'est important pour elle, c'est important pour moi aussi. Moi aussi je préfèrerai rester auprès de toi, mais ...

Mais c'est important d'aider ses amis ... Oui ... Je sais ...

La petite se remit à pleurer, collant son visage larmoyant dans le cou d'Ysyhteha. Cette dernière la saisit par les épaules, lui montrant un visage souriant et serein.

Et puis nous nous revoyons bientôt ! Même si tu n'a plus école en attendant une nouvelle maitresse, ca ne changeras rien à nos projet pour les grandes vacances. Je viendrai te chercher pour t'emmener voir Nordopolica, et Eloher, et même Halure.

Elle lui essuyait doucement le visage d'une main tendre. La petite retrouvais son sourire peu à peu.

C'est vrai ?! Chouette alors ! Mais ca va être dans longtemps !!!

Ca passera plus vite que tu ne le pense ma chérie, je te le promet ! Allez ... C'est l'heure pour moi.

La petite allait protester, mais en elle se fit voir une forte volonté de changer, elle eut un simple regard triste. Ysyhteha, pour la récompenser, la prit dans ses bras et descendit avec elle au rez de chaussé de l'auberge. Elle paya sa chambre, et frotta le bout de son nez sur celui de Lindorie, l'air complice. Enfin elle sortit, elle se demandait si Cixi et Calëtaura était déjà prêt. Elle fut ravie de voir sa meilleure amie en forme, et elle ne se priva pas de la serrer fort dans ses bras. Déposant la gamine un instant avant de faire cela.

Tu vas bien ? Tu te sent prête ? Tu es sure ?

Ysyhteha ignora complétement Calëtaura, mais pas Lindorie, comme il était plus grand qu'elle, elle lui tira le bas de la tunique et le regarda avec curiosité mais un grand sourire sur ses lèvres.

Bonjour monsieur, c'est vous le gentil maitre de "ride" ? Je m'appelle Lindorie enchanté de vous connaitre monsieur.

L'innocence des enfants était surprenante parfois. Ysyhteha après s'être assuré de voir que Cixi allait bien se retourna vers sa fille pour la prendre dans ses bras.

Je te présente Lindorie ... C'est ma ... Fille.

Elle guetta alors la réaction de sa meilleure amie, par le biais des esprits, elle lui apprit qu'elle était la conséquence, dont elle n'avais pas réussi à lui parler le jour de son "agression" sujet dont elle lui avait déjà parler. Elle ne pouvais pas le dire à haute voix devant la petite. Non pour Lindorie l'histoire était plus nuancé, sans en cacher complétement la vérité. La petite brisa le silence installer.

Bonjour madame, je m'appelle Lindorie, je suis ravie de voir que vous allez mieux. Est ce que c'est grâce à ma gelée de pomme ?

Ysyhteha en profita pour saluer Calëtaura d'un inclinement respectueux.

Je suis désoler, mais je doit la ramener chez elle, ce n'est pas loin, juste à deux rues d'ici.

Elle s'en voulais de les brusquer, une fois Lindorie dans ses bras, la gamine se démontait le cou en gigotant pour apercevoir "Ride" le dragon de Calëtaura. Ysyhteha se retrouva vers la maison de la petite.

Messages : 6802 Date d'inscription : 11/07/2009 Age : 42 Localisation : Myorzo

Cixi était restée immobile quelques secondes en apprenant que Lindorie était la fille d'Ysy... le temps semblait de nouveau s'être arrêtée comme si elle était simplement figée...

Puis elle hocha la tête et sourit à son amie... elle lui avait parlé de ce passé et comprit alors qu'elle était l'une des conséquences de ce passé...

Je t'attends là... nous partirons après...

Au revoir Lindorie... elle les regarda s'éloigner, puis elle se tourna vers Calëtaura

Bien... nous allons bientôt y aller... que comptes-tu faire maintenant que tu as quitté Tarqaron? Il va falloir que tu t'expliques auprès de ton clan non?

Elle n'était pas vraiment inquiète pour lui, après tout, il avait de nombreuses fois défié les règles du clan, elle se doutait qu'il n'était plus trop à une fois de plus...

Elle tourna de nouveau le regard vers là où Ysyhtéha était partie, attendant son retour pour continuer leur aventure

Calëtaura soupira.

C'est vrai que en soit, apprendre qu'Ysyhteha avait une fille était une chose qu'il avait eut le loisir d'aisément remarquer la veille. Il n'avait pas relevé car il ne se souciait guère de la mage d'un point de vue personnel. Il n'avait aucune affection pour elle et encore moins d'affinité. Leurs éléments étant opposés, ils se détestaient déjà naturellement, et leurs caractères avaient tendance à faire des étincelles, d'où la présence de Cixi dans leurs relations communes...

Qu'elle ait une fille ? Peu importe. La seule question qui turlupinait le guerrier était de savoir si son meilleur ami Estrello était au courant de cette histoire. Mais il n'allait pas s'en mêler, ce n'était pas ses affaires. Chacun ses affaires, il avait appris dans son éducation Windwaker que se mêler des choses qui ne le regarde pas apportait très souvent des ennuis. Il n'allait donc pas venir mettre son nez dans les affaires personnelles de cette mage dont il supportait déjà difficilement la présence, ayant lui même asse de choses compliquées dans sa vie, il n'allait pas en rajouter.
Peut-être se permettrait-il seulement d'en toucher un mot au Don pour s'assurer que l'honneur de cet homme qu'il appréciait ne soit pas bafoué. Il espérait cependant que Ysyhteha n'en soit pas à une telle bassesse que d'avoir trompé le Don en lui mentant et en lui cachant une telle chose. Le discours qu'elle avait dit hier en aurait été si hypocrite qu'elle en aurait perdu l'once de respect et de tolérance forcée que le guerrier avait réussi à concrétiser pour elle...

Lorsque la mage lui envoya un signe de tête, il inclina la tête à son tour en fermant les yeux de manière insisté en guise de salutation. Mais il ne releva pas. Devant l'intéressement de la petite Lindorie pour son dragon, le guerrier ne put s'empêcher d'émettre un sourire furtif. Rheed l'ayant sentit, le reptile et le krityen pouffèrent ensembles de rire dans leur réseau psychique privilégié mais personne n'aurait put s'en douter.

C'est alors que Calëtaura remarqua le choc qu'essuya Cixi à cette révélation. L'intendant fronça ses sourcils en sentant dans l'aura de sa femme cette perturbation. Il aurait de suite voulu lui demander ce qui n'allait pas, même si il coulait de source qu'il s'agissait du fait d'apprendre que Lindorie était la fille d'Ysyhteha, cependant il n'eut pas le temps de le faire, son épouse enchaînant directement en indiquant à sa meilleure amie qu'elle l'attendait ici auprès de lui et envoyant un au revoir à la petite enfant.
Elle se tourna alors vers lui en lui demandant ce qu'il allait faire désormais. Il ne lui avait pas encore dit qu'il comptait ne pas les lâcher avant de l'avoir ramenée à la maison, se demandant encore si il n'allait pas justement l'attacher au pied du lit pour être sûre qu'elle n'aille pas encore vadrouiller dans des donjons dangereux à souhait et mettre sa vie en danger... L'évocation de son clan l'aurait presque fait sourire. Cixi ne devait pas se rendre compte à quel point il était désormais vénéré par quasiment l'ensemble des têtes blanches. Étant leur chef héroïque, il ne leur devait rien et avait tout pouvoir depuis que son autorité était pleinement reconnue par la majeure partie du clan. Seul Borya se permettait encore de lui faire face et son frère en de rares occasions, mais seulement en privé. Ne craignant donc pas que les Windwaker lui porte rigueur d'un potentiel retard, le krityen aux cheveux blancs hocha la tête en disant à sa femme avec un petit air taquin :

- N'espère même pas que je te laisse affronter les gigantos restant seule avec elle ! Je viens avec vous jusqu'au dernier et ce n'est pas négociable !
Le clan Windwaker attendra. Mon frère Relemdiir s'occupe de tout, je n'ai pas de soucis à me faire pour ça. Alors il est hors de question que je ne veille pas sur ma femme alors qu'elle part tranquillement à la chasse aux gigantos !

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Une quête un peu particulière...

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