Ysyhteha s'était aussi précipiter vers la mère de Schwann. Elle lui prenait le pouls et ses signes vitaux avant de regarder Schwann d'un air sévere.

Bien maintenant que tu as fini de lacher des vériter cruement, va me chercher mon père, il doit être avec Lina et dans son sac j'ai besoin de quelque chose.

Elle préferait éloigner Schwann un instant le temps qu'elle puisser réanimé sa mère. Elle allongea Trycia sur le canapé, et regardat Schwann d'un air encore plus sévère, lui signifiant qu'il devait se dépêcher.

Schwann sortit rapidement, en prennant soin de prendre son épée, juste au cas où.

Il traversa le plus rapidement les rues de la ville jusqu'à arriver devant le cimetière. Heureusement qu'il connaissait Heliord sans quoi il n'aurait jamais retrouvé aisément le chemin pour y accèder.

Mais maintenant il devait retrouver Lina et Nimass. L'endroit était peu peuplé et il ne devrait pas avoir trop de mal.

Et ce fut en effet le cas. Lina pleurait encore longuement devant la tombe de ses défunts parents, tandis que le père d'Ysyhteha regarder la scène d'un air impuissant, incapable de consoler la jeune fille.

Essouflé, Schwann s'arrêta devant l'homme.
- Votre fille… a besoin de vous… Il tenta de reprendre son souffle. Ma mère… ne vas pas bien… Vite… !!

- Qu'importe… Tant qu'elle va mieux…
Schwann sortit de la pièce, puis rapidement de la maison. Lina voulu le suivre mais se ravisa en regardant la mère du chevalier. Elle décida de rester à son chevet.

Une fois dehors l'impérial frappa dans le mur. Foutu monde pensa t-il. Cet incident lui avait rappellé de vieux souvenirs. Comme la mort de son Père ou encore celle de son frère. Ainsi que le jour où il s'était juré de ne plus jamais appeller sa Mère "Maman".

De plus maintenant Trycia était au courant qu'il avait pour but de venger son Père. Cela n'allait pas être simple qui plus est, surtout sans se fortifier un peu plus. Mais sans l'aide d'Ysyhteha pour lui appliquer le sceau de la manipulation de l'âme cela serait infesable. Il aurait beau apprendre toutes les magies qu'il souhaiterait, s'entraîner durant de longues années, cela serait vain.

Il allait essayer seul, c'était la seule option qu'il voyait pour l'instant. C'était certe risqué mais jouable.

Le chevalier rentra à l'intérieur de la maison, en prennant soin d'alerter personne. Il rentra dans le salon où était resté le coffre et le parchemin qu'Ysyhteha avait mit dans le grimoire.

Une fois en sa possession, Schwann le relut plus attentivement, se renseignant sur les risques et les avantages.

Les risques étaient la mort, des effets néfastes tel des nausées ou des crachats de sang. Il pouvait aussi y avoir de forte douleur, mais cela n'était pas le problème. Après tout, la douleur était quelque chose de courant chez lui. Une perte de mémoire pouvait arriver, et bien évidement de fort coup de fatigue et une douleur atroce sur l'instant.

Les avantages eux étaient l'optention d'une nouvelle capacité destructrice. La modification de l'Arte Mystique ainsi qu'une résistance à la douleur plus conséquente.

Schwann entre-ouvrit légérement la porte voir si il n'y avait personne. Une fois le coup d'oeil jeté, il la referma et la bloqua avec une chaise.

Il prit ensuite une des dagues et la regarda. Il pensait être prêt… et si il ne l'était pas, et bien il accepterait son châtiment.

Le chevalier retira ses brassières, son manteau impérial et la cotte de mailles qui recouvrait son torse. Il regarda un instant ses cicatrices et soupira. Allait-il s'en faire encore d'autre… ? De toute manière elle ne serait pas visible.

Il posa la lame de la dague sur son corps, et d'une simple pression elle s'enfonça dans sa chair lentement, sans même faire couler le sang. Il commença à dessiner des cercles étranges qui aurait presque pu sembler primitif. Au bout d'un certains temps et après une habilité quasi-parfaite, des marques recouvraient entièrement le torse de l'impérial. L'un des symboles remontait le long de son cou pour arriver jusqu'à son visage, à l'endroit où l'impérial avait autrefois perdu son oeil… et c'est là qu'il allait appliquer la formule.

- Quand on perd quelque chose… il faut le remplacer.
L'impérial ne tarda pas à remplacer son oeil par un autre sceau. Cette fois-ci ce fut assez douloureux, mais supportable. Après tout… il avait vécu bien pire que ça le jour où il l'avait perdu, et cette souffrance était même insignifiante.

Une fois les marques terminées, Schwann regarda le parchemin où se trouvait la formule. Il allait devoir incanter sans faire de faute, sans quoi cela lui serait fatal. Il devait aussi rester concentré.

Il commença à réciter quelque chose dans une langue plutôt étrangère que lui même connaissait à peine. Une fois terminé il sentit la fatigue l'envahir, comme si son âme lui était arrachée. Les entailles qu'il s'était fait avec les dagues se mirent enfin à saigner, accentuant de beaux cercles à la couleur écarlate.

Schwann tomba à terre, il regarda le sol qui se teinté légérement de sang. Avait-il réussit ? Il n'en savait rien. Pour l'instant il ne ressentait que la fatigue puis ferma les yeux, inconscient…

Le corps resta inerte, continuant de saigner abondament. Il resta ainsi un long moment, comme si Schwann était mort et qu'il avait échoué…

Mais quand tout semblait perdu l'impérial bougea légérement les doigts et cracha du sang. Il réussit à se relever et s'appuyant sur ses bras. Il était en piteux état et le sang qui était sorti de son corps ne semblait pas vouloir rentrer dans ce dernier.

Une fois à genoux, le chevalier regarda ses mains, refermant légérement ses poings sur eux même par moment.
- Cette sensation…

Il se releva en s'appuyant sur le premier meuble à proximité et se mit à chercher son épée. Une fois qu'il l'eu en main il regarda cette dernière.
- Cet afflu de mana… C'est… Il faut que j'essaie ça !

Après une douce nuit aux côtés de Jadi, Kratos se réveilla tranquillement, il avait dormi comme une souche. Ils se préparèrent ensuite à quitter la ville, ils se dirigèrent vers le port de Capua Nor afin de trouver un bateau. En chemin ils firent une pause dans les collines d'Ehmead sur une falaise ou ils pouvaient admirer l'océan.

Repartis gonflés à bloc, ils arrivèrent à destination et achetèrent, (enfin négocièrent) des tickets pour un voyage en bateau. Le seul bateau qui était disponible pour le prix qu'ils proposèrent était une petite et vieille caravelle miteuse, mais qui avait son charme rustique. Kratos regarda le bateau d'un air dépité et se décida enfin à embarquer.

Bon je suppose que ça fera l'affaire...j'espère qu'on fera pas naufrage

Le bateau démarra lentement en grinçant anormalement et pris de plus en plus de vitesse. Leur cabine ressemblait plus à un dépôt pour les réserves de vivres qu'à autre chose. Un vieux matelas dur et troué était posé sur le seul lit en bois de la pièce et il n'y avait même pas de fenêtre pour aérer la chambre et enlever cette odeur de renfermé.

Ca aurait pu être pire hein...

Kratos préféra aller prendre l'air et alla faire un tour sur la proue. A présent le vent soufflait bien fort et le bateau navigua plutôt rapidement, on ne l'aurait jamais cru vu son apparence. Kratos s'avança vers l'avant du bateau, à l'extrême au bord de l'eau et écarta ses bras en levant sa tête vers le haut, comme s'il ressentait un immense pouvoir en lui.

Je suis le roi du moooooooooooooooooooooooonde !

Oui vite et bien héhé...

Kratos eut un rire nerveux pour on ne sait quel raison mais la volonté de travailler était bien là, il récura le pont rapidement et dans tous les recoins et avait déjà nettoyé la plupart des cabines. Il n'y avait presque plus grand chose à faire, il passa à la vitesse supérieure pour terminer vite et bien mais il ne pouvait s'empêcher d'avoir des pensées de meurtres envers ces matelots.

On verra quand on arrivera, je ferai couler ce rafiot...

Quand tout à coup, un brouillard se forma et s'épaissit de plus en plus et à seulement quelques secondes, il enveloppa le petit navire au point de ne même plus pouvoir se voir à plus de deux mètres. Kratos chercha Jadi dans cette vaste brume et la trouva enfin après bien des efforts de recherche. Il semblerait aussi que le bateau s'était arrêté, tout ceci était bien bizarre...

Ils allèrent voir ensuite le capitaine, tout en se cognant un peu partout, et trouvèrent tout l'équipage à l'arrière du bateau, ils semblaient regarder quelque chose dans l'eau.

Qu'est-ce qui se passe ?

Et baaaah on est coincé mon ptit gars, on est pas dans la mouise.

Ouais y'a des espèces d'algues qui bloquent le gouvernail, faut tout d'suite enlever ça.

On a bien quelques harpons pour dégager tout ça mais ça va nous prendre du temps...


Comme si ça ne suffisait pas quelque chose vient heurter le bateau, celui ci tangua dangereusement et quelques lattes du plancher se cassèrent, kratos réussit à se tenir contre la barrière et à ne pas tomber à cause du choc. Quelques marins prirent peur et un autre tomba à la renverse, non pas à cause du choc mais parce qu'il semblait avoir vu quelque chose.

Kratos s'approcha de lui et vu un peu plus loin, une grande silhouette se dessiner, il se frotta les yeux plusieurs fois et vit bien un autre bateau devant lui, sûrement la cause de tout ce remue-ménage. Sauf que, en regardant de plus près, ce navire était en piteux état, les voiles étaient déchirés, le bois avait déjà pourri et surtout il n'y avait personne à son bord.

Un calme oppressant s'installa parmi le groupe de personnes présentes, un calme qui ne signifiait rien de bon, on entendait seulement les grincements des deux bateaux qui flottaient. Le capitaine rompt le silence. Bah alors c'est juste un navire hein ! On va pas rester comme ça à le regarder bêtement ! Allez plutôt enlever ces fichues algues et que ça saute !

L'équipage s'exécuta mais on entendit quelques chuchotements qui exprimaient leurs craintes. Le capitaine, lui, ne montrait aucun signe de changement d'humeur, toujours aussi grincheux. Quant à Kratos, ce bateau l'intriguait quelque peu, mais quand même pas au point de l'embarquer et d'aller l'explorer de fond en comble...quoique...

Hé vous deux, restez pas là à rien faire et rendez vous utiles !

Jadi et lui se retournèrent et leur fait signe de leur coopération. Plusieurs choix s'offraient à eux.

Bon qu'est-ce qu'on fait ?

- On les aide à enlever les algues ?
- On retourne nettoyer les cabines ?
- Faire des chose pas net dans notre chambre ?( )
- On explore ce beauuuuu navire ?
- Ou on part dormir ?

Jadinoux se demandait vraiment parfois pourquoi elle était ici : non seulement le bateau était plus que minable, voire prêt à couler tellement il est "pourri", mais aussi par l'incapacité des marins à travailler comme de vrais marins. Elle volait leur montrer qu'elle pouvait les battre, ces "poules mouillées".

Sans trop se poser de questions, elle cria le nom du capitaine, et celui-ci intervient rapidement. Mais avant elle fit signe à Kratos qu'il faut d'abord leur montrer de quoi ils sont capables comparés à eux.

Qu'est-ce qui y'a?

- Dites, au lieu de vous plaindre tout le temps, vous trouvez pas que vos employés sont plus qu'incompétants?

- Vous faites mieux qu'eux peut-être? A moins que vous ne vouliez sali vos beaux vêtements de citadine...

- Humpf! On vaut beaucoup mieux qu'eux et heureusement d'ailleurs.

Elle s'approcha des algues et se concentra pour lancer un sort de Tempête. Une petite tempête survint alors au niveau des algues, et petit à petit, les algues disparaissaient dans le fond de l'océan qu'ils traversaient.

- Que ça vous serve de leçon, bande de vieux loups de mer...

Elle retourna du côté de Kratos, et était très très proche de son visage.

Je suppose que tu as un peu envie de faire un tour vers le bateau voisin? Comme ça ensuite...Après l'effort, le réconfort....non?

La proposition de Jadi lui convenait parfaitement, il lui murmura alors à l'oreille en guise de réponse. Héhé je sais pas pourquoi, mais il me faudra BEAUCOUP de réconfort...Serait-ce parce qu'il sentait que cette exploration allait être éprouvante ? Ou alors...

Quoiqu'il en soit Kratos amarra ce "navire fantôme" et utilisa une longue planche en bois pour pouvoir l'aborder. Le capitaine les laissa faire, il devait forcément reconnaitre qu'ils étaient plutôt utiles, néanmoins il resta toujours grincheux et ne pouvait s'empêcher de les embêter rien que pour son plaisir.

Et ne tardez pas trop ou on part sans vous, on a pas que ça à faire nous !

Kratos ignora ses commentaires et commença à embarquer sur l'autre navire, qui était dix fois plus délabré que le leur, il fallait l'avouer, comment est-ce qu'il pouvait encore flotter ? Très vite l'excitation envahit Kratos, ce genre d'endroit inhabité lui donnait beaucoup des frissons, mais c'était le genre de frissons qu'il aimait bien ressentir et dont il ne se lasserait jamais.

Kratos scruta les alentours, mais ne vit pas grand chose, le brouillard ne s'était pas encore dissipé, il valait mieux faire un tour à l'intérieur du bateau s'ils voulaient voir quelque chose, reste plus qu'à trouver une entrée... Soudain en faisant quelques pas, le sol craqua et la jambe de Kratos alla s'enfoncer dans un trou. Il mit bien du temps et des efforts à pouvoir l'enlever, heureusement que Jadi était venu l'aider.

Et ben, c'est un terrain miné par ici, fais attention ou tu mets tes pieds.

C'est avec un pas lent qu'ils atteignirent une vieille porte en bas d'un escalier, ce n'était pas évident d'être arrivé jusqu'ici, le mât du bateau était tombé et les avait empêché d'emprunter d'autres passages. Kratos ouvrit la porte qui grinça bruyamment, tel ces grosses portes qui faisaient un bruit d'enfer en résonnant dans les grands châteaux ou manoirs.

En face d'eux se dressait un petit corridor avec au bout une autre porte. Sur leur côté gauche, plusieurs miroirs étaient encastrés au mur et donnait une ambiance encore plus glauque qu'elle ne l'était déjà. Le silence régnait toujours, le seul bruit qu'ils entendaient étaient le bruit de leur pas, mise à part ce grincement qui aurait pu réveiller tous les résidents du navire, mais bon il semblait n'y avoir personne de toute façon...

Certains miroirs étaient tellement sales, qu'on ne vit même plus leur reflet et bizarrement, pour ce qui était visible, on aurait cru qu'ils reflétaient des choses qui n'étaient pas présentes dans la réalité...

Tout d'un coup la porte se ferma toute seule.

Kratos ne savait pas trop pourquoi elle disait qu'ils étaient quitte, mais dans le doute il préféra s'abstenir de lui demander. Si elle lui donnait un baiser à chaque fois qu'il la protégeait, alors il est prêt à la sauver autant de fois qu'il le voudra, presque au point de vouloir provoquer le danger, mais seulement presque...

En voulant ranger son épée, Kratos brisa sans le vouloir le miroir à côté de lui, le bruit du brisement provoquait un boucan, qu'il serait prêt à réveiller les morts...si ce n'est pas déjà fait. Oups, cent ans de malheur...bah au point ou j'en suis... Il passa la porte tranquillement et se retrouva dans une grande salle avec des escaliers qui montaient et avec plusieurs autres portes. Il prit alors une pièce de monnaie.

Bon pile les escaliers, face la porte à droite...
...
Ok face !

Il prit beaucoup d'amusements en voulant aller n'importe ou sans une vraie destination, en même temps ça s'appelait explorer... Il arriva dans une petite salle ou s'entassaient divers objets en tout genre, dont de la nourriture, c'était un vrai bric-à-brac. Kratos s'empara d'une pomme, enfin de ce qu'il en restait et la renifla.

Je sais maintenant d'où vient cette odeur...alala, moi qui pensais trouver de la nourriture comestible...

Une ombre surgit de derrière Kratos, celui ci fait volte face et moulina son katana dans le vide en espérant toucher le fantôme, car il ne le voyait pas. Mais c'était trop tard, ses vêtements étaient en partie déchirés et on pouvait apercevoir une grande partie de son torse. Mais ce n'était pas terminé, d'autres ombres surgirent du mur et se précipitèrent sur Jadi, cette dernière essayait tant bien que mal de les repousser, Kratos arriva à la rescousse et à eux deux ils réussirent à repousser ces spectres.

Et ben...ça commence à en venir de partout et de plus en plus...Heureusement qu'ils sont assez simples à battre...sinon ça va ?

Hum...hem...

Ces espèces d'ectoplasmes lui avaient fait le même coup qu'à Kratos, on pouvait maintenant voir sa robe déchirée et une jolie gambette à l'air libre...Alors c'est ça qu'on appelle des fantômes voyeurs ?

Kratos était assez irrité à cause de ce qui venait de se passer, ses habits étaient en lambeaux, il serait simple d'attraper froid dans cet endroit lugubre et obscur. Il ouvrit une grande caisse qui se trouvait à côté et trouva des sous vêtements usagés (pas de modèle féminin malheureusement), quelques ustensiles de cuisines, des cartes de géographie ainsi que des squelettes de rats...Il retourna voir Jadi à la sortie.

Rien d'intéressant...

Ils prirent ensuite les escaliers et se retrouvèrent à une autre grande salle, identique à celle du bas, il y avait toujours autant de miroirs dans les murs. Kratos décida de passer la porte à l'opposé des escaliers, il se retrouva encore dans un petit couloir avec une porte au bout. Cette fois ci ils firent plus attention et restèrent sur leur garde, on ne sait jamais quand ces fantômes allaient revenir, c'est ainsi qu'ils prirent la porte sans aucune difficultés majeures.

Ils se retrouvèrent dehors sur un des ponts supérieurs du bateau, et en voulant fermer la porte derrière lui, Kratos aperçut une grosse grille en métal descendre du plafond et bloquer le passage d'où ils venaient de prendre.

Bon bah...pas de marche arrière !

La seule voie qui était prenable était une échelle en cordes qui donnait sur le dernier pont, celui encore plus haut. Ils gravirent l'échelle et étaient arrivés à ce qui semblait être la cabine du capitaine. Seulement la porte d'entrée était fermée et celle ci était bien plus solide que les vieilles portes en bois de tout à l'heure. Il n'y avait pas 36 solutions, soit ils essayent de forcer la porte, soit ils doivent trouver un autre chemin.

C'est alors que l'échelle disparut sous leurs yeux et de même que tous leurs vêtements la porte.

Hum...bizarre...c'est comme si on voulait qu'on suive un chemin précis...

...

J'ai faim tiens...

[Hrp : la porte est censée être disparue mais bon x) ]

Kratos était légèrement surpris des talents de Jadi pour ouvrir des portes, qui aurait cru qu'elle pouvait faire ces genres de choses ? Toi t'as du en ouvrir des portes...c'est très suspect tout ça...Il la regarda d'un œil méfiant et se demandait si elle s'était déjà introduit chez des personnes comme cela.

Il entra ensuite dans la cabine du capitaine mais sans vraiment d'espoir pour trouver quelque chose à es mettre sous la dent. Cette pièce était aussi délabrée que le reste du bateau, quoique il y avait bien certains objets de valeurs qui pouvaient l'intéresser. J'ai un doute sur la présence de nourriture par ici...

Il s'avança vers le grand bureau au fond de la pièce et vit un beau fauteuil en cuir de dos. Il retourna celle ci est vit avec stupeur qu'il était encore occupé. Kratos recula sa tête comme s'il avait vu quelque chose de repoussant, mais il finit par se détendre et se disait qu'il ne craignait rien.

C'est juste un squelette...le capitaine surement.

Il remarqua que son bras droit était détaché de son corps et qui'il était posé sur le bureau, il prit ce bras et le montra à Jadi comme s'il montrait une trouvaille comme une autre, il l'agitait sous son nez et ne pouvait s'empêcher de prendre un malin plaisir à la faire peur.

Héhé t'as vu ça, c'est pas un peu bizarre que seul son bras était détaché et que le reste de sa dépouille est intact ? C'est comme...si quelqu'un était venu le lui arracher...ou alors c'est qu'on a du le lui couper pendant son vivant, on a du beaucoup le torturer avant de l'avoir tué...peut être que son fantôme vit toujours ici...?

Soudain Kratos vit quelque chose dans le miroir, quelque chose de très inhabituel, il n'avait jamais vu ça. Le reflet de Jadi et lui apparaissait bien dans la glace et il n'y avait que eux, seulement...on voyait leur squelette à la place de leur reflet avec leur chair. C'était comme s'ils avait déjà décomposé et qu'ils étaient leur restait leur os. Pire encore, le reflet du bras du capitaine que Kratos tenait dans sa main n'apparaissait pas du tout !

Euh...j'espère que j'ai pas déclenché une malédiction...

Et dans une autre surprise le miroir se craqua et se brisa tout seul sous leurs yeux, les débris de verre s'éparpillèrent un peu partout, manquant de trancher la peau de Kratos. Ensuite la calme revint, encore plus oppressante que d'habitude, est-ce qu'on était en train de les observer ?

Hum j'aime pas ça on dirait qu'on nous regarde...

Bon à part ça y'a un coffre là ou se trouvait le miroir...peut être la garde robe d'une jeune pirate héhé

Toutes ces assiettes et couverts en argent...et pas de nourriture ! Raaaaaah

La vue de cette argenterie le donna encore plus faim et il maudit le propriétaire de tout ça, qui avait caché l'argenterie dans ce coffre, car il le prit pour un piège pour le torturer. Mais cela fera quand même un petit butin qui lui leur rapportera pas mal de galds, c'est déjà ça. La vue de l'amulette ne le fit ni chaud ni froid, à ce moment tout ce qui l'importait était de manger.

Bah ça fera un petit souvenir, et peut être que cette amulette a un pouvoir particulier ?

Et comme si ça ne suffisait pas, Kratos commença à éternuer à maintes reprises tout en frissonnant. La température dans cette cabine avait baissé anormalement et la tenue de Kratos n'était pas très appropriée. Il se frotta les mains pour se réchauffer et vit un peu plus loin une autre échelle, mais en métal cette fois ci.

Il la prit et grimpa jusqu'à atteindre une autre pièce, plus petite que la précédente. C'était un sorte de grenier avec un plafond très bas, qui entreposait de nombreuses armes et armures, la plupart rouillé et usé par le temps. Il se demandait s'il allait trouver quelque chose d'intéressant, il est vrai qu'il a grand besoin de changer d'arme, la sienne était émoussé et ne tranchait plus aussi bien qu'avant.

Il vit Jadi qui l'avait suivi jusqu'ici et le parquet commençait à émettre des bruit de craquement, comme s'il allait céder sous leur poids, vaux mieux ne pas penser au pire, il préféra se dire que tout allait bien se passer. Il continua alors sa recherche et trouva quelques haches et lances exposés d'assez bonne qualité, mais malheureusement pas de son goût, il recherchait quelque chose qui lui convenait, comme une épée fine.

C'est alors que son vœu fut exaucé, une arme était posé sur un mur, à l'écart des autres, comme s'il avait un peu plus d'importance. Le katana dont la lame était noire, luisait, son fourreau laqué aussi en noir, était orné de motifs dorés qui ressemblait à des branches d'arbres ou quelques lotus apparaissaient. Kratos sentit une aura démoniaque émaner de cette arme, il reconnut le type de katana grâce à sa lame en acier feuilleté particulier, à ses dimensions et à sa manche en peau de raie...

Héhé un muramasa, ça en dit long sur son ancien propriétaire...on dit que ces katanas sont maudits et assoiffés de sang et qu'ils poussent leur porteur à commettre des crimes ou à se suicider...héhé celui ci a eu une belle vie, quel aura terrifiante...

Sans hésiter il prit le katana et l'attacha à sa ceinture, mais aussitôt fait le sol se craqua et fut détruit sous leurs pieds. Ils atterrissent ainsi durement en bas dans la cabine du capitaine, Kratos se heurta sur le bureau et le cassa en deux, il vit le squelette du capitaine le regarder (si on pouvait le dire pour un squelette...) d'un air moqueur.

Kratos se massa les fesses à cause de la chute, décidément on leur en voulait pour leur jouer tous ces petits tours. Il fut relevé par Jadi, qui a trouvé juste après une trappe caché sous le bureau, maintenant cassé en deux. La trappe fut ouverte grâce aux talents de voleur de Jadi, et ils étaient prêt à descendre et à explorer le reste du bateau, il ne devait rester plus grand chose à découvrir...normalement.

Ce scénario rappela à Kratos quelque chose qu'il avait vécu il n'y a pas si longtemps. Bon je passe en premier mais j'essaye de ne pas tomber comme la dernière fois... Mais heureusement pour lui, il échappa à son destin et réussit à descendre sans encombre. Yeah !

Il longea le mur à tâtons suivi de Jadi et atteignit le bout du couloir qui était plutôt étroit. Quand tout à coup un grand bruit retentit, les murs du couloir commençaient à bouger touts seuls et à se rapprocher. Ils étaient prêts à écraser Jadi et Kratos comme des crêpes, ces derniers accélèrent le pas et se mirent à courir en direction de la porte, enfin ils supposaient qu'il y avaient une porte vu qu'ils ne voyaient rien du tout dans le noir.

Les murs se rapprochèrent dangereusement et ils continuaient toujours à courir en se cognant de partout. Raaaaah vitevitevitevitevite Et avant que les murs ne puissent les toucher, Kratos plongea en avant désespérément et avec chance, il se heurta à la porte en bois et la détruisit d'un coup grâce au choc (en passant il a aussi détruit son nez)

Il tira ensuite Jadi de là qui était parvenue à le suivre de près. Soulagés, ils purent souffler un moment, Kratos lui, se massa le nez qui n'était pas en très bon état. Ouf on l'a échappé belle...argh foutu nez...Mais quelque chose attira l'attention de Kratos, enfin beaucoup de choses d'ailleurs. D'une part il y avait une odeur nauséabonde de cadavre qui couvrait cette salle et d'autre part ils étaient dans une petite prison, avec plusieurs cellules et instruments de tortures...Et un peu partout par terre gisait des restes humains...

Hum...bingo on a trouvé la salle la plus joyeuse du bateau...ça me donne presque plus faim tout ça...seulement presque...