Ysyhteha répondit sur le même ton.

*soupir*Que veut tu mon amour, ils n'ont plus de vrai "noble" ils sont empêtrer dans un tas de fausse bonne manière pour se donner un genre, qu'ils en oublie les vrais.*soupir*

Puis haussant le ton pour ne pas paraître impolie.

En tout cas cette entrée était délicieuse, mes compliments au cuisinier impératrice.



Ynia aurait voulue rire de la situation, Schwann était si gênée, mais elle décida de l'aider du mieux qu'elle pouvait.

Orphan je te présente le chevalier impérial, Schwann Oltorain. Mon chéri, je te présente Orphan, un ami proche d'Ysy.

Orphan tendis la main vers Schwann pour la serrer chaleureusement. Il était content qu'Ynia trouve le sourire, et comme à son habitude il dit ce qu'il pense.

Enchanté Schwann, je peut t'appeler Schwann si ca te dérange pas ? Je suis content de te rencontrer enfin, tu es le seul ... Enfin tu vois quoi ... Le seul à avoir amadouer Ysyhteha concernant ... Tu sais quoi ... Et puis Ynia est si rayonnante depuis alors bon !!! Ravi de te connaitre.

Il s'assit à table voyant qu'il était ridicule. Ynia ne put s'empecher de rire.

Bon allez asseyons nous. Les entrées vont arriver.

Les serveurs leurs servirent les entrées et tous discutait dans une bonne ambiance.

Kratos mangea tranquillement sa salade de fruit en plissant légèrement ses yeux, il tenait sa fourchette tel un noble, avec son petit doigt levé qui se détachait des autres, il se tenait droit sur la chaise, torse bombé et finit son plat sans dire un mot. Il s'essuya calmement les extrémités de ses lèvres et posa sa serviette en la repliant en triangle. Bref il était calme...

très calme...


trop calme...

- Hum, cette salade est exquise ne trouvez vous donc pas ?

Demanda-t-il alors aux membres qui étaient assis à sa table. De sa manche il avait sorti discrètement une fiole qui contenait un liquide transparent, on aurait dit de l'eau, mais cela ne devait être certainement pas le cas. Il en déposa quelques gouttes sur le plat que la serveuse lui tendait et qu'il déclina poliment. Il lui recommanda alors de servir ce cher Calé, que la plupart des krytiens adorait ce plat, enfin selon lui.
La serveuse se dirigea vers le krytien et lui tendit un plat à bas de poissons.

- J'espère que cela sera de votre goût messire, ce plat est reconnu pour être la spécialité de région.

Elle déposa l'assiette, s'inclina respectueusement et s'en alla.

- Héhé j'espère que tu apprécieras mon hot chili peppers tabasco aux arômes d'épinard provocateur de flatulences.

Il se mit à ricaner tout seul dans son coin mais le bruit parvient aux oreilles d'un aristocrate qui était assis près de lui.Celui ci lui demanda avec les yeux écarquillés s'il allait bien et Kratos lui répondit en toussotant qu'il avait simplement avalé quelque chose de travers.

Schwann remarqua Ynia rire et il était encore plus gêné. A table, Ynia ne pouvait s'empêcher de se moquer de lui et le chevalier posa une main sur son visage, vraiment gêné.

Devant le chevalier se trouvait de nombreux couverts. Il ne savait comment faire ce qui fit encore plus rire sa chère et tendre. Il fit finalement un signe à l'un des serveurs et demande des baguettes pour manger. Le serveur semblait outré mais s'éxecuta, lui ramenant ce qu'il lui avait demandé.

Schwann put enfin commencer à manger. Il n'avait jamais aimé se servir de fourchette ou de couteau. Selon lui les couteaux ne servait qu'à une seule chose.
Il mangea paisiblement, écoutant ce qui disait Ynia et Orphan. Puis il adressa finalement la parole à l'homme de Guilde.
- Je… Ynia vous a surement beaucoup parlé de moi… Mais en revanche je ne connais rien de vous. L'impérial semblait gêné. Vous… Euh… Comment avez-vous connu Ynia… ?
Schwann posa sa main sur celle de la Guildienne.

Kratos souriait maintenant sadiquement, son plan avait marché comme sur des roulettes, comme il l'avait prévu. Son liquide n'était pas fait pour l'ingurgiter mais seulement pour le sentir. Un simple reniflement et les effets commençaient à agir sur l'estomac.
Il patienta alors en riant d'un air machiavélique à l'intérieur de lui, l'intendant krytien allait regretter ce qu'il lui avait fait auparavant.

La serveuse qui venait de servir Calé se tenait le ventre d'une main, Kratos la vit s'en aller dans les toilettes d'un pas pressé. Il n'avait pas tout à prévu cela mais c'était pas grave, c'était au moins une preuve que son poison fonctionnait parfaitement.
Dommage que la serveuse soit jolie, car il était pas près de la revoir de la soirée.

- Erf... désolé ma poulette, j'espère que tu me pardonneras un jour...

Citation :

Pnj Ynia & Orphan

Mon amour ne soit pas si dur avec toi même.

Ynia prit les baguettes du chevalier et lui indiqua avec sa main quel couvert prendre.
Orphan était content de discuter avec Schwann, il lui semblait être un homme bon. Aussi il se mis à parler plus franchement encore avec lui.

Et bien j'ai connue Ynia, par l'intermédiaire d'Ysyhteha qui s'entrainait chez elle à l'époque. Elle m'avais fichu une raclée pour m'être moquer d'elle. *Orphan rigola franchement*
Je crois que ma cote cassée s'en souvient bien encore. Et c'est Ynia qui m'a soigné en échange ... de mon silence ont va dire.

Un sourire complice se fit entre les deux guildiens.

Et puis ensuite j'ai appris à me méfié d'Ysy mais aussi à mieux la connaitre et ... Enfin voila ! Passons une bonne journée se mariage est bénie des esprits nous devrions nous en réjouir .

Oui aux bonheur du nouveau couple impérial, et qui sait ... peut être un jour ...

Ynia ne finit pas sa phrase tant elle rougissait, elle embrassa Schwann tendrement.

Le guerrier sentit alors son ventre gargouiller. Il posa une main sur son abdomen et le regarda avec stupeur. Il s'en suivit une scène des plus comiques. L'intendant se leva d'un bond et courut vers les sanitaires sans prêter un seul regard à quiconque...

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Dans les sanitaires des hommes...

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- Sale petit monstre de séraphin ordure pourrie et vermine putréfiée !!!

La voix de l'intendant résonnait avec force. Il envoya alors un message télépathique vers ses gardes personnels.

* Relemdiir ! Cÿlia ! Venez immédiatement dans les sanitaires des hommes ! J'ai besoin d'un soin. *

Quelques minutes suffirent pour que les deux Windwaker accourent complètement paniqués... Cÿlia, avait toujours une trousse de secours. Elle put calmer le guerrier en quelques minutes grâce à une décoction de plantes qu'elle lui passa sous la porte de sa cabine. Quelques instants après, la porte explosa. Calëtaura avait pris un air des plus sévère en pulvérisant la porte. Son frère et sa cousine observaient avec stupeur.

- Qu'est-ce qui c'est passé frangin ?
- Cet imbécile de séraphin c'est vengé. Ça ne peut provenir que de lui. Il a dut m'empoisonner. Je ne peut pas rester ici plus longtemps. L'humour à ses limites.
- Seigneur, qu'allons-nous faire ? Lady Elmundïr compte sur vous.
- Calë' ! Ecoute-moi, nous ne pouvons pas partir comme ça ! Tu ne peut pas faire ça à Cixi !
- TAISEZ-VOUS !
- ...
- ...

Un grand silence suivit cet hurlement qui parvint jusqu'à la salle à manger où étaient tous les convives. Le guerrier se mit à marcher de façon militaire, suivit par ses deux gardes du corps.

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Lorsqu'il furent de retour dans la salle, les deux nouvelles têtes qu'étaient Cÿlia et Relemdiir provoquèrent d'abord un étonnement général. Le trio se dirigea lentement vers le couple de mariés. Calëtaura s'arrêta et se pencha vers l'oreille du séraphin.

- Profite de ces instants de bonheur et de rire Séraphin. Je mettrais bientôt fin à tes 4.000 ans d'existence de ma lame.

Il continua alors son chemin, mais ne contourna pas la table pour rejoindre Cixi. Le trio se plaça devant le balcon. Cÿlia et Relemdiir se placèrent de part et d'autre de l'ouverture. Calëtaura se retourna lentement d'un regard des plus noirs. En effet, l'humour avait ses limites. Et il ne rigolait pas avec l'empoisonnement qui était l'arme des lâches.

- Mes dames et messieurs, nous devons vous laisser. Contrairement à vous, l'autorité krityenne n'a pas le temps de s'amuser éternellement. Une affaire urgente nécessite mon intervention. Il s'inclina. Je vous souhaite une agréable soirée.

Trois grands corbeaux géants étaient arrivés, volant en faisant du surplace devant le balcon. Le guerrier avança sur le balcon d'un air des plus offensés.

Il sentit l'aura de Cixi et s'arrêta un instant, observant son corbeau qui l'attendait.

- ...

[HRP: pour rassurer Schwann, je pense qu'il doit y avoir plusieurs sortes de mariages, les mariages "intimes", même dans l'Empire, ça peut se faire! Il vous suffit juste d'y penser!^^]

Une fois le repas terminé, Cixi se leva et se dirigea, un sourire poli sur les lèvres. Elle se pencha à l'oreille du Don

Don Alhuin, je dois me retirer, cependant, je vous informe dès maintenant que demain, je réunirai un grand conseil des chefs de clan. J'ose espérer que vous serez présent, la situation est suffisamment grave. Il se tiendra à la caserne d'Eloher à partir de 17h. Je vous remercie. Cixi se dirigea vers l'Impératrice, dans un premier temps, elle resta derrière le couple Impérial et parla à voix haute

Mes chers amis, je suis au regret de devoir vous laisser... Mon Intendant est parti pour une affaire urgence qui va nécessiter ma présence... J'aurais réellement souhaité que mes fonctions ne m'obligent pas à vous quitter si prématurément... Je vous présente mes plus sincères excuses... Et je vous souhaite beaucoup d'amour et de bonheur...

Puis elle se pencha entre les mariés pour parler à voix basse, gardant toujours un sourire bienveillant sur le visage pour ne pas qu'on sache de quoi elle allait parler

Cependant, cher couple Impérial, je vous informe que je réunis demain soir un Grand Conseil des Chefs de Clans. Dame Carole, je vous laisse profiter de votre nuit de noces, le Conseil aura lieu à 17h! Prince Kratos, j'ose espérer que vous serez présent... une offense supplémentaire ne serait surement pas une bonne idée dans l'état actuel des choses... Ce mariage a été un véritable fiasco politique! Croyez moi! Vous allez entendre parler du peuple krityen! Demain à 17h à Eloher dans la caserne! Soyez ponctuels "Majestés"...

Cixi se releva, un sourire toujours bienveillant sur le visage et commença à saluer poliment les invités sur son passage. Elle ne pouvait pas faire un détour pour saluer Ynia qui se trouvait de l'autre côté de la salle, mais elle se pencha un peu plus pour la saluer de loin, un sourire sincère cette fois sur le visage.

Une fois à portée d'Ysy, elle se pencha vers son oreille, une main posée avec douceur sur son épaule

Pardonne moi de t'abandonner ainsi... je te promets de t'expliquer la situation... ou peut être le Don Alhuin, il a peut être compris ce qu'il venait de se passer...

En sortant, elle fit un détour par les sanitaires pour femme et tomba sur une serveuse malade. Elle s'empressa d'aller la voir pour lui administrer des sorts de soin... Et la faire parler par la même occasion. Une fois cette tache terminée, elle sortit. Elle parvenait à contrôler ses émotions mes les soldats impériaux semblaient avoir compris qu'elle n'était pas d'humeur et la laissaient passer sans broncher. Une fois dehors, elle n'attendit même pas de sortir de la ville pour siffler sa compagne. Eilhi arriva comme une flèche et atterrit près d'elle, et ensemble, elles s'envolaient pour Temza

Depuis toute à l'heure Kratos ne pouvait s'empêcher de rire intérieurement, ça oui, pour avoir réussi son coup, il l'avait bien réussi. Cependant il sentait déjà quelques soupçons et regards se poser sur lui, ça devait être dû à sa petite réputation qu'il avait bâtie jusqu'ici sans doute. Il se demanda comment il allait faire pour trouver un subterfuge pour ne pas qu'on l'accuse. Mais il n'y prêta pas longtemps attention, peut être pensait-il qu'il ne risquait rien pour le moment.

Il avait répondu en chuchotant à Cixi que jamais il ne l'offenserai et il confirma ensuite sa présence à la réunion le lendemain.
Tout de suite après Carole s'était tourné vers lui pour lui informer ses pensées plutôt accusateurs, il répliqua alors en prenant d'abord un air innocent.

- Comment ? Pourquoi est tu si persuadée que c'était moi le fautif ? Aouch, je suis bléssé par tes propos... Et puis même si c'était moi, je suis sur que ça s'arrangerait, il suffit juste de trouver une solution et le tour est réglé !
Tu parles déjà de rupture... comme si c'était aussi grave...ça va pas arranger ma conscience pour la soirée ça....

Peuh...ces krytiens et leur stupide fierté...

Les serveuses apportaient déjà le gâteau royal, elles le déposèrent sur leur table délicatement et firent signe à Kratos. Il était assez impressionant, et puis il avait l'air si délicieux, Kratos n'attendit pas et s'empressa de le découper à la vue de tous.

- Ladys and gentlemen ! Vient maintenant au tour du dessert ! J'espère que vous l'apprécierez à sa juste...
Dans mon pays voila comment on faisait cela...

Kratos dégaina son katana de son fourreau très rapidement et comme s'il savait si bien le faire, il bondit au dessus du gâteau et il le découpa d'un geste assuré. Il attérit un peu plus loin, un genou à terre. Pourtant on n'avait pas l'impression qu'il avait découpé quoi que ce soit, surtout avec "un seul" coup.
Il nettoya son sabre avec un chiffon et le rangea calmement. Le gâteau se sectionna enfin en plusieurs parts égaux et lança un bonne appétit à la foule, un peu surprise.

Kratos fut surpris de la venue du Don et de sa réaction, il ne s'attendait pas à ce qu'il se fasse réprimander ainsi. Il rattrapa le Don par l'épaule et essaya de s'expliquer.

- Pardon ? Vous croyez donc que c'est moi qui a commis cet acte ? Comment pouvez donc croire ça, vous avez des preuves au moins ?
Sachez que je fabrique mes poisons moi-même et il est peu probable de les reconnaître ainsi si facilement. Et puis en sachant que le don est ici, il ne fallait pas être idiot pour ne pas faire cette stupide erreur. Je suis offensé par vos propos, abruti dites vous ? J'ai bien fait allégeance à la guilde, mais je ne me rappelle pas être un de vos sous fifres qui vous colle aux bottes toute la journée et à qui vous pouvez parlez comme ceci.

Kratos le regardait maintenant d'un regard froid, le signalant qu'il était vraiment sérieux et qu'il n'avait pas peur de s'opposer ainsi, même si la mort l'attendait. Il fallait bien faire preuve d'un peu de réalisme.

Kratos se mit à crier pour qu'il puisse entendre ses dernières paroles.

Je sais très bien à qui je parle et ce n'est en aucun cas ta puissance et la mort qui m'effraient. Ne prend pas cet air supérieur face à moi, je me fiche totalement de ton statut et celle des autres, je ne me suis jamais gêné de faire ce que je voulais.
Surtout pas à quelqu'un qui classe encore les personnes selon des catégories. guildiens ? Krytiens ? impériaux ? Peuh ! Tous les mêmes je ne vois en aucun cas la différence. Je ne me suis jamais senti faire partie d'un quelconque groupe de ce genre, comment quelqu'un de comme toi qui a toujours eu de la rancoeur envers les impériaux ait pu devenir chef ?

Tu as compris qu'il y avait du poison ? Et alors c'est tout ? Tu m'a vu faire certains gestes, et alors ? Essaye donc de m'accuser et de me faire condamner si tu crois tellement que c'est moi !
Prend garde de ne pas tomber de ton piédestal car la chute en sera que plus douloureuse de la haut, de nous deux c'est toi qui te crois supérieur. Peut être que tu l'es tien, mais c'est pas bien difficile de ne pas être un vulgaire tas de chair qui n'est même pas humain...


Kratos tourna les talons et retourna au château sans rien ajouter de plus. Pourquoi continuait-il comme ça ? Il pensa alors qu'il ferait peut être mieux d'errer comme il le faisait si bien auparavant, de toute façon l'humanité l'a toujours dégouté, il en était las de toutes ces querelles... ou alors c'était de lui qu'il était dégouté...

Il repensa à ce qu'il venait de dire et ne put s'empêcher d'éclater de rire.

- Hahaha, je me demande à quel point j'ai pu être pathétique ?

Après le gâteau, l'impératrice avait fait signe aux serveuses de débarrasser les tables. La soirée dansante allait commencer, l'orchestre allait démarrer le premier morceau.

Ysyhteha avait du mal à suivre toute l'histoire, mais elle avait vu Estrello partir en furie sans rien lui expliquer l'ignorant totalement. Elle savait que quand il était en colère cela arrivait tout le temps, mais là il dépassait les bornes. Elle n'aimais pas l'empire encore moins être entourer de tous ses bourgeois remplie de fausse manière. Elle compris plus où moins la source du problème lors de la dispute avec Kratos et n'avais clairement pas apprécier sa manière de lui parler.

Elle se leva d'un bond, l'ambiance de se mariage tournait à la catastrophe, et malgré les obligations envers Ynia et Orphan, elle savait en voyant Schwann qu'elle pouvais les laissés en sécurité.
Elle se dirigea d'abord vers Carole.

Je suis désoler ma chère, mais je ne peut rester. Je te souhaite tout mes voeux de bonheur avec Kratos.

Elle embrassa son amie sur la joue.

Désoler pour ce que je vais faire à Kratos, j'ai d'autre obligation envers ma "famille" je m'en irais ensuite. Je t'adore ne l'oublie pas. Passe une merveilleuse journée ma chère.

Elle se releva et se dirigea sans détour vers la table d'Ynia.

Maman Ynia j'ai des choses à faire, je ne peux rester. Désoler.
Orphan, Schwann je compte sur vous pour veillez sur elle. L'ambiance n'est pas idéal, j'espère que l'arriver des musiciens calmera les tensions.

Oh et Schwann ... emmène la danser tu veut bien ?

Sans leur laisser le temps de répondre, elle tourna les talons et se dirigea vers le balcon, Kratos y était encore. Elle lui assena une gifle et le regarda droit dans les yeux.

Tu es vraiment pathétique, je t'adore toujours sache le, mais là, tu viens de te comporter comme un ... Gamin.

Elle prit la direction de la sortie, non sans avoir salué gentiment Kitsune d'abord.

Bonsoir Kits, je suis désoler je me doit de m'en aller, j'espère que je te reverrais bientôt à Eloher. Je serais ravie de t'y voir avec Fuchs.

Elle sortit du mariage excéder.

Kratos était en train de rentrer dans le château, il marchait tranquillement sans ses presser les mains dans les poches en regardant le sol, il se mit ensuite à bailler. Sur le chemin du retour il rencontra Ysy qui lui asséna directement une gifle. Il ne l'a même regardé en face, ni même cherché à savoir pourquoi elle faisait cela, ça lui était indifférent pour l'instant.

Sans lui adresser un mot, il la vit partir et puis il décida de continuer à marcher vers le château, perdu dans ses pensées.
Il se demandait comment allait Carole, ça n'a pas dû être facile pour elle toute cette agitation. M'enfin il ne savait pas trop quoi faire, il était assez fatigué, le calme de la nuit était sa seule compagnie pour passer le temps en temps normal. Il essaya de chercher quelque chose pour lui boucher son trou d'ennui quotidien.

- *soupir* Je suis bien loin de ce monde que tu voulais tant...

[HRP: bon, 9 pages pour un mariage, vous m'excuserez mais ça commence à faire long. Vu que la majorité des invités "membres" sont partis, je vais clôturer le mariage]

Les invités commençaient petit à petit à se rassembler en couples sur la piste de danse au rythme de la musique. L'ambiance commençait maintenant à remonter, vu que les "esprits forts" étaient partis. Carole se baladait d'invité en invité, gardant un sourire doux et poli pour les rassurer... Vous savez ce que c'est! La politique! Mais ne vous inquiétez pas, tout va s'arranger les rassurait-elle...

Ynia, de son côté, était déboussolée par le départ précipité d'Ysy, mais Schwann l'avait, avec douceur entraînée sur la piste de danse. Il avait du faire un effort surhumain pour l'inviter, mais après tout, il avait dernièrement pris des cours de danse pour cette occasion... Il restait encore un peu maladroit, son armure n'était pas très pratique, mais Ynia rayonnait de bonheur!

Quant à Orphan, son physique avantageux lui donna l'occasion de danser avec bon nombre de jeunes et jolies nobles... même s'il ne portait pas l'Empire dans son coeur, au moins il s'amusait bien! Et puis, briser le coeur de petites empiriennes... c'était drôle aussi! Même s'il ne se rendait pas trop compte des ravages qu'il faisait, il s'amusait comme un fou! L'alcool avait du l'aider un peu...

Une fois que l'ambiance était clairement bonne, Carole se mit à chercher son époux. Elle sortit un peu de la salle, toujours en saluant avec un grand sourire ses invités et finit par le trouver... Il était là, regardant les étoiles. Un combat terrifiant se déroulait en elle... deux femmes étaient en train de lutter: l'Impératrice, qui devait garder la tête froide en toute circonstance, dont le peuple dépendait d'elle... et la femme, simple et fragile qui aimait désespérément l'homme assis devant elle... Elle ignorait si ce conflit trouverait une solution "pacifique" ou si elle devrait choisir un jour l'une ou l'autre... elle se mit à prier intérieurement pour que les deux puissent vivre en paix en elle.

Mais en attendant, c'était SON mariage... elle laissa l'Impératrice de côté et posa une main douce sur l'épaule de son aimé

Allez, rentrons! Tu verras, ça va s'arranger! Profitons du reste de la soirée!

Kratos soupira une fois de plus et la suivit. Une fois à l'intérieur, il fut clair que l'alcool avait coulé à flots! Tout le monde riait et s'amusait! Schwann, Ynia et Orphan étaient partis. Non sans faire un détour par la chambre de Schwann pour qu'il se change, emportant son armure dans un grand sac... Tenue bien plus pratique pour aller à Dahngrest.

Les amoureux passèrent une magnifique soirée! Carole ne pouvait s'empêcher de rire, de danser avec son amoureux et de l'embrasser. Lorsque les serveurs commencèrent à ramasser un peu trop de cadavres de bouteilles, les mariés comprirent que c'était la fin de la soirée... Un peu tristounette, Carole commença à amener doucement les invités vers la sortie, jusqu'à la porte de la salle où les serveurs et soldats prirent le relais.

Une fois seuls, au beau milieu de la salle, l'orchestre leur joua une dernière musique... une dernière danse. Ils étaient serrés, l'un contre l'autre... un paisible sourire sur les lèvres... ils étaient seuls au monde

Je t'aime Kratos!
Je t'aime Carole

suivi d'un passionnant baiser. Le Séraphin prit alors la jeune femme dans ses bras et commença à l'entraîner vers sa chambre. Elle lui fit un petit non de la tête avec un sourire gêné

Non mon amour! Nous avons désormais notre propre chambre!

Elle lui indiqua le chemin d'un geste de la tête, et des soldats continuèrent à le guider jusqu'à la suite nuptiale qui leur était réservée... Lorsque Kratos entra, Carole toujours dans ses bras, ils découvrirent un lit immense! Ils pouvaient y dormir au moins à 10 là dedans! Les couvertures de satin rouge avec des pétales de fleurs le recouvraient, des bougies magiques avaient été allumées laissant une ambiance des plus douce et feutrée...

Kratos s'approcha du lit et déposa sa bien aimée sur le lit. Il se pencha doucement sur elle, lui murmurant ces derniers mots à l'oreille Je t'aime...

Et les lumières s'éteignirent... leur vie à eux commençait maintenant...

[FIN]