L'aigle géant qui avait porté Caleb Andùrin jusqu'à Eloher poussa un cri perçant et s'envola, profitant des courants ascendants de ce début de matinée. Lorsqu'il entra dans la ville, le patriarche avait l'air sombre et fatigué. Il portait une tunique légère et élégante aux couleurs des Andùrin, rouge et or, et non son vêtement officiel de conseiller. Il ressassait encore la conversation qu'il avait eu avec son secrétaire, Wynn Dorvan, la veille au soir. Conversation qui l'avait mené jusqu'ici, aujourd'hui, pour voir Cixi.

Caleb avait tout d'abord été furieux que son assistant le mette ainsi devant le fait accompli, mais il avait finit par reconnaître que Wynn avait bien fait. Il fallait bien qu'il reparle à la cheftaine des krytiens un jour ou l'autre, et Dorvan n'avait fait qu'accélérer le processus, ce en quoi son supérieur lui était, au final, reconnaissant. Plus vite cette discussion aurait lieu, plus vite il saurait à quoi s'en tenir.

Il chemina dans les ruelles de la cité, perdu dans ses pensées, et arriva enfin devant la demeure de Cixi à Eloher. Il resta de longues minutes devant la porte principale, à la contempler intensément comme pour mettre de l'ordre dans ses idées. Puis, rejetant sa blanche crinière en arrière, il poussa un profond soupir et frappa plusieurs coups à la porte.

Caleb ne put s'empêcher de rendre son sourire à la jeune krytienne. Il aurait voulu conserver la gravité qui marquait ses traits taillés par l'âge un peu plus longtemps, mais il y avait quelque chose chez Cixi Elmundir qui rendait une telle idée tout simplement impossible.

"Cixi. Je suis content de te voir, même grâce aux manigances de mon infâme secrétaire."

Le conseiller eut un bref rire franc à la mention de Wynn Dorvan, puis suivit Cixi à l'intérieur, jusqu'au salon où il prit place sur un canapé.

"Tes fidèles t'ont bâti une forte belle demeure ici aussi. Tu auras bientôt plus de domiciles secondaires que le plus riches des dirigeants ait jamais eu, quel que soit son clan ou sa race. Et ce qui est formidable avec toi, c'est que tu n'as ni ordonné ni promis des fortunes, non; ils ont fait ça simplement parce qu'ils t'aiment et désirent te le montrer. Ce simple fait confirme mes dires lorsque je clame que tu as vraiment tout ce qu'il faut pour être une grande cheftaine."

Il n'essayait nullement de flatter Cixi; il pensait vraiment ses mots, et il voulait qu'elle le sache. Il inclina poliment la tête à sa demande de boisson:

"Un café ne serait pas de refus. Bien noir, si possible."

Il attendit qu'elle revienne avec les boissons, puis but une première gorgée du breuvage bouillant qu'il tenait entre ses mains épaisses. Ses moustaches frémirent; Caleb n'aimait pas beaucoup le goût du café, mais c'était la seule boisson qui le rendait aussi alerte lorsqu'il se sentait à plat. Il reposa sa tasse, resta de longues secondes silencieux, avant de finalement parler, avec une douceur teintée d'une certaine tristesse:

"Que devenons-nous, Cixi?"

Caleb prit la tasse de café entre ses mains, comme pour se réchauffer; il avait plus souvent froid, ces derniers temps. Un froid dont il ne savait pas si les dires de Cixi auraient le pouvoir de l'apaiser ou pas. Elle ne perdit pas de temps à mettre la brigade assassine sur le tapis, et c'était bel et bien là le principal sujet que le patriarche des Andùrin était venu discuter.

Il l'écouta jusqu'au bout, buvant de temps en temps une gorgée de café chaud. Lorsque Cixi souriait, il ne lui rendait pas ses sourires, conservant l'air grave qu'il arborait depuis qu'elle avait mentionné la brigade.

"Très bien."finit-il par dire. "Je veux bien croire que personne ne t'asa influencée. Cela voudrait donc dire que l'idée de reformer cette brigade est venue de toi seule? Car si tel est bien le cas, ce n'est pas pour me rassurer."

Il ne répondit pas à se demande de confiance, se contentant de la fixer, grave mais calme.

"Très bien."répéta-t-il. "Explique moi en quoi ces différences rendraient plus acceptables le meurtre légal, cautionné par le gouvernement."

Caleb ne dit tout d'abord rien, et se caressa le menton tandis que son esprit se perdait dans les paroles que Cixi avait prononcées. Il est vrai qu'elle était bien jeune pour porter le fardeau du pouvoir, pouvoir qu'elle n'avait par ailleurs pas cherché à obtenir. Elle avait été choisie, parce que la majorité du peuple krytien l'aimait et croyait en elle. Et si l'expérience de l'âge était un avantage sur le terrain de la politique et de la régence, la jeunesse n'en était pas dépourvue non plus. Caleb pouvait sentir vibrer la détermination en Cixi, la détermination à faire ce qu'elle pensait être le mieux pour les krytiens. Une détermination qu'il avait toujours admirée, et qui le poussait une fois de plus à réitérer sa confiance en la jeune femme.

"Tu ne m'a pas déçu, tu sais."Il lui sourit, de son premier vrai sourire depuis le début de leur conversation. "Ne t'inquiète pas de ça. Je dirais plutôt que tu m'as contrarié, mais c'est la politique qui veut ça. D'autant que tu l'as fait pour ce que tu crois être de bonnes raisons, et c'est ce qui est important. J'oublie parfois -et je ne suis pas le seul- à quel point tu es jeune pour supporter le poids d'une telle tâche, surtout à l'échelle krytienne. Et si nous l'oublions, c'est parce que tu t'en acquittes tellement bien que nous ne pensons plus à tout ce que cela doit représenter pour toi. Oui, tu as encore à apprendre, c'est certain, mais même les vieux de la vieille comme Ulriel et moi apprenons encore à nos âges. Et souvent de jeune comme toi. "

Les moustaches de Caleb se soulevèrent, signe de son amusement, puis retombèrent tandis qu'il se rappelait autre chose.

"Ah, avant que je ne te laisse, il y a un autre sujet que je m'étais promis de soulever avec toi. Mes principes me forcent à te demander pourquoi diable aucune enquête n'a été ouverte, même de routine, concernant la disparition de trois de nos conseillers les plus anciens? Ce n'est pas que je regrette ces trois là, loin de là, mais si tu me dis que c'est une simple coïncidence que cela se soit passé dans la même nuit, je serai obligé de te retirer tout le crédit que je viens de t'accorder."

Il croisa à nouveau les bras sur sa poitrine, à nouveau plus grave, figure même du patriarche inquisiteur.

"Et bien je vois que tu as soigneusement réfléchi à tout cela, et fait les démarches nécessaires. C'est plus que ce que je ne croyais qu'il avait été entrepris. Sur ce point là, je dois dire que je suis plutôt satisfait. De la démarche, si ce n'est du résultat."

Caleb répondit d'un ton égal, s'efforçant de conserver un air neutre même s'il ne peut s'empêcher de froncer brièvement les sourcils. Tout ce que Cixi lui avait dit tenait la route, et il ne doutait pas de trouver les rapports consignant tout cela s'il les demandait. Mais il y avait quelque chose dans la manière dont Cixi avait raconté son histoire... Quelque chose qui ne plaisait pas à Caleb. Il ne savait pas quoi, ni pourquoi, mais son âme se hérissait comme à chaque fois qu'il savait que quelque chose d'obscur s'était produit. Outre l'expérience de l'âge ou la fougue de la jeunesse, il y avait une troisième donnée qui entrait dans l'équation, la plus imprévisible de toute: l'instinct. Et l'instinct de Caleb, comme de tous les Andùrin, ne lui avait que rarement fait défaut. Peut-être cela venait-il de leur lien profond avec la nature et de leurs capacités de se changer en animaux, créatures d'instinct s'il en était. Quoi qu'il en soit, Caleb avait très jeune appris à faire confiance au picotement qui hérissait sa nuque.

Il resta silencieux, regardant longuement Cixi, cherchant le moindre signe qui aurait pu lui prouver qu'il avait tort, qu'il se faisait simplement des idées. Mais, curieusement, et même s'il ne voyait rien non plus qui montrait le contraire, il n'en vit aucun. Et il n'aimait pas cela. Aussi plausible qu'était l'histoire de Cixi concernant l'enquête, elle le perturbait, lui donnant la désagréable sensation d'un plaidoyer qu'on aurait préparé à l'avance pour un quelconque tribunal. Mais il n'y avait eu aucune audience ni jugement, et la ferveur avec laquelle Cixi s'était empressée de mettre hors de cause tous ceux qui lui étaient proches sans que Caleb eut même songé à les soupçonner lui paraissait étrange.

Cixi Elmundir avait beaucoup souffert ces derniers temps. Surtout à cause de ces trois conseillers là et de leurs manigances. Ils lui avaient pris plus que quiconque. Et puis Calëtaura Windwaker était revenu, avec son influence et sa manière radicale d'envisager les problèmes. Caleb savait que Cixi avait toujours répugné à la violence et aux manigances, mais elle restait une très jeune femme qui avait dû endurer plus que n'importe qui. Et puis il y avait la formation de cette nouvelle brigade qui suivait directement ces disparitions... D'un autre côté, Cixi avait fermement fait valoir son point de vue à Caleb à ce propos, et il l'avait sue sincère lorsqu'elle avait avoué qu'elle n'était pas en faveur du meurtre et des manigances de fond.

Mais les principes qui avaient guidé Caleb Andùrin toute sa vie le poussaient à ce qu'il n'avait pas du tout envie de faire. C'était tout bonnement ridicule, et il allait surement offenser Cixi, mais au moins, quand elle nierait et qu'il pourrait la croire, il pourrait se persuader que cette fois-ci, le picotement dans sa nuque n'était rien d'autre qu'un fantôme.

"Avant d'y aller, pardonne moi de te demander ça Cixi, mais en tant que conseiller et par fidélité à la procédure, je me dois de te poser une question qui risque de t'offenser. Mais sache que quelle que soit ta réponse, je te croirai, car tu ne m'as jamais donné l'impression de trahir ma confiance. Mais c'est important pour moi que tu répondes."

Il prit une grande inspiration, puis la regarda droit dans les yeux:

"Est-ce que tu es certaine de ne pas savoir la moindre chose concernant ces disparitions, ni d'y être mêlée en quoi que ce soit, même de la plus indirectes des façons?"

Caleb se détesta aussitôt, mais il se rassura en se disant que lorsque Cixi lui répondrait -même avec colère, même si elle lui en voulait- il pourrait tranquilliser son esprit. Car il n'avait pas menti: il avait confiance en elle. Et il croyait dur comme fer qu'elle ne trahirait jamais cette confiance là en lui mentant sciemment.

C'était là l'une des certitudes qui permettait à Caleb Andùrin de continuer de servir son peuple comme il l'avait toujours fait, et qui l'avait toujours poussé à croire en la jeune femme qui se tenait devant lui.

Il attendit la réponse, prêt à encaisser toute la colère de Cixi suite à cette question ridicule. Et à la croire.

Au contraire de ce que croyait Cixi, le soulagement envahit chaque parcelle de l'âme de Caleb comme une fraiche ondée après un jour trop sec. Elle n'y était pour rien. Du moins Caleb le croyait-il, maintenant. Et elle avait eu le cran de pourtant assumer une part de responsabilité alors qu'elle n'en avait nul besoin, pas plus qu'elle ne s'était mis en colère contre le vieil imbécile qu'il était. Il lui avait dit qu'il la croirait, sans réserve, et c'est ce qu'il fit, sans chercher à se douter qu'elle n'eut parlé que par demi-vérités.

"Cixi, tout va bien. Pardonne la brusquerie d'un vieil homme. Je pensais juste qu'étant donné tout ce que tu as souffert à cause d'eux, quelqu'un se devait de te poser cette question, ne serait-ce que par principe. Tu ne m'as jamais donné de raison de ne pas te faire confiance, aussi bien entendu que je te crois."

Il posa une main chaleureuse sur l'épaule de Cixi et lui releva le menton de l'autre, comme il l'aurait fait avec un membre de sa propre famille.

"Et je veux que tu saches que ce n'est pas ta faute. Même si tu aurais entendu une insinuation, ou quoi que ce soit du même genre, ce n'est pas comme si tu avais donné ton accord tacite pour organiser ces disparitions!"

S'il savait. Mais Caleb ne savait pas. Il voulait tellement que son instinct se trompe sur ce coup là qu'il était prêt à accepter tout ce Cixi lui avait dit, à lui faire confiance sans réserves comme il l'avait toujours fait. En cet instant, il était vraiment un vieil homme qui voulait croire au meilleur parce que le contraire aurait été trop dur. Il lui sourit, navré de l'avoir ainsi perturbée.

"Pardonne moi, Cixi. Je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie. Je te crois, et je te dis que tu n'as strictement rien à te reprocher."

Il sentait la tension se soulager à l'intérieur de lui, et les derniers picotements dans sa nuque s'estomper. S'il savait... Mais il ne savait pas.

"Je ne vois aucune raison de te faire comparaitre devant le Conseil pour quelque chose dont tu n'es aucunement responsable. Tu conserves toute ma confiance Cixi, je n'en ai jamais douté, et je ne vois pas pourquoi je douterais maintenant."

Il recula d'un pas, lui souriant toujours, soulagé de voir ses doutes estompés et qu'elle ne se soit pas mise en colère contre le vieil idiot qu'il était. Il allait dire quelque chose mais ses moustaches se froncèrent; il sentait quelque chose, une aura puissante et en colère, qui se dirigeait droit sur la demeure de Cixi. Il s'attendait presque à voir la porte volée en éclats sous la force de cette aura. Il ne doutait pas que Cixi l'ait sentie, elle aussi, et lui adressa un regard résigné, quoique entendu:

"On dirait que le premier intendant est furieux. Peut-être devrais-je me retirer..."

Si Cixi était perturbée d'avoir ainsi trahi la confiance de Caleb en lui mentant sciemment, elle ne le montra pas. Insouciant de cela, le patriarche secoua la tête aux derniers mots de Cixi:

"Non, je ne crois pas avoir d'autres sujets à discuter avec toi. J'ai été heureux de te voir, comme toujours, et soulagé que nous ayons pu avoir cette discussion."

Il sourit à la krytienne, puis se dirigea vers la porte:

"Prends soin de toi, Cixi. A notre prochaine rencontre!"

Caleb hocha la tête en guise de salut, les pensées un peu plus légères, même si tout n'était pas réglé. La brigade le préoccupait toujours, et cela n'était pas prêt d'arrêter, mais au moins il savait à quoi s'en tenir. Encore une fois, Wynn Dorvan avait su ce dont son supérieur avait besoin, et Caleb se félicita une fois encore d'avoir un secrétaire particulier -et un ami- aussi efficace.

Il ramena sa cape de voyage contre lui une fois dehors, et se lança d'un pas décidé sur les pavés de la rues, en direction de la sortie de la ville où son aigle l'attendrait. Avec un peu de chance, il était parti juste assez vite pour ne pas avoir à croiser le patriarche des Windwaker, dont l'aura furibarde se faisait encore sentir...

Caleb avait tranquillement ralenti le pas, sentant l'aura de Calëtaura Windwaker droit devant lui. Il ne tarda pas à apercevoir celui-ci, les bras croisés sur la poitrine, l'air aussi menaçant et coléreux qu'à l'accoutumée.

Le patriarche des Andùrin stoppa sa marche et toisa Calëtaura du regard, nullement impressionné par la tentative d'intimidation du jeune krytien.

"Seigneur Windwaker."Caleb hocha la tête pour le saluer, en guise de respect dû au rang de Calëtaura. Il n'aimait peut-être pas beaucoup le personnage, mais il avait toujours su faire honneur au protocole... contrairement à d'autres, visiblement.

"A ma connaissance, le titre de premier intendant n'est pas une excuse pour ne pas rendre la salutation comme il se doit. C'est "Conseiller Andùrin", merci."

Caleb était fatigué de l'agressivité automatique de Calëtaura à l'égard de son clan. Caleb et les siens s'étaient toujours efforcés de respecter un tant soit peu le protocole en la présence des Windwaker, malgré l'animosité mutuelle. Mais Caleb n'en attendait pas autant de la part d'un jeune chien fou comme Calëtaura, et il n'avait pas envie de perdre son temps en une nouvelle dispute stérile.

"Maintenant, à moins que vous ayez à m'entretenir d'un sujet particulier, seigneur Windwaker, j'aimerais pouvoir continuer ma route. Du travail m'attend à Myorzo."

Evidemment, la politesse de Calëtaura était forcée, Caleb le sentait; pas besoin de son expérience pour discerner le mépris caché sous le titre que daignait lui concéder l'intendant. Sans oublier l'inévitable allusion au cas si particulier des Windwaker, qui n'avaient semble-t-il pas à déferrer la moindre politesse à quiconque n'était pas des leurs ou supérieur. Encore une fois, Caleb se disait que c'était bien dommage qu'un garçon aussi prometteur que Calëtaura se montre aussi borné. Mais comme Cixi l'avait dit, on ne pouvait pas attendre de quelqu'un qu'il change en un claquement de doigt.

Et c'est pareil en ce qui me concerne, songea le patriarche des Andùrin, amusé; après tout, il pouvait se montrer aussi borné que le premier jeune réserviste venu...

"Libre à vous de décider de la confiance que vous portez à m'en encontre. Je mentirais si je dirais que je vous vouais moi-même une confiance aveugle. En fait, c'est à lady Elmundir que je voue cette confiance, ce qui nous fait au moins un point en commun: nous avons tous deux confiance en notre cheftaine. Cela dit, que nous ayons des avis politiques divergents ne devrait pas être un obstacle au respect que nous pouvons avoir l'un pour l'autre. Au moins cela."

Caleb restait serein, décidé à ne pas se laisser embarquer dans une querelle stérile comme cela avait trop souvent été le cas par le passé. Il était bien décidé à montrer que pour sa part, il était capable de conserver son sang-froid et de ne pas traiter son interlocuteur comme un inférieur simplement parce qu'ils n'étaient pas d'accord sur les mêmes choses.

"Quand à mon fils, sachez que je ne vois aucune raison de le pousser en direction de lady Elmundir, pas plus que je ne me permettrait de la pousser, elle, dans sa direction. Elle a parfaitement fait savoir qu'elle vous avait choisi, et vous êtes tous assez grands pour que je n'aie pas à me mêler de vos affaires de coeur, du moins est-ce vrai en ce qui concerne lady Elmundir."

Il croisa à son tour les bras sur sa poitrine, rebondissant sur les derniers mots de Calëtaura.

"En effet, la réformation de la brigade n'est pas pour me réjouir, et c'était là la raison de ma visite à notre cheftaine. Mais elle a su rassurer certaines de mes craintes, bien que j'avoue ne pas être pleinement satisfait de tout cela pour autant. Comme vous, visiblement, mais je doute que cela soit pour les mêmes raisons..."