Citation :

Personnage Non Joueur Lucy Fenth.

Lucy c'était elle aussi retenue de rire aux questions de Thiry, alors que dans le fond rien ne l'empêchait vraiment de le faire, sauf peut-être la fatigue. En effet, lorsqu'elle était prise d'un fou-rire et qu'elle n'arrivait pas à s'arrêter, elle se mettait généralement à tousser, ce qui de toute évidence n'était pas agréable au vue de son état, alors elle se contenta juste de retenir son rire en mettant une main devant sa bouche et de pousser de léger gloussement assez discret sous les paroles et rires des autres personnes.

Néanmoins la petite trouvait les questions du garçon intéressantes, car il était vrai qu'elle même ne connaissait pas les réponses, mais l'espion lui avait dit d'allait chercher ses affaires donc elle obéit, retournant dans le salon là où elle avait déposée son sac. Elle le prit par la poignée puis revînt à côté de celui qui était venu la chercher. Dans le fond elle était un peu déçue que ce ne soit pas son père, mais au moins elle pourrait jouer avec les cheveux de Taimu.

Cependant, la jeune femme du nom de Fleïana, qui au passage restait imprononçable pour la petite, lui demanda ce qu'elle voulait à boire. Elle voyait souvent les grandes personnes boire ce qu'ils appellaient « café », une boisson chaude et amer lui avait-on dit, mais à chaque fois où elle avait demandée à son père pour en boire il refusait, clamant que cela l'empêcherait de dormir et surtout que ce n'était pas adapté aux enfants. Alors jusque là elle n'en avait jamais goutté, et la tentation était telle qu'elle en avait bien envie étant donné qu'il n'y avait pas son père pour refuser.
Toutefois ce n'était pas dit qu'ils accepterait pour autant, puis le fait que ce soit quelque chose de chaud dérangeait un peu Lucy qui l'était elle même, alors elle se résigna à prendre une boisson sucrée et fraiche plus adaptée à son jeune âge.
- Euh… Je veux bien un jus d'orange s'il vous plait… Dit-elle en se cachant derrière l'espion, un peu intimidée par tant de grandes personnes. Elle devait avouer qu'elle avait hâte d'être grande, sauf que quand elle disait ça à voix-haute son père riait en disant qu'elle regretterait le temps où elle pouvait dire ça, et naturellement elle ne comprennait pas pourquoi.

Elle alla s'assoier à côté de Thiry. Elle avait souvent entendue des adultes dirent, aussi bien à elle qu'à d'autres enfants, qu'il fallait les laisser discuter entre eux dans ces cas là, alors elle de contenta de s'installer à côté du garçon, ce qui faisait un joli contraste rouge-bleu.
- Il ressemble à quoi ton père… ? Demanda Lucy timidement au jeune garçon d'une petite voix, comme si il s'agissait là d'un sacrer d'état. Le mien il est grand et large. Mais par contre il a plus de cheveux.
Elle tourna finalement la tête vers Thiry en prennant soin de regarder chaque décoration de la maison au passage. Par rapport au dojo où se trouvaient des armes en vitrine cela faisait… bizarre.

Lurius laissa Taimu choisir ce qu'il voulait boire et servit les enfants une fois que tout le monde fut installé. Il préféra essayer de poser le moins de question possible, non par peur d'indiscrétion, mais parce que, il le reconnaissait, il commençait à avoir hâte qu'ils partent. Même s'il restait toujours souriant et courtois, c'était juste qu'il voulait que Thiry fasse bien ses devoirs avant que son père ne vienne le chercher.

En attendant, le petit garçon aux cheveux bleus sourit à Lucy

Mon papa n'est pas très grand, un peu comme Monsieur Ronanin il préférait continuer à appeler Lurius "Monsieur Ronanin" envers Lucy, et pas "Tonton", il ne savait pas trop pourquoi, il préférait que les autres enfants ne sachent pas que son professeur de magie était son oncle...

Et il a des cheveux bleus, comme les miens! Enfin, j'ai les mêmes yeux que lui, mais il a de longues oreilles et pas d'antennes, comme Flé! il montra du doigt la demi-krityenne en souriant, il n'arrivait pas à prononcer son prénom non plus et elle avait accepté qu'il l'appelle ainsi

Et ma maman est une très jolie kr.. krytienne... elle a de beaux cheveux bleus, de belles antennes blanches! C'est la plus jolie maman du monde!!! Lurius sourit en ayant entendu les paroles du petit garçon, il trouvait ça touchant, après tout, les enfants trouvaient souvent que leur maman était la plus belle du monde, il se souvenait que lui aussi disait ça de la sienne lorsqu'il était tout petit...

Bien, Monsieur Shido... vous comptez rester sur Eloher cet après-midi ou vous rentrez ramener la petite chez elle? ne sachant pas où habitait Lucy, il trouvait que c'était une manière à la fois polie et élégante de savoir s'ils mettraient du temps ou non pour rentrer chez elle...

Il prit un des bâtons de cannelle de Fley, il n'aimait pas vraiment ça, mais avec le café, ça se mariait bien. Thiry buvait tranquillement son jus d'orange, il regarda dehors, l'après-midi avançait bien, il craignait un peu de ne pas pouvoir faire tous ses devoirs, surtout qu'il voulait absolument être capable de faire quelque chose en glace avant ce soir pour le montrer à ses parents et à ses grands-parents.

Il finit donc son verre, le posa doucement sur la table et regarda son oncle

Euh... Monsieur Ronanin, je peux aller faire mes devoirs? J'aimerais m'entrainer sur mon élément...

Le krityen sourit doucement et hocha la tête à l'affirmative.

Oui, mais je veux que tu t'entraînes là, dans le salon, je veux pouvoir te voir, on ne sait jamais...

Thiry hocha la tête et alla chercher son livre dans son sac et s'installa sur le tapis. Lurius se leva rapidement pour aller chercher une toile cirée et la poser par-dessus le tapis "pour éviter les dégâts" pensa t'il...

puis il retourna s'assoir pendant que Thiry lisait attentivement son livre. Il était un peu gêné car Lucy était encore là, mais il tenait vraiment vraiment vraiment beaucoup à y arriver...

Et ils terminèrent donc leur café pendant ce temps, Lurius avait pris la main de Fleïana lorsqu'il s'était assis à nouveau à côté d'elle, puis l'avait lâché pour mâcher à nouveau son bâton de cannelle

Citation :

P.N.J. Eldiir Stormrage

Le lancier se gratta le menton et soupira avant de reprendre son verre et de le vider de moitié. Il le prit à deux mains et il inclina la tête vers le bas, prenant un air quelque peu absent, les pupilles dilatées dans le vide entre leurs jambes...

- Et bien, le problème en lui-même viens probablement "des femmes". Voyez-vous, j'ai toujours aimé les femmes. Je suis un vrai coureur de jupons. Je suis le premier dragueur de fond taverne que l'on remarque sans difficultés.

Alors j'enchaîne les conquêtes, humains comme krityennes, mais pour certaines raisons... Bien que je sois un fervent progressiste... Je me suis fixé la règle de ne coucher qu'avec des krityennes. J'ai "un ami" qui aurait tendance à "ne pas apprécier" que je "passe du bon temps" avec des humaines.

Cependant, cela ne m'empêche pas de draguer ces dernières aussi. Anna fut l'une d'entre elles. Mais humaine ou krityenne, là n'est pas le problème.
L'ennui, c'est lorsque ces conquêtes s'attachent à moi comme "l'homme de leur vie". Moi je vis au jour le jour. Je drague, je profite, je m'amuse, et... Je me lasse. Les filles faciles s'en moquent royalement, c'est aussi ce qu'elles recherchent. Mais celles comme Anna c'est plus compliqué.

Elles ont tendance à me sortir des trucs émouvants, des déclarations super touchantes au romantisme parfois si poussé que ça en devient ridicule. Avant Anna, il y en a une qui est allée jusqu'à demander si je voulais sa main à mon père à Myorzo, alors que je l'avais rencontrée la veille dans une soirée bien arrosée à la taverne de notre citée volante.

Alors je passe pour un libertin sans cœur et sans morale a la réputation de bourreau des cœurs. C'est plutôt ironique, n'est-ce pas ?
Mais ça pose pas mal de problèmes comme vous pouvez le constater avec cette dernière "affaire" des sœurs Calienté. Avant je disais, "je suis comme ça, et puis c'est tout !" Mais je sais très bien que j'aimerais changer, pouvoir me caser et enfin avoir une vie de couple normale.

C'est plutôt paradoxal. J'ai envi d'avoir une femme, de me marier, d'avoir des enfants, mais quelque part, lorsque je suis face à une femme qui me propose cet avenir, j'ai comme... une sensation d'angoisse. Je me ferme alors totalement et je deviens le pire des monstres. Pire que nos amis les têtes blanches ! L'alcool est généralement d'une grande aide dans ses cas là...

D'ailleurs...

Il prit une nouvelle gorgée... une grosse gorgée...

- Heum... Et donc j'ai tendance à cacher ce "malaise" devant cette situation en rompant avec mes conquêtes de manières généralement brutales, lâches parfois et surtout très sarcastiques. Je me force à faire celui qui s'en moque. Le grand épicurien extraverti "je m'en foutiste" quoi. Le Don Juan manipulateur de jeunes femmes qui les jettent comme de vieilles chaussettes après utilisation...

C'est plutôt... Mal vu...

Le krityen avait pris de grandes notes, pour le moment, il ne faisait que noter ce qu'il entendait, ressentait et comprenait, mais il analyserait le tout plus tard, à tête reposée. Pour le moment, ils n'en étaient qu'à l'étape de la discussion, et il trouvait que le krityen s'était bien ouvert pour une première fois.

Il posa doucement sa plume et croisa ses mains devant sa bouche pour regarder Eldiir d'un regard simple et souriant

Très bien... je vois que vous avez déjà bien tracé le point de départ, cependant, vous voulez que je vous aide à quoi? A mieux vous conduire avec les femmes? A comprendre d'où vient ce blocage à l'engagement?

Vous savez, vous n'êtes pas le premier homme sur cette terre à avoir peur de s'engager... regardez Jhérer Elmundïr par exemple, certes, il n'est pas réputé pour être un coureur de jupons, mais il a tout de même des conquêtes assez régulières, pourtant il clame toujours haut et fort qu'il ne se mariera jamais... et il n'est pasn on plus réputé pour être très tendre lorsqu'il rompe avec ses conquêtes d'un soir...

Il marqua un court silence pour observer la réaction du krityen, puis reprit

Les hommes sont réputés pour craindre d'avantage l'engagement que les femmes, mais quelque chose me dit qu'il y a autre chose, je pourrais simplement vous dire que le jour où vous rencontrerez la bonne personne, vous aurez enfin la véritable envie de fonder quelque chose avec elle! De façon générale, c'est ce qui se produit, et puis, vous êtes krityen! Vous avez d'avantage de temps que les humains pour trouver celle qui vous donnera envie de vous caser! Certains hommes se marient à plus de 60 ans dans notre peuple, je crois me souvenir que Lucius Gray lui-même s'est remarié à plus de 100 ans...

Il marqua un nouveau silence, attendant la réaction du krityen, et cherchant surtout à savoir ce qu'il attendait de lui... il ne pourrait peut être pas lui dire tout de suite, peut être même qu'ELdiir lui même ne savait pas pourquoi il était là... dans ce cas, les choses seraient probablement plus intéressantes...

Citation :

P.N.J. Eldiir Stormrage

Le capitaine leva les yeux vers le conseiller avec un air plutôt gêné.

Tout cela, ces amis lui avait déjà dis. Le coup du "tu as le temps, tu es jeune, profite de la vie, tu as bien raison". Ou encore le coup du "c'est normal d'avoir peur de s'engager". C'étaient les classiques qui en réalité ne faisaient que faire monter ses angoisses à l'image d'une belle mayonnaise.

Non, forcément que quelque part, il savait au fond de lui que ça n'avait aucun rapport. Il savait qu'il y avait "un blocage". Ce blocage, il n'en avait jamais parlé à personne. Même Calëtaura n'était pas au courant, pas même Endurim. Seuls ses parents savaient et les quelques personnes concernées.
C'était trop encré en lui. La douleur des images jaillirent de nouveau devant ses yeux et il dut fermer ses paupières, prit soudainement d'un violent mal en plein front...

Citation :

Ce soir là, il faisait nuit noire. Eldiir était seul avec son jeune frère et un peu plus loin, une jeune krityenne aux cheveux verts pleurait, assise sur une pierre. Eldiir était jeune, il ne portait pas d'armure et devait sûrement encore être civil. Il devait cependant ce préparer à démarrer sa carrière militaire car sa musculature montrait bien un entraînement rigoureux visant à un futur de combattant.

Le jeune garçon aux cheveux aussi bleus, le petit frère d'Eldiir, tira la manche de son aîné en hochant la tête :

- Dis Eldiir, pourquoi elle pleure Sonia ?
- T'occupe ! C'est des affaires de grand.
- Mais tu devrais aller la consoler ! J'ai envi qu'on continue de jouer ensembles moi !
- Écoute, Sonia ne viendra plus jouer avec toi, ni avec moi, d'accord ?
- Pourquoi ? Qu'est-ce qu'elle à fait de mal ?
- Mais rien ! Tu comprendra quand tu sera plus grand ! Allez, rentre, maman va te gronder !
- ...

Le petit garçon fit la moue avant de partir, bras croisés, vexé et attristé. Eldiir sourit à son frère qui ne le regarda même pas. Lorsqu'enfin son frère fut partit, il prit un air vraiment triste et il courut vers la jeune krityenne.

Lorsqu'il la retrouva, il se mit à genoux devant elle et il luit prit les mains, mais elle refusait de le regarder, pleurant toujours à chaudes larmes, elle détournait le regard. Eldiir sourit, lui aussi avec les larmes aux yeux. Une voix douce et rassurante sortie d'entre ses lèvres :

- Sonia, je fais ça pour nous deux. Je... Je ne veut pas te faire souffrir !
- Comment peut-tu dire ça ?! Après tout ce qu'on a traversé ensembles ! On devait se marier Eldiir ! Tu m'avais promis ! Ici même, sur ce rocher, alors qu'on avait dix ans ! On avait juré de toujours rester ensembles, pour l'éternité !
- Sonia, je tient à toi plus que tout au monde. Mais j'ai choisit de servir mon peuple dans la milice. Les missions sont rudes et dangereuses. Tu as besoin d'un mari qui t'aime et qui soit à tes côtés, pas d'un soldat absent qui ne sera jamais là pour te chérir, qui te causera toujours l'angoisse de ne pas revenir de ses missions, et qui te rendra malheureuse d'inquiétude. Je t'aime Sonia, mais je ne veut pas t'infliger ça !
- Mais je t'ai déjà dis que je m'en fichais ! Du moment que tu m'aime, tout le reste m'importe peu ! Je veut être ta femme Eldiir ! Je veut porter tes enfants et acheter un chien comme on avait dit ! Je veut choisir le nom de ton perroquet comme tu as toujours rêvé et te voir lui apprendre à dire "Sac de nœuds" pour les visiteurs qui viendrons chez-nous, comme on trouvait tous les deux cela si drôle lorsqu'on étaient enfants ! Je veut faire un jardin avec des bégonia où nous nous roulerons dans l'herbe avec notre famille, où nous ferons un barbecue l'été et où nous jouerons au ballon avec nos fils. Tout ce qu'on avait construit, même si tu deviens militaire, reste possible !
- Pas si je meure Sonia. Imagine que je ne revienne pas ?
- Je te resterais fidèle jusqu'à ce que la mort nous unissent de nouveau. Je ne veut pas vivre sans toi. Plutôt mourir que d'aimer un autre homme que toi !
- Sonia, je pars demain. Je... C'est fini. Je ne reviendrais pas sur ma décision. Je fais ça pour toi. crois-moi...

Il avança son visage vers elle et il lui susurra avec une douceur incroyable :

- Je t'aime. Et il l'embrassa passionnément.

Un long baiser pendant lequel Sonia lui prit le visage alors que lui l'enlaça de toute sa tendresse. Le jeune couple sur le point de se déchirer était une vision des plus tragiques.

Eldiir finit par reculer ses lèvres et par se relever. Il se retourna pour retourner vers chez-lui alors que Sonia lui criait :

- Eldiir ! Ne pars pas ! Reste avec moi ! Mais le jeune future soldat ne se retournait pas. il fermait les yeux pour ne pas céder et avançait en mobilisant toute sa volonté. Eldiir ! Renonce à cette folie d'être militaire ! Si tu veut, on pourra être heureux ensembles, ici, à Myorzo ! je t'en prie, ne me laisse pas ! Mais la future recrue n'oscillait pas. Eldiir !!

la voix de la jeune krityenne se perdit alors dans un sanglot plus profond alors qu'elle se leva et commença à courir. Eldiir se retourna alors lentement et ses yeux se fixèrent sur la petite silhouette de la magnifique krityenne qui courait vers le bord de la cité de Myorzo. Les pupilles du krityen aux cheveux bleus se dilatèrent alors que son sang se glaça. Il devint tout pâle au fur et à mesure que les pas de la jeune femme martelaient le sol vers le vide. Mais Eldiir ne put que tendre une main vers elle au moment où elle sauta. le cri sortit alors, trop tard...

- Sonia !

L'ombre de la silhouette disparue alors derrière le bord de l'îlot alors qu'Eldiir courait à toute allure. Il se rua vers le bord, prenant son élan. Il effectua le sprint le plus rapide de sa vie et lorsqu'il arriva enfin au bord, il bondit en avant...

Mais deux bras puissant l'attrapèrent en plein vol, l'empêchant de se jeter vers la mort. L'armure blanche immaculée du puissant Capitaine qui venait de lui sauver la vie était plaquée contre le corps du jeune homme. La poigne de fer empêchait Eldiir de bouger, malgré qu'il se débattait pour atteindre la petite silhouette qui tombait devant ses yeux remplis de larmes.

- Sonia ! Non !

Mais alors que son sauveur pencha la tête vers le vide pour comprendre, devant eux, la petite silhouette se brisa en deux, dans une éclaboussure de sang affreux et horrifiant, au beau milieu des montagnes de Yurzorea...

Le cœur d'Eldiir sembla s'arrêter de battre. Il fut alors paralysé.

Le grand krityen qui le portait n'avait put que lui sauver la vie. Dans sa grande armure blanche, sa fière moustache sous le nez, le Capitaine Tÿym avait été témoin de cette scène d'une rare tragédie...

Lorsque Eldiir ouvrit de nouveau les yeux, il était essoufflé. Il était incapable de parler. Cette sensation de paralysie qu'il avait ressentie ce soir là venait de revenir d'un seul coup. Son corps se mit à trembler et soudain, ses doigts se crispèrent, laissant son verre glisser de ses doigts pour exploser au sol...

Wrath avait noté chaque réaction du krityen, il aurait pu aisément accéder à son esprit pour trouver ce qui le faisait ainsi réfléchir, mais il fallait que ce soit le patient qui décide de quand il serait prêt à en parler.

Il se contenta donc de l'observer, son regard s'était fait grave, mais avec une pointe d'innocence, ce souvenir devait remonter à quelques années, l'adolescence, peut être un peu plus...

Puis le regard se fit doux, probablement une personne agréable, une sensation certainement proche de l'amour au vu de son expression, peut être même que c'était le cas.

Puis il vit une grande gravité... une décision difficile, un choix... peut être était-ce de ce choix qu'il faudrait parler? Il ne pouvait pas encore le savoir, se contentant de noter ses impressions, puis il baissa les yeux, signe que la décision avait été prise et annoncée... le regard du krityen était toujours perdu dans le vide, mais semblait triste...

Et enfin, il écarquilla les yeux, Wrath concentra alors toute son attention sur l'ensemble de ses gestes, ses muscles tremblaient, ses jambes notamment, un souvenir d'une course, puis ce fut au tour de ses bras de s'agiter légèrement, un combat? Et puis plus rien, le jeune homme laissa tomber son verre et le bruit semblait l'avoir sorti de sa torpeur.

Wrath se leva et s'approcha pour poser simplement sa main sur son épaule

Je pense que nous allons en rester là pour aujourd'hui Seigneur Stormrage. Il faut un temps à chaque chose... mais ne vous inquiétez pas, nous nous reverrons bientôt. Lorsque vous aurez envie d'aller plus loin, vous reviendrez...

Il laissa le temps à Eldiir de se remettre et lui servit un nouveau verre... le krityen était réellement d'une incroyable patience

Citation :

P.N.J. Eldiir Stormrage

Le lancier tremblait toujours alors que sa tension avait dut exploser à cause de cette vision. Il balbutia bizarrement :

- C-a-p-i-t-a-i-n-e... Cap... Capitaine... Stormrage.

Il n'arriva pas à prendre le verre que lui avait servit le conseiller Peebles. Lorsque celui-ci lui proposa d'arrêter pour aujourd'hui, il ne put cacher qu'il en était en fait soulagé. Il éprouvait une fatigue incroyable qui le broyait de l'intérieur. Il se leva alors comme un robot.

- Je...

Il restait pâle avec cet air absent et pensif, comme si il était encore ailleurs. Il observa alors le verre au sol et dit d'un air plus troublé encore :

- Je suis désolé je vais...

Mais c'était inutile. Il était incapable de faire quoi que ce soit d'autre. Il devait trouver un lit au plus vite. Il s'inclina alors maladroitement devant le conseiller avant de lâcher toujours aussi troublé :

- Au revoir...

Il attrapa sa lance qu'il avait laissé contre un mur dans la pièce et il sourit du mieux qu'il put au guérisseur pour finalement quitter la pièce le plus vite possible.

Une fois dehors, il mobilisa le peu de force qu'il lui restait pour envoyer un message télépathique à ces hommes et leur ordonner de rentrer à la caserne. De son côté, il les précéda dans le bâtiment où il rejoignit le premier lit qu'il croisa dans le dortoir où il d'endormi comme une pierre...

Citation :

Personnage Non Joueur Lucy Fenth.

Une mère… Lucy avait à peine eût le temps de connaitre la sienne, alors c'était un sujet assez sensible à son âge, elle qui ne connaissait même pas encore la réelle signification du mot « mourir ». Elle savait juste que une personne morte n'était plus là et qu'elle ne reviendrait jamais. Mais alors où était-elle dans ces cas là ? En voyage ? Dans le ciel nocturne rempli d'astre ? Tant de questions pour si peu de réponse…

Cependant la petite afficha un léger sourire, le premier depuis longtemps. Elle se sentait bien dans une telle ambiance car même si cet instant ne serait qu'éphémère, elle avait réellement la sensation de vivre enfin. Aussi elle décida de s'approcher du garçon au cheveux bleus et regarder ce qu'il faisait. Elle n'était pas capable de comprendre quoi que ce soit de ce qu'il y avait sur son livre mais au moins elle pourrait l'aider dans la matérialisation de son objet.

Elle se plaça à côté de lui et posa doucement ses mains sur ses poignets. Bizarrement c'était elle qui tremblait, mais elle savait qu'elle se calmerait bien assez tôt.
- Le plus important dans ce genre d'exercice est de visualiser son élément, surtout au début… Elle ne parlait pas fort comme pour ne pas que les adultes entendent, aussi bien pour ne pas les gêner que pour ne pas qu'il regarde, ce qui ne ferait qu'augmentait le stress de Thiry… Enfin selon ce que lui avait dit son père, car elle restait bien incapable de dire ce qu'était le « stress », et elle savait juste qu'il ne fallait pas en avoir.
- Pour toi il faut que tu imagine que tu imagine de l'eau tout autour de toi. Ferme les yeux et imagine toi au milieu de beaucoup beaucoup d'eau. Elle le laissa fermée les yeux et se concentrer jusqu'à ce qu'un vague de mana se fasse ressentir. Elle ne savait pas franchement si c'était la bonne chose à faire écrite dans le manuel, mais elle faisait ainsi et jusque là elle s'en sortait pas trop mal. Puis lorsqu'elle faisait appel à son énergie sombre elle ressentait le même genre d'impression qu'autour de Thiry, alors il devait être sur la bonne voie… normalement.

La fillette inclina légèrement les mains du garçon afin qu'elles soient plus centrées sur l'endroit où il allait faire apparaitre sa sculture, puis elle reprit la parole.
- Maintenant imagine l'eau devenir aussi froide qu'une glace. Enfin… si tu en as déjà mangé. Elle avait un peu de mal à s'exprimer. Pour elle tout semblait clair dans sa tête, surtout que son élément était différent et qu'elle avait une facilité naturelle pour ce genre de chose. Elle espérait que l'exemple de la glace serait assez concret, car la plupart des enfants en raffolaient, et même si elle n'en avait mangé qu'une fois dans sa vie, elle ne pouvait pas oublier cette sensation, en particulier quand elle avait la sensation d'avoir le cerveau gelé.
- L'eau que tu fais couler doit devenir tellement froide qu'elle doit devenir solide, et tu dois pouvoir ressentir cela de là où tu es, au point même d'en avoir les mains un peu engourdis par le froid, comme en hiver avec la neige… Elle sentait déjà ses doigts devenir plus froid au contact de la peau de Thiry. Au moins il semblait être sur la bonne voie pour réussir, et il pouvait être fier de lui. Maintenant fait prendre à cette eau gelée la forme que tu veux et tu aura réussit.
La dernière phrase de Lucy était un peu plus exclamative que son timbre de voix habituel, sans pour autant qu'on est l'impression qu'elle crie. Elle laissa le garçon finir et se tourna de nouveau vers la table pour finir son verre d'une traite, et comme l'avait dit Taimu ils pourraient partir.

Elle déposa son verre vide sur la table, laissant ses deux mains glisser de l'objet contre la paroie pour les ramener vers elle puis ensuite vers son sac. Mais étrangement elle tremblait toujours, comme son cousin Schwann. Elle se dit que ce n'était pas grave et se leva doucement pour regarder Lurius.
- Euh… Monsieur… ? Comme vous n'avez pas pût voir mon père je lui dirais que vous vouliez le voir la prochaine fois… ? Elle attendit que Taimu se lève à son tour puis ils se dirigèrent vers l'entrée. Elle se tourna vers tout le monde puis les salua.
- Au revoir mademoiselle Ronanin. Elle préférait ne pas l'appeller par son prénom qu'elle n'arriverait pas à prononcer, mais elle ignorait qu'ils n'étaient pas mariés. Au revoir professeur. À demain Thiry. Elle s'inclina comme une gentille petite fille puis sortie accompagnée de l'espion impérial. Elle ne savait pas encore si elle rentrerait chez elle ou si elle irait à Zaphias chez son cousin, mais elle le verrait bien assez tôt, alors elle de contenta juste de tendre une main tremblante à Taimu pour marcher…

La surprise était présente dans les yeux de l'espion, alors que la petite expliquait les chose à ça façon, mais au moins le petit de glace semblait avoir saisit l'idée.

L'espion finit par sourire, son maitre avait essayé de lui apprendre l'émanation de son élément de cette façon, mais contrairement à ces petits Taimu n'y était pas arriver de cette façon.
Brass avait, par dépit, jeter le gamin dans le feu de la cheminé, pour lui faire comprendre qu'il ne devait pas avoir peur du feu.

La méthode était peut être extrême mais elle fut efficace car peu de temps après Taimu riait de voir qu'il modifiait la forme des flammes selon sont ses envies et quelques jours plus tard il fut capable de le créer.

Maitrisé son élément c'est comme dompter une partie sauvage de soi, la méthode à utiliser peut différé selon les gens, mais au vu de ce qu'il avait devant les yeux, il pouvait en conclure que les génération à venir n'aurait pas de soucis à se faire concernant leurs éléments.

Lucy avait laissé à son exercice et venait de terminé son verre, Taimu se tourna vers Lurius et le remercia une dernière fois pour tous.

- Et si un jour vous passez à Zaphias, je serai ravit de vous avoir à diner. Avait déclaré en remettant doucement la chaise sur laquelle il était assit, derrière la table puis il se tourna vers la petite et lui pris son cartable avant de l'accompagnée jusqu'à l'entrer.
Là il fit un signe d'au revoir au couple et au petit avant de refermer la porte derrière lui puis de saisir la main tremblante de la gamine avant de traversé la petite cour intérieur tout en jetant un dernière coup d'oeil à l'oiseau vert qui s'y trouvait.

Une fois dans la rue ils marchèrent un petit moment en silence, alors que Taimu se demandait quel mode de transport il allait utiliser maintenant qu'il avait la gamine avec lui, le vol était exclu car trop risqué, et à pied cela serai trop long.

Il soupira doucement alors qu'à côté de lui la petite semblait avoir plein de question à posé, alors qu'elle n'osait pas parler, l'espion sourit.

- Tu sais, si tu veux me demander quelques chose n'hésite pas.

Lurius sourit en voyant de quelle manière Lucy expliquait l'application de son élément à la matérialisation du mana à Thiry. Il raccompagna Taimu et la petite fille au moment où ils partaient

Je ne donne pas cous demain, Lucy, mais je te promets qu'on se reverra la semaine prochaine! lui dit-il en souriant. En effet, le lendemain, il devait enseigner à Nordopolica, et le jour suivant, il revenait à Eloher, mais pour enseigner aux adolescents, il était cependant possible qu'il voit la petite à ce moment là...

Il lui avait, de nouveau, ébouriffé les cheveux avant qu'elle ne parte et il avait simplement salué l'espion avant de fermer la porte derrière eux. Il aida un peu Fley à débarrasser les tasses de café, il profita qu'ils étaient seuls dans la cuisine pour l'enlacer tendrement et l'embrasser dans le cou, une fois, deux fois, puis la retourna pour l'embrasser plus passionnément. Ils restèrent ainsi quelques secondes, front contre front, savourant ces petits instants passés ensembles, puis il plongea son regard dans le sien et l'embrassa une dernière fois avant d'aller s'occuper de Thiry.

De son côté, le petit garçon avait suivi les conseils de Lucy, même si ce n'était pas vraiment ce qui était inscrit dans le livre. Cependant, elle avait su lui faire comprendre au delà des mots, par la sensation que son élément faisait partie intégrante de lui et que c'était en lui, et pas dans un livre qu'il devait chercher la réponse.

Il ne visualisait pas l'eau comme elle le lui avait expliqué, ni une glace, mais plutôt l'image qu'il avait vu dans un conte à la maison qui se passait dans les grands glaciers de Zopheir. On pouvait voir dans ce livre de très belles images des grands icebergs, et c'était cela qu'il visualisait...

Petit à petit, il sentit son corps tout entier devenir l'un de ces immenses glaciers, Lurius l'observait de loin, l'aura bleue, presque blanche qui entourait le garçon ne faisait aucun doute sur son élément... et sur le fait qu'il était sur la bonne voie. Thiry restait très calme, Lurius lui avait toujours dit que la précipitation ne menait à rien, que les grandes choses se faisaient avec le temps. Son papa le disait aussi, quand il sculptait, et sa maman également lorsqu'elle préparait un gâteau. Un gâteau... il se souvenait d'un de ses gâteaux préférés, l'un de ceux qu'elle avait apporté la première fois qu'il l'avait vu. Il était carré avec de nombreuses couches de chocolats différents, et des espèces de décorations dessus. Il repensait à ce gâteau, il n'avait pas pu le manger ce jour là, tous les enfants s'étaient jetés dessus, mais elle lui en avait fait un autre depuis, les décorations n'étaient pas les mêmes, sa maman disait qu'on ne pouvait jamais faire exactement deux fois le même gâteau.

Mais il se souvenait de celui là. De petites particules commençaient alors à se former autour de ses paumes tendues. Il gardait les yeux fermés, se concentrant sur les glaciers de Zopheir qu'il ressentait à l'intérieur de son corps, et sur ce gâteau qu'il aurait tant voulu goûter. Les particules se firent de plus en plus nombreuses et commencèrent à s'assembler, elles formèrent petit à petit une sorte de cube, ou plutôt une carré épais, on pouvait voir de fines lignes se dessiner sur la tranches, comme s'il souhaitait représenter les différentes couches de chocolat. Puis des étranges petites feuilles de glace se déposèrent dessus, représentant les différents copeaux de chocolat délicatement disposés. Alors que Lurius s'approchait doucement, le petit garçon réussit même à donner un effet de neige sur le dessus, tel le glaçage du gâteau. Il sourit, puis il remarqua que Thiry transpirait et devenait pâle, il posa une main sur son épaule et le petit garçon ouvrit les yeux et baissa les bras

Bravo Thiry... tu as réussi! lui dit-il en souriant, il s'était accroupi à côté de lui et désigna son oeuvre du doigt

C'est... c'est moi qui ait fait ça? dit-il en voyant le gâteau. Il était comme dans son souvenir, à part la couleur évidemment, puisqu'il était transparent avec des couches blanches par endroit. Il voulu le toucher et Lurius l'en empêcha

La chaleur de ton corps va l'abîmer... attends le krityen transmit un peu de mana au petit garçon pour qu'il récupère des forces, ensuite, il lui montra comment il recouvrait ses mains d'un léger givre pour pouvoir prendre le gâteau de glace et le déposer sur un petit plateau en argent. Il alla ensuite chercher une cloche transparente et lança un léger courant froid pour maintenir le gâteau intact

Voilà! Comme ça, nous pourrons le montrer à tes parents quand ils viendront!

Thiry regardait son gâteau avec émerveillement... ainsi, il avait fait ça? Il remercierait Lucy, ses conseils avaient vraiment été efficaces. Lurius croisa les bras et l'observa, il repensait à la petite fille. Oui, il espérait pouvoir un jour rencontrer son père pour discuter avec lui. Elle avait vraiment un énorme potentiel, peut être même trop gros pour une fille de son âge. Cela pouvait s'avérer dangereux, surtout ce côté à trop vouloir aller au delà de ses limites... elle ne connaissait pas ses limites, c'était quelque chose qu'il avait remarqué... et cela pouvait devenir dangereux pour elle à force, sauf s'il parvenait à lui apprendre à avoir connaissance de son corps et de ses capacités...

L'après-midi allait ainsi défiler tranquillement, Thiry avait pris un bain, ce serait toujours ça de moins à faire quand il rentrerait et cela ferait gagner du temps à ses parents, puis le krityen l'avait aidé à finir ses devoirs écrits sur la magie et c'est ainsi que la journée se prolongea tranquillement...


Le guérisseur avait été inquiet de voir l'état dans lequel était parti Eldiir, il se disait que le souvenir qui l'avait assailli devait vraiment être violent. Il retourna à son bureau pour continuer à prendre des notes là dessus. Après près d'une heure, il se leva, rangea ses papiers et sortit de son bureau pour aller voir tous ses patients.

Il n'y avait pas eu de nouvelles admissions aujourd'hui, il fit donc un tour de ses patients habituels. Il avait rapidement mangé un sandwich entre deux patients, il n'avait pas très faim, il se rattraperait probablement le soir.

Après avoir passé une grande partie de l'après-midi sur ses patients, il décida de retourner voir Trixie. Elle semblait réveillée lorsqu'il entra dans sa chambre

Bonjour Trixie... comment vous sentez-vous? Vous avez réussi à dormir un peu? il ne s'attendait, évidemment pas, à ce qu'elle lui réponde, mais juste histoire de lui parler. Parler aux patients comme si tout allait bien pouvait leur faire du bien justement.

Il s'assit près d'elle et observa, dans un premier temps, tous ses signes vitaux. Il observa sa perfusion afin qu'elle soit alimentée correctement puisqu'elle refusait de manger, tout semblait en ordre. Il posa sa main sur son front et la regarda dans les yeux

Très bien... nous allons réessayer de nous rencontrer...

Il ferma les yeux et pénétra donc dans son esprit. Il se retrouva dans un premier temps dans le monde factice, comme la dernière fois, mais il ne s'y attarda pas, cherchant le couloir. Après l'avoir enfin trouvé, il se retrouva de nouveau devant les deux portes. Il ferma un instant les yeux et lui parla à travers les deux portes

Trixie, je suis Wrath Peebles. Une fois de plus, je vais essayer d'entrer, mais je vous garantie que je ne vous veux aucun mal...

Et il ouvrit la porte qui se trouvait devant lui... serait-ce la bonne porte cette fois-ci? Seule Trixie le saurait...

Citation :

Personnage Non Joueur Lucy Fenth.

Une fois de plus la fillette sentait son bras s'engourdir en étant ainsi en l'air, mais au moins elle ne se sentait pas seule avec ce contact humain, alors cela lui paraissait si peu important…

Ils marchaient lentement dans la ville des héros. Elle espérait pouvoir se reposer bientôt, car mine de rien la journée avait été longue pour son âge, et le fait qu'elle prenne sur soit n'arrangeait rien. Mais au moins l'espion portait ses affaires, ce qui lui faisait un poids en moins, pouvant donc se concentrer pleinement sur la marche, prennant soin d'éviter les flaques d'eau ou de ne pas tomber.

En marchant, Lucy regardait les cheveux du voleur se balançait derrière lui, et c'est à cet instant qu'il lui adressa la parole, faisant sursauter la petite qui c'était fait au silence.
- Euh… Non rien. Si selon les dires les enfants étaient doués pour mentir, cela ne s'appliquait pas à Lucy, premièrement car elle n'avait jamais vraiment eu besoin de le faire depuis son lit et ensuite car son père était franc avec elle la plupart du temps, donc rien ne lui donnait envie de prononcer un mensonge.
Sauf là. La fillette ne savait pas comment dire ce qu'elle avait sur le cœur, comme si elle craignait que ce soit stupide de poser une telle question, ou qu'alors la réponse ne viendrait jamais.

Ils continuèrent de marcher en silence au travers les rues. Elle regardait principalement ses pieds pour voir où elle les mettait et pour surveiller son équilibre. Puis ainsi l'espion ne pouvait pas voir son visage attristé.

Finalement, elle finit par s'arrêter, relevant ensuite lentement la tête.
- Dites… Des larmes se trouvaient au coin de ses yeux. Elle est où ma mère… ? Elle tenait fermement la main de Taimu sans pour autant exercer plus de pression que ça pour l'adulte, mais elle ne semblait pas vouloir le lâcher.

La jeune Sarah était toujours sur la plage à s'entraîner, du moins à courir pour se défouler. Au bout d'un long moment, après avoir bien transpiré et être allé dans l'eau pour se rafraichir, elle sortit.

Elle avait enlevé une partie de ses affaires, dévoilant en grande partie son corps d'adolescente en pleine formation. Mais elle restait malgré tout très menue, chose qui la faisait rager lorsqu'elle voyait les formes voluptueuses de femmes autour d'elle, en particulier Liliana, même si elle n'avait pas revu cette dernière depuis plus d'un mois.

Elle se rhabilla de la tunique simple qu'elle avait porté pour son cours de combat et commença à marcher pour regagner la ville lorsqu'elle aperçut le Don en plein entraînement. Elle n'avait pas la prétention de penser qu'elle pourrait rester là à l'observer sans qu'il ne la remarque, mais elle avança doucement cependant pour regarder ses gestes.

Ils étaient calmes, précis, tout en souplesse. Instinctivement, ses mains commencèrent à les imiter, pas exactement pareil évidemment, elle ne comprenait pas trop à quoi ce genre d'exercice pouvait servir, on aurait dit plus une danse qu'autre chose... mais si le Don le faisait, ce devait forcément être utile.

Il lui tournait le dos pour le moment, alors elle se disait "autant en profiter" et se mit plus ou moins dans la même position que lui. Dans le sable, c'était difficile, mais elle commençait à essayer d'imiter ses gestes. Elle se doutait bien qu'elle serait profondément humiliée au moment où il se retournerait, qu'il se moquerait probablement d'elle lorsqu'il verrait sa façon de faire, mais peu lui importait. Elle voulait essayer. De toute façon, elle n'aimait pas le Don, tout comme il était évident pour elle qu'il ne l'aimait pas non plus, mais cela lui importait peu. Oui elle était arrogante, oui elle était prétentieuse, elle le savait, mais elle savait aussi, exactement, ce qu'elle voulait dans la vie, et elle était prête à tout pour y arriver. Et quoi que dise le Don, elle y arriverait.

Elle suivit ainsi les différents mouvements, elle se sentait perdre l'équilibre lorsqu'elle devait lever la jambe à cause du sable qui s'enfonçait sous ses pieds, mais elle ne renonçait pas... elle transpirait déjà à nouveau à grosses gouttes, mais le soleil déclinait déjà, diminuant un peu la chaleur.

Une fois qu'il serait totalement couché, elle irait manger et se rendrait à la tour, comme il le lui avait demandé. Elle s'était déjà préparée à se faire rabaisser comme il l'avait fait à l'école, elle était prête à tout encaisser de toute façon...

Sarah, comme elle s'y attendait, fut rapidement repérée. Ne voulant pas le déranger dans son entraînement, elle préféra renoncer et retourner à la ville. Elle le verrait le soir même de toute façon.

Elle transpirait, et se dirigea donc vers la mer pour se rincer à nouveau. Elle ne resta pas longtemps, étant de l'élément du feu, elle n'appréciait pas trop les baignades. Puis elle sortit, sans se sécher, utilisant simplement son mana pour faire évaporer l'eau et se dirigea vers la ville. Elle inclina cependant la tête vers le Don pour le saluer, puis rentra.

De toute façon, elle devait aider les enfants à faire leurs devoirs. Elle retourna donc rapidement à sa maison pour s'en occuper. Elle mangerait un morceau, puis irait au rendez-vous du Don lorsqu'il serait temps...

À la question de la petite, l'espion prit d'abord un air attristé la mort de la mère du Capitaine avait laisse un grand vide derrière elle.
Il se plaça alors devant la petit fille et s'agenouillât en face d'elle.
D'une façon générale, l'espion savait avoir du tact, mais avec les enfants les choses était bien plus délicate, premièrement ils pouvaient mal interprété ses dires, ou tous simplement ne pas le croire.

Il lui fit alors un grand sourire.

- Et bien ta maman est ici Il lui pointait l'endroit ou se trouvait son coeur...Elle se trouva dans ton coeur et elle sera près de toi à chaque fois que tu aura besoin d'elle, même si tu ne la vois pas elle veille sur toi.

À la hauteur où il se trouvait ses cheveux trainait par terre, mais l'espion n'en prenait pas compte, et de sa main libre il essuya les larmes qui coulait le long des joues de la petite.
S'occuper ainsi de la petite lui faisait pensé qu'un jour il aimerai peut être devenir père, mais pour cela il lui faudrait déjà trouver une femme.

Taimu afficha alors un nouveau sourire en espérant que son enthousiasme toucherai aussi la gamine, de plus en restant ici à la consoler il perdait du temps sur le voyage, car même si Héliord n'était pas loin, il perdait du temps et il avait envi de se reposer, depuis quelques temps il ne quittait que très peu le terrain.

- Bon, je vais te ramener chez toi alors dépéchons.

Il se redressa doucement, se rendant alors compte que la main de la petite était presque totalement blanche au niveaux des jointures et des phalanges, elle devait lui serrer la main de toutes ses forces, l'espion lui caressa alors doucement la tête avant de reprendre son chemin à travers la ville.

Le soleil était encore haut dans le ciel et Aska se tenait tranquille comme si il dormais, ces moments étaient rare aussi Taimu en profitait pour réfléchir à des problèmes plus personnel du genre "Qui sont les filles bien de mon entourage ?".

Citation :

Trixie

Décidément, même si elle n'avais pas le sens du temps, elle trouvait que la nouvelle intrusion se faisait bien rapprocher de la dernière fois ! Que se passait il ? Son corps acceptait il enfin de lâcher pour de bon ? Elle se risqua un œil dans le monde factice pour voir de qui il s'agissait, et à sa grande surprise c'était Wrath. Elle soupira, et ce même soupir se retransmit à travers l'une des deux portes. Elle se mordit les lèvres à cette bourde, car du coup, il était facile pour Wrath de choisir la bonne porte. Quand ce fut le cas il se retrouva dans un interminable couloir lumineux. Étant d'un élément très proche, la lumière ne devait pas déranger Wrath et il devait même trouver cet endroit agréable. Sans qu'il n'y ai véritablement de porte, il pouvais choisir de continuer d'avancer ou non dans le couloir.


Cependant cette sensation de bien être allait être perturber. Car aussitôt un contrôle mental se fit sentir, Trixie sondait plus exactement le cœur de Wrath, ses pensées actuelles, ses sentiments du moment. Pourquoi était il là ? Elle fini par cesser et aussitôt la douce sensation procurer par la lumière se fit ressentir, pour balayer la mauvaise sensation précédente. Une image la représentant se fit voir devant Wrath.

Qu'est ce que vous voulez Wrath ? *soupir* Est ce que je serai enfin en train de mourir ?

Si pour n'importe qui cette phrase aurait du provoquer un quelconque émoi d'effrois, chez Trixie c'était plutôt enfin le sentiment d'une délivrance, un sentiment de bien être à nouveau.

Citation :

Fleïana

Fleïana avait regarder avec attendrissement Lurius s'occuper de Thiry, elle avait fini par les rejoindre, et regardait la sculpture de son neveux. A tout les coups, ca allait plaire à sa mère, c'était certain. A n'en pas douter Irvine serai heureux aussi, de toute manière tout les trois formaient une véritable famille unis. Dommage pour elle même qu'elle doivent encore récupérer un fragment de sa mémoire pour se sentir complète et donc offrir tout ce qu'il faut à un mari et un enfant.

Perdue dans ses pensées, elle observait la fenêtre d'un air absent.

Citation :

Anna et Tim

Le service du soir s'annonçait alors le changement d'équipe avait lieux. Aussi Tim prit directement la direction de la petite maison pour s'entrainer et se laver avant d'aller voir Trixie, hors de question qu'il la laisse seul le soir. Quitte à ce qu'il rentre en douce comme il le faisait souvent dans la chambre de la taverne. Il lui semblait que le soir elle était plus réactive que la journée. Peut être était ce une vue de l'esprit, peut être pas. En tout les cas sa volonté ne fléchirait pas. Il resterai avec elle jusqu'au bout, quitte à ce qu'il enfreigne beaucoup de lois. Elle allait enfin avoir le droit de choisir elle même. Tout à ses pensée, il ne remarqua même pas la présence pas vraiment discrète de Anna qui était avachi désormais sur le canapé du salon l'air absent et une bouteille d'alcool à la main. Des cernes creusé par les nombreuses larmes se voyaient sur ses joues, elle avait enfin put libéré sa colère, mais elle n'avait pas terminer la dernière bouteille.

Quand Tim descendit dans la salle d'entrainement, Anna elle décida de se relever plutôt grossièrement. Elle réussi à être debout malgré tout. Elle était barman, alors les cuites ca la connaissait, elle sortit de la maison titubant comme si tout ses membres lui avaient jouer un mauvais tour et s'était inverser. Elle allait à gauche quand elle pensait droite, et à droite quand elle pensait gauche. Elle déambula ainsi dans les rues d'Eloher.

Citation :

Plume

Plume jusque là c'était fait discrète mais quand elle sentit qu'elle n'était plus dans la maison elle sortit de sa poche habituel et se mit à tournoyer autour de la petite qu'elle avait déjà vue.

Oh bonjour Lucy ! C'est moi Plume tu te rapelle de moi ?

La petite fée prit un air encore plus doux et s'affairait à voler en vol stationnaire devant la gamine. Elle tourna un regard cependant inquiet vers Taimu.

Lapinou ! Je crois que la petite est pas très bien là ! Tu devrais la ramener en vol tu sais ?

Citation :

Un oiseau pour le Don

Le ciel vit rapidement son calme et ses couleurs perturber par l'envoie d'un oiseau messager bleu azur. Un très caractéristique de Ysyhteha en fait. Il fonça tout droit vers la tour sur laquelle se tenait le Don comme à son habitude. Un message se trouvait sur la patte du pauvre animal, qui sans autre cérémonie se posa lourdement sur l'épaule du Don, complètement épuiser. Après tout il venait du bastion de Deidon ce n'était pas rien ! Même pour un oiseau. Il se mit alors à sautiller sur la patte non attacher par le message et tendait l'autre au Don en piaillant.

Mais que quelqu'un me délivre enfin !!! Pensait le pauvre oiseau. Qui se voyait finir au paradis des oiseaux avec des graines et de l'eau à volonté.

Spoiler:

Irvine était enfin arrivé à Eloher, à dos d'eilhurl. Il en avait pris un petit qui pouvait transporter deux personnes, pas plus. Il le laissa à l'enclot et se dirigea vers la maison de Lurius. En passant, il croisa un homme étrange aux cheveux longs avec une petite fille qui avait un truc un peu brillant qui flottait devant elle... elle devait probablement être de l'élément de la lumière et montrait à son père comment elle arrivait à faire les petites étoiles.

Il frappa à la porte et Thiry s'était précipité. Il avait terminé ses devoirs et se doutait qu'à cette heure ci, ce ne pouvait être que son père

Papaaaaa! Je suis de l'élément de la glace! De la glace!!!!! hurla le gamin en sautant dans les bras de son père qui affichait un immense sourire. Lurius s'approcha, souriant également et portant la cloche sous laquelle se trouvait le gâteau fait par le petit garçon

Oui, en effet! Et il commence déjà à savoir matérialiser le mana!

Les yeux du demi-krityen brillaient d'émotion et de fierté pour son fils, il le serra fort dans ses bras

Tu n'as pas idée à quel point je suis fier de toi! On va montrer ta sculpture de glace à ta mère et à tes grands parents ce soir! Ils vont tous être si contents!

Il prit la cloche d'une main tout en souriant à Lurius

Merci infiniment... je ne peux pas rester, il faut que j'aide Liliana à préparer le repas de ce soir pour mes parents, mais merci de l'avoir gardé cet après-midi

Mais de rien. Je dois discuter avec le Don d'un système de garderie... il a fallu que je garde une autre petite fille en attendant qu'on vienne la chercher car ses tuteurs étaient en retard...

Oui! Elle s'appelle Lucy et elle est très gentille! Elle m'a bien aidé pour mon élément!

Vraiment? Tu as déjà une petite chérie? le krityen pouffa de rire alors que Thiry rougit jusqu'aux oreilles et planqua sa tête dans le cou de son père.

Allez, on va y aller! Tu dis au revoir?

Au revoir Tonton Ronanin! Au revoir Tata Flé! it-il en souriant, Irvine le posa à terre et il alla faire un gros bisou au couple. Fleïana semblait souvent perdue dans ses pensées en ce moment, ce qui n'avait pas échappé au krityen, mais ils en parleraient une fois seuls...

Irvine prit la main de son fils qui tenait son cartable de l'autre et ils retournèrent à l'enclot des eilhurl pour retourner à Capua Torim. Une fois qu'ils furent partis, Lurius se tourna vers sa compagne, toujours pensive

Et nous voilà seuls! Finalement, cet après midi a été assez mouvementé... comment tu te sens? il l'a prit tendrement dans ses bras pour qu'elle puisse le regarder dans les yeux. Il n'aimait pas chercher les réponses dans son esprit, il préférait qu'elle lui parle

Qu'est-ce qui ne va pas? Je t'ai sentie pensive toute la journée...



Le krityen avait senti les différentes agressions de l'esprit de Trixie, mais il avait l'habitude de ce genre de choses et avait préféré attendre tranquillement qu'elle soit prête à le rejoindre. C'était ainsi que les choses devaient fonctionner.

Lorsqu'elle apparut, demandant apparemment la libération de la mort, il lui sourit doucement, mettant ses mains dans son dos, tel un petit garçon curieux

Je ne suis là que pour parler Trixie. Si vous ne voulez pas me parler, vous en êtes totalement libre.

Je suis là car j'ai des questions à vous poser... Me permettez vous?

Vu qu'elle ne semblait pas l'éjecter en dehors de son esprit pour le moment, il continua

Comment une femme aussi belle et forte que vous peut-elle vouloir mourir à cause de l'imbécilité d'un homme? Vous ignorez donc que les hommes sont particulièrement stupides? Et pardonnez ma rudesse, mais en particulier les krityens...

Il lui fit un sourire amusé, essayant de la forcer à réagir... que ce soit par la colère, la peine, ou toute autre émotion, le but du jeu était justement de l'obliger à en exprimer

Endurim a choisi son honneur de krityen et sa carrière plutôt que vous. Vous trouvez vraiment qu'un tel homme mérite que vous vous laissiez mourir? Ne croyez vous pas que vous méritez mieux et que vous devriez le lui prouver? Vous êtes belle, vous êtes intelligente, vous êtes forte! Et il y a un homme dehors qui n'attend que vous...

Il faisait évidemment référence à Tim. Il avait largement décelé ses sentiments à l'égard de la jeune fille lorsqu'il l'avait emmené

Je ne vous poserai pas d'autres questions aujourd'hui Trixie. Mais je vous demanderai juste de bien penser à tout le mal que vous allez faire à des gens que vous aimez si vous décidez de mourir: votre soeur, Dame Ysyhtéha, tous ceux avec qui vous travaillez à la taverne comme Tim ou Glab si je ne me trompe pas dans leurs noms... si le fait de les rendre malheureux ne vous atteint pas, je suis prêt à vous aider à mourir...

il marqua un temps de silence

Mais je souhaite que vous y réfléchissiez...

Et il attendit ainsi, il refusait de partir de lui-même, il fallait que ce soit elle qui le fasse partir, car s'il partait alors qu'elle voulait encore lui parler, les choses s'aggraveraient... il resta donc là, les bras croisés dans le dos, de son air innocent...



La jeune Sarah avait fini de faire faire leurs devoirs aux enfants et avait aidé la maîtresse de maison à préparer le repas. Elle avait pris rapidement une petite part pour elle, elle ne mangeait généralement pas avec le reste de la famille et restait dans la cuisine. Puis elle alla enfiler une tunique un peu plus appropriée pour le combat. Elle n'avait pas encore de véritable tenue pour ça, elle n'en avait pas les moyens, mais au moins, elle serait à l'aise pour se battre.

Elle salua tout le monde et se dirigea vers la tour, se laissant guider par le bruit de la flute. Elle l'entendait, mais ne voyait pas le Don. Elle attendit donc en bas qu'il soit exactement l'heure du rendez vous, elle avait quelques petites minutes d'avance...

La jeune fille hocha simplement la tête. Elle fit attention à ce que ses cheveux soient bien attachés et commença à regarder les différentes planches entrecroisées de la tour. Elle vérifia sa première prise, et commença à monter. La jeune fille était extrêmement agile, et elle avait l'habitude d'escalader les maisons, alors cette tour ne devait pas lui poser trop de problème.

Elle évaluait chaque planche avec une extrême attention, elle n'allait peut être pas aussi vite que pouvait aller le Don, mais elle se glissait souplement, tel un chat de planche en planche, se glissant parfois à l'intérieur pour avoir une meilleure prise, et sautant même par moment pour atteindre une planche plus haute.

Elle grimaça lorsqu'une écharde se planta dans sa main et elle prit appui sur son pied et son autre main pour l'enlever avec les dents, mais elle laissait désormais des traces de sang lors de son ascension.

Elle finit par arriver en haut, elle était à peine essoufflée puisque, mine de rien, elle avait pris son temps, préférant jouer de prudence pour le moment. Après tout, elle n'en était qu'au début de son éducation "sportive", même si le Don trouvait qu'elle n'était pas allé assez vite, elle trouvait que c'était déjà pas mal d'être arrivée à monter sans tomber une seule fois.

Elle arracha un bout de tissus de sa tunique pour se bander la main puis s'inclina devant le Don, croisant les mains dans le dos

Pardonnez moi si je vous ai fait attendre Seigneur Alhuin... et elle resta ainsi, la tête baissée, en attendant la suite...

Citation :

Personnage Non Joueur Lucy Fenth.

Les paroles de Taimu avaient beaux être belles, Lucy ne comprenait pas vraiment comment sa mère pouvait se trouver en elle, loin d'imaginer le sens profond que cela cachait.
Néanmoins la gentillesse dont il faisait preuve atteint la jeune fille qui termina de s'essuyer le dessous des yeux, d'autres larmes ayant coulées depuis lors où l'espion avait essuyé les précédentes. Si le chagrin était toujours présent, au moins elle se sentait un peu mieux au point de ne plus pleurer, alors cela ne pouvait qu'aller en s'arrangeant.

À la suite de ça la petite créature humanoïde apparut devant elle. Bien que cette dernière soit intéressante et attirante, Lucy en avait toujours eu un peu peur, comme toutes choses qu'elle ne connaissait pas vraiment à vrai dire. Mais comme ce n'était pas la première fois qu'elle voyait la fée elle savait au moins à quoi s'en tenir avec elle.
- Bonjour Plume… Dit-elle timidement alors qu'enfin ils arrivaient à la sortie de la ville des héros…