Ysyhteha discutait tranquillement quand son ventre sonna l'appel de la faim. En attendant qu'Estrello revienne elle pouvais bien commencer à faire à manger. Elle se tourna alors vers les parents.

Vous restez manger ici ce soir ? Les repas sont gratuit faut en profiter !

Oh je ne sais pas vraiment tu sais ... J'ai beaucoup de chose à faire, qu'en penses tu chéri ?

Je me dit que si tu pouvais t'enlever la corvée "faire à manger" pour ce soir, ca ne peut t'être que bénéfique.

Oui enfin c'est ton coté gros gourmand qui parle oui !

Héhéhé je suis démasquer ! Bon bah ont accepte alors !

Les enfants n'avaient pas perdue une miette de la conversation, et ils explosèrent aussitôt de joie. Ysy fini par faire installer une grande table permettant d'accueillir au moins 12 personnes tout autour. Ysyhteha mettait la table aidé de la jeune adolescente de la famille Cozido.

Citation :

Trixie et Anna

Trixie, elle, était aux ange, elle ne lâchait plus son regard d'Endurim, ce dernier l'avait entouré de ses bras puissant. Elle s'y sentait bien, mais elle attendait surtout de voir si il l'embrasserait. Non pas que cela la dérange de faire le premier pas, mais elle pouvais faire fausse route concernant ses sentiments.

Anna était heureuse pour sa sœur, apparemment Endurim était aussi aux ange qu'elle. Elle recula un peu les laissant seul, quoi que les deux amoureux semblaient se fiche éperdument de tout ce qui pouvait les entourés. Elle attendis qu'Eldiir termine de discuter avec le Don, elle ne savais pas trop quoi faire, alors elle serra un peu plus le sac qu'elle tenait toujours dans ses mains.

AHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!

La voie de la plus petite raisonna dans la taverne après l'arrivé d'Estrello, elle s'accrocha de toutes ses forces à Ysyhteha qui était assise et s'amusait à faire sautiller la petite sur ses genoux. Les garçons, eux, ouvrirent grand leurs yeux admiratif.

Wouuuuuaaaaaaaa !!!!

Puis la surprise passé, les deux petits garçons se jetèrent dans les bras d'Estrello.

TONTOOONNNNNNN !!!! ESTRELLOOOOOOOO !!!! [/b]

Les deux adolescents eux, avaient passé l'age de sauter au cou des gens, mais ils admiraient beaucoup Estrello et s'était levée pour l'accueillir.

Waaa trop fort !!!!
Ouai ! Tu veux bien nous apprendre à faire la même chose hein ?
Ouai avec ca, ont va impressionné les filles !
Pfff vous êtes trop nul pour attirer les filles faut pas rêver ! Bonjour monsieur Estrello.

La plus grande des filles elle s'était moqué de ses frères avant de faire la bise à Estrello malgré les deux mini tornades accroché à ses bras et à son cou. Son visage de porcelaine souriait gentiment avant de retourné s'assoir auprès de sa mère.
Ysyhteha rassurait doucement la petite dans ses bras. La laissant se cacher dans son cou et ses cheveux. Par contre les deux gamins eux n'étaient pas avare de question.

Alors c'est vrai hein ?
Vous avez battu des monstres ?
Ils avaient la langue bleue ?
Ou ils étaient visqueux ?
T'en à tuer plein ?
Des milliers ? des centaines ?
Ils avaient des armes ?
Tu les as décapité ?
Tu les as démembrer ?
Tu leurs as arraché leur dent ?
Oh dit s'il te plait ! Tu nous racontes des histoires encore ?
Oh oui des histoires avec toi et tata ?
Oh oui ! vous avez dut avoir plein d'aventure encore !
Vous avez la chance d'être grand !
Mais toi t'es trop fort tonton ! Trooppp fortt !

Les parents eux saluèrent de la tête Estrello, ils n'essayèrent pas de l'aider, car les enfants étaient trop excité pour les écoutés. Ils attendirent qu'ils finissent pour véritablement les remettre droit dans leurs bottes, et puis après tout ce soir c'était spécial, il fallait profité.

Mais je ne suis pas aussi sectaire voyons !!! Hihihi !

Ysy avait tirer la langue à son futur époux, avant de rire. La petite elle se risquait à de rapide coup d'oeil envers Estrello, sous les rires attendris de ses parents et de sa "tata".

Les garçons adolescents, eux, avaient un sourire et un regard encore plus rempli d'admiration pour Estrello. Ils s'assirent à la gauche de leur père, tendis que les deux garçons plus jeune était placé entre leurs parents. Pour eux s'était plus simple, ils n'attendaient qu'une chose : Manger et des histoires. Ils se tenaient donc à carreau en attendant que les plats arrive.

La jeune adolescente elle ne disait rien, entre sa mère et Ysyhteha elle rêvassait en tenant la fleur dans ses doigts. Rencontrerait elle le grand amour un jour ? Ysyhteha leva les yeux au ciel, devant le tour de magie d'Estrello. Elle lui jeta quand même un doux regard et tira la chaise à ses coté. Lui faisant signe de s'y assoir. Elle saisit la fleur dans le cou de la petite et lui pointa devant son nez.

Lana ... Regarde la belle fleur de tonton pour toi. Tu as vue ? Ont dirait la couleur de tes cheveux ...

La petite qui avait enfouie son visage dans le cou d'Ysy, essaya de tourné la tête, elle aperçue Estrello et se retourna immédiatement. La tête bien caché, mais Ysy avait de la patience à revendre, alors doucement elle lui parla pour qu'elle re regarde la fleur. La petite blondinette se retourna alors vers la rose. D'une couleur jaune avec quelques fine nervure rose, elle était vraiment magnifique. La petite sourit avant de la prendre dans ses mains, hypnotiser par la beauté de la fleur.

Oh ... Elle est jolie ... Je peut la garder tata ?

Ysy fit mine de réfléchir.

Hum je ne sais pas ... Il faudrais que tu demande à Tonton tu crois pas ?

La petite complétement ragaillardit posa ses petits yeux sur Estrello à coté d'elle, et lui sortit son sourire plein de dent.

Je peut la garder tonton s'il te plait ?

Les parents étaient plié de rire, mais ils se contenaient pour ne pas vexé la petite, Ysyhteha sourit doucement à son aimé, et puis fit signe à Tim d'apporter l'entrée : Salade de pomme de terre, c'est qu'elle commençait à avoir vraiment faim, et les parents aussi, ils venaient de faire un long voyage depuis Heliord.

La petite était toute contente et semblait enfin remise de ses émotion. Ysyhteha la mit plus à l'aise sur ses genoux, et mangea sa salade avec appétit et la petite sur les genoux.

Aujourd'hui avait été une journée éprouvante en émotion, et surtout en travail abattu. Ysyhteha dévorait sa salade, mais essayait de tenir la conversation, le plat de résistance allait arrivé mais en attendant ca ferait l'affaire.

Je trouve que tout le monde à fait un travail remarquable ! En une journée beaucoup de chose semblent s'être déjà construite.

Oh oui et j'ai trouvé intéressante la nouvelle fontaine, je parie que Orphan y est pour quelque chose ?

Oui madame héhéhé, il travail bien plus vite depuis qu'il n'a pas son chef sur le dos, et depuis qu'il est avec Aurore. Enfin c'est vrai qu'on s'est vite remis au travail. Ont ne pouvais pas laisser Eloher ainsi.

Oui je comprend, en tout cas, maintenant que la population revient, cela ira plus vite pour restaurer la ville.

Ysyhteha espérait, elle, juste que la ville ne soit pas attaqué avant longtemps et surtout que Fleïana lui pardonne. Elle chassa cette pensée et puis se concentra sur la conversation. La petite Lana elle, était bien contente de rester manger sur les genoux de sa tante, il y avait certain avantage à rester petite.
Les garçons étaient sage et attendaient la fin du repas. Les adolescents eux se racontaient leurs bêtises et se réjouissait de l'ouverture prochaine de l'école.

La viande arriva enfin, dans un grand sourire carnassier des adultes et des jeunes adolescent.

Citation :

P.N.J. Eldiir Stormrage & Endurim Sylvertear

Une fois le Don partis, Eldiir sourit à sa silhouette qui s'éloignait avant d'aller ramasser l'épée d'Endurim. Le capitaine était fatigué maintenant, très fatigué. Après tant de travail, d'entraînements, et autres émotions fortes... A cette dernière pensée, il jeta un œil sur Endurim et Trixie, enlacés comme de parfaits tourtereaux. Puis, son regard se posa sur Anna. Oui, elle était belle, gentille, agréable, douce. C'est une fille génial pensait-il. Mais il se haïssait.

Pourquoi ? Parce qu'il à beau être progressiste, calme, posé, sociable, ouvert et plein d'humour, il savait que si s'il s'embarquait dans une histoire avec cette fille, cela ne durerait pas. Comme maintes fois, il s'amuserait, il serait heureux un temps, puis le temps le lasserait. Il ne voulait pas faire subir ça à Anna. Pourquoi ? Parce que cette fille a l'air sincère. Il ne voulait pas al faire souffrir. Quoi que puisse penser Endurim, il est le seul fou amoureux d'eux deux. Eldiir est incapable de se ranger. C'est ainsi. Alors pour éviter les ennuis, il se faisait violence pour résister à la tentation de répondre à Anna un peu plus.
S'étant rendu compte qu'il était allé tellement loin à la taverne qu'elles avaient dues croire rencontrer les hommes de leurs vies, il s'en voulait à présent. Calëtaura lui passerais un savon, comme il lui avait lui-même fait lorsque son ami venait de se rendre compte de ses sentiments pour Cixi. Mais l'intendant n'était pas là, Eldiir est un capitaine responsable, et il doit assumer ses actes, et faire ses choix seuls.

C'est ce qu'il pensait. Soit un mélange atroce de pensées douloureuses et désordonnées dans une boîte crânienne épuisée par une journée chargée. Le capitaine Stormrage secoua la tête et émis un faux sourire envers son camarade et les deux sœurs près de la tente. Il passa devant eux sans en regarder un seul et s'engouffra enfin à l'intérieur,a fin de s'assoir sur un tonneau d'un air las.

Endurim ne savait vraiment pas ce qui lui arrivait. Puisqu'il faut l'avouer, les seules filles qu'il avait touchées étaient sa mère pour téter le sein étant nourrisson, ses sœurs lorsqu'elles l'ennuyaient alors qu'il était enfant et une humaine qui avait voulu pénétrer sans autorisation à Temza. Oui, Endurim était un jeune puceau dont les lèvres venaient donc d'embrasser une jeune et jolie femme pour la première fois. Il fallait donc l'avouer, mais son trouble est donc désormais plus clair et compréhensible.

Que devait-il faire ? Il n'en avait aucune idée ! Aucune ! Il se contenta alors de fixer Trixie comme un fruit défendu qu'il regrettais d'avoir volé sur l'étalage après s'être rendu compte de son prix exorbitant. Il la trouvait incroyablement belle, incroyablement douce, fraîche et magnifique. L'impression de chaleur était si intense qu'il sentait chaque mouvement de la trop fine brise qui soufflait à travers les tentes du camps. Le spectacle aurait été amusant et même hilarant pour plus d'un !

Ysyhteha rit devant la panique provoquer par Shaya. La petite, elle, n'avait eut nullement peur de la tigresse et Ysy dût la retenir pour l'empêcher de lui sauter au cou pour un câlin improvisé. Même si elle pensait que Shaya ne ferai pas de mal à la petite, elle n'en restait pas moins un animal sauvage, près duquel il ne fallait pas s'approcher pendant le repas.

Non non non chérie, attend, je vais allez donner de la viande à Shaya, tu viendras avec moi et tu regardera, mais tu dois la laisser manger d'accord ? Ont verra pour plus tard pour un câlin.

La petite fit une petite moue, mais toujours dans les bras de sa "tati" elle ne dit rien et couvait Shaya d'un regard remplie d'admiration.
Ysy donna à Shaya un énorme morceau de viande, et cette dernière la dévora.

Puis ensuite le repas ce déroula à merveille jusqu'au dessert. Les garçons restant toujours aussi sage que des statues et ne disait rien de peur de rater l'histoire.

Citation :

Trixie et Anna

Trixie n'eut qu'une envie, recommencer de l'embrasser. Elle rit légèrement et laissa ses lèvres sur les siennes très longuement. Puis elle les retiras et lança un regard flamboyant à Endurim.

Tu ne m'embrasse pas ? Est ce que ... Est ce que je t'ai trop brusquer ?

Au même moment Eldiir passa à coté, un faux sourire sur les lèvres. Anna eut le cœur serrer, et voilà ! Elle s'était encore trompé, elle avait crue à quelque chose, que quelqu'un pouvais juste apprécier sa présence et même ... un peu plus. Mais il fallait croire qu'elle avait été encore sotte. Des films qu'elle se faisait ! Des films. Enfin elle prit son courage à deux mains ( et un sac ) et entra dans la tente. Elle y trouva Eldiir assis sur l'un des tonneaux l'air fatigué.

Elle inspira un grand coup avant de s'approcher de lui. Quitte à se faire mal, autant se faire mal complétement. Elle posa le sac sur la table, et sourit, même faiblement.

Bon et bien, je ne vais pas vous dérangez plus longtemps, j'étais juste venue vous apportez le produit pour votre armure. Si vous en avez besoin d'autre, vous pourrez toujours vous rendre à Nordopolica, ou bien me demander, j'en ai toujours un stock avec moi. Enfin bref !

Elle s'inclina et se releva une larme avait perler sur son visage, mais elle s'en fichait.

Je voulais aussi m'excuser, je ... J'ai abimé votre armure et puis ... Oh et flute ! Je suis quelqu'un de directe, alors voilà.
Oui, je suis attirez par vous,
Oui, j'ai crue que c'était réciproque,
Et oui, je sais, je suis une idiote.
Enfin, voilà, je n'attend rien de vous. Soyez en assurer, je pensait juste passer une bonne soirée avec vous et rien d'autre. Même si j'étais surtout motivée par autre chose c'est vrai. Enfin voila, je m'excuse encore une fois, mais maintenant je vais rentré ... Ma sœur saura se débrouiller sans moi, quoi que je pense que votre ami voudra la raccompagner.

Elle fit demi tour le cœur complétement serrer dans sa poitrine, elle n'avais jamais été aussi franche avec quelqu'un, et puis estimant qu'elle n'avais pas assez souffert. Elle s'approcha de la table et ouvrit le sac.

J'ai faillit oublié ! Décidément je suis une tête en l'air. Alors, voila pour le produit, vous appliquez la lotion d'abord, puis ensuite vous nettoyez en mouvement circulaire. J'ai mit des vieux morceau d'armure dedans pour que vous puissiez vous entrainé. Et puis ...

Elle s'approcha alors d'un mouvement rapide d'Eldiir et lui prit le visage dans ses mains, elle y posa ses lèvres en fermant les yeux. Après une longue minute très intense pour elle, elle décolla légèrement ses lèvres et parla tout bas.

Je n'ai pas la prétention de dire que je vous aime, ni que vous êtes l'homme de ma vie, car c'est quelque chose qui s'acquiert avec le temps. Mais renoncer avant même de savoir n'est pas dans ma nature. Et très paradoxalement, je ne vous forcerai pas la main. Ce soir j'ai fait mes choix, et je les assumes. Qu'importe ce qu'ils me coûtent. J'assumerai toute conséquence, et je me battrait jusqu'au bout pour une personne ou une histoire. La vie n'est pas faite que de fleur, de chanson romantique et d'oiseaux qui chantent dans les arbres joyeusement, pendant que paitront paisiblement de gentils rygbaroh ! Elle comporte des hauts et des bas, du bonheur comme du malheurs, des épreuves comme des chemins tranquilles. Bref ...

Elle se redressa complétement et essaya de garder un visage neutre. Elle sortit de la tente, mais s'arrêta un peu avant de sortir complétement. Plantant ses yeux bleus dans ceux d'Eldiir.

Je vous souhaite une bonne nuit.

Et puis elle partit, d'abord calmement jusqu'à la sortie du camp krytien, restant très droite, très noble, puis une fois sure qu'elle ne serai vue de personne, elle courut se réfugier dans une ruelle.

Là elle s'écroula au sol, et laissa ses larmes couler abondamment et son cœur saigné comme une hémorragie. Elle mit sa main dans sa bouche pour s'empêcher d'hurler, elle avait mal. Très très mal, cela faisait longtemps qu'elle n'avais pas eue aussi mal, jamais même. Enfin elle s'en fichait un peu. Là elle aurait voulue tant ne plus souffrir, que la douleur la terrasse à jamais.

Citation :

P.N.J. Eldiir Stormrage & Endurim Sylvertear

Endurim finit par sourire. Il tremblait toujours. Lui, le grand épéiste voyait sa carapace de combattant réduite à néant devant un petit bout de femme. Quelle ironie ! Accepte-le Endurim, et succombe à la tentation que sont les sentiments qui emplissent ton cœur !

Sans répondre à la question de Trixie, Endurim rendit à la jeune femme son baiser, ses oreilles frémissant sous l'émotion...

______________________________________________________

Elle était déjà partie, loin, dans les rues d'Eloher... Le Capitaine Stormrage fixait le sac ouvert sur la caisse qui servait de table devant lui. Ça c'était passé si vite. Cette fille... Qu'est-ce qu'elle voulait exactement ? Le krityen ne se rendait pas compte de tout ce qui venait de se passer. Il ne réalisait pas ce qu'il venait de rater ou bien d'éviter. Pour lui, les femmes sont une source de problèmes. Il n'a jamais considéré les femmes qu'il fréquentait de manière très respectueuse. Il est sortit avec beaucoup de krityennes, ce que Calëtaura lui a toujours reproché, et ce sans jamais être stable. Il passait de femme en femme sans s'attacher, s'amusant, profitant, et passant à autre chose. Cela ne l'empêchait pas d'être un héros loyal envers son peuple et d'être quelqu'un de bien. C'est juste qu'il n'est pas fait pour être casé. Il en était persuadé.

Il attrapa un morceau d'armure laissé dans le sac et appliqua la lotion dessus. Il attrapa un morceau de tissus par terre à ses côtés et il commença à frotter en formant des cercles.

Anna... Tu rends les choses si compliquées. Eldiir ne voulait pas te faire de mal. C'est bien le problème des femmes ça de s'attacher trop vite. Pourquoi fallait-il que la majorité des femmes soient comme ça ? Il n'avait pas compris les paroles d'Anna. Elle lui ressemblait plus qu'il ne le pensait, mais il se méfiait des femmes. C'était plus fort que lui. Il ne pouvait pas y croire. Il se le refusait.

Il frotta un peu plus, et une fois qu'il eut attrapé la technique, il posa tout ça et se leva. Il alla vers le miroir qu'il avait accroché à la toile de la tente pour se raser le matin. Il se dévisagea en soupirant, tournant la tête à droite et à gauche, puis il retira son plastron. Il était incapable de se regarder plus de dix secondes dans les yeux. Il enleva alors rapidement le reste de son armure, gardant des vêtements en tissu amples sur lui. Il s'assit de nouveau sur son tonneau et attrapa son plastron. Il appliqua la lotion et commença à frotter pour enlever la graisse de la bière.

Tout en frottant, le visage d'Anna revenait obscurcir son esprit. Le krityen serrait les dents et fermait les yeux tout en frottant. Il prit sur lui, frottant plus fort, forçant sur ses muscles déjà épuisés pour oublier. Puis, d'un coup, il frotta un coup trop fort, et le plastron de son armure tomba au sol dans un grand fracas de métal. La lotion se renversa et le lancier se retrouva à genoux, tremblant de tout son corps.

Il avait encore brisé un cœur innocent qui ne demandait rien à personne. Il venait encore de faire du mal. C'est pour ça qu'il s'était engagé dans l'armée : pour se racheter de ses erreurs. mais ça continu. Il se promis de ne plus jamais approcher une femme. Plus jamais il ne ferait de mal à qui que ce soit.

Il se leva, et s'approcha du poteau de la tente. Il donna un coup dedans sous la colère. La tente vibra. Eldiir cracha au sol et s'allongea sur son lit de camps, sur le dos. Il pausa son bras sur ses yeux et soupira une ultime fois. Quelques secondes plus tard, il sombrait dans un sommeil tourmenté...

Le dessert était délicieux comme d'habitude, la petite chipie, elle ne quittait pas des yeux Shaya, elle était passer sur les genoux d'Estrello pour mieux observer Shaya, ce qui provoqua un grand fou rire avec Ysy et sa mère.

Elle, qui d'habitude avait du mal à concentrer son attention sur un objets ou une situation plus de quelques minutes. Se tenait sage comme une image. Mais étant très jeune, elle commença à bailler et à s'endormir à moitié sur Estrello.

Le repas fini et débarrasser, Ysy prit la petite endormie dans ses bras, avant de la faire dormir dans son ancienne chambre à l'étage. Elle la déposa dans le lit, et prononça plusieurs sort de protection. Tout le monde était maintenant dans le jardin, profitant de la fraicheur de la soirée, certes il n'était plus aussi jolie qu'avant, mais au moins les bancs tenaient en place.
Les petits, eux s'étaient placer devant Estrello attendant l'histoire avec impatience. Les adolescents s'étaient mis autour du banc de leurs parents, et discutaient en attendant le retour d'Ysy, qui ne se fit pas attendre longtemps.

Voila, la petite dort bien et j'ai mit toutes les protections possible. Alors cette histoire ?

La mère murmura un merci, tendis que le père lui, fit un simple hochement de tête, depuis qu'ils avaient emménagé, ils ont eut beaucoup de chance, déjà le fait qu'Ysyhteha se propose de garder les petits étaient un grande chance, et en plus que les enfants l'apprécie tout autant. Oui, ils avaient enfin de la chance.


Trixie étaient aux ange, Endurim l'avait enfin embrasser et avec passion. Ses lèvres ne se décollait plus des siennes. Elle était aux anges, en une journée elle avait rencontré quelqu'un d'extraordinaire et de passionné. Elle lui rendait chaque baiser avec encore plus de passion et frissonnait elle aussi. Elle n'avais pas envie de parler, juste de l'embrasser.


Anna était toujours dans la ruelle, la lumière se faisant de moins en moins voir, bientôt ce ne fut que la lune qui éclairait de temps en temps, au passage des nuages, la ruelle sombre.
Anna avait le coeur en miette, elle se maudissait, oui elle avait crue que cela pourrait être différent avec lui, mais à bien y regarder. C'était elle qui lui avait fait croire quelque chose, pas le contraire. Qu'elle idiote ! Assise par terre, ses genoux replié sur elle même et ses bras entourant ses jambes, elle pleurait à chaude larme, elle ne vit pas l'ombre qui l'observait. Elle était triste, c'est tout ce qui l'importait.

L'ombre s'approcha de plus en plus près, toujours aussi silencieux. Ses pas étaient feutré, les pleurs de la jeune femme couvrait le bruit de toute manière. L'homme sauta alors sur sa proie en un instant. Elle ne put même pas crier, il l'avait déjà immobilisé. Anna se débattit tant bien que mal, l'homme la maintenait très bien, trop bien même. Elle se mit à paniqué, elle n'avait pas son arme, et l'homme était fort. Elle était épuisé, mais malgré tout elle put dégager l'un de ses bras. Elle le griffa violemment, le visage et le bras. L'homme répliqua en la frappant, pas assez fort pour l'assommer, mais suffisamment pour lui faire du mal. Et il continua ainsi jusqu'à ce qu'elle s'évanouisse.

L'ombre continua de la frapper encore un peu, et puis disparut une fois terminer, laissant là une Anna inconsciente rouée de coup.

Citation :

P.N.J. Endurim Sylvertear

Le capitaine fini par écarter ses lèvres parce qu'il faut bien respirer un peu. Il caressa les cheveux de Trixie, tout timide. Ne sachant quoi dire, il l'observa de ses yeux brillants de ce sentiment merveilleux. Le mot sortis tout seul, sans vouloir dire grande chose et pourtant voulant dire tant d'autres choses :

- Merci.

Et il continuait de sourire.

Après le Conseil de l'après-midi, Wrath Peeble avait absolument tenu à retourner à Eloher pour aider à soigner les blessés. Ses obligations l'avaient retenu un peu longtemps et il faisait nuit lorsqu'il atterrit dans la ville. Alors qu'il se dirigeait vers l'hôpital, il sentit une aura faible sur sa droite, il tourna la tête et vit une masse inerte au sol. Il s'approcha doucement, serrant son bâton rétractable dans son dos, et vit une jeune femme au sol... Anna.. il ne la connaissait pas bien entendu, mais une femme au sol ainsi, ce n'était jamais bon signe. Il se précipita et mit une main sur son épaule puis tâta son pouls, assez faible. Elle avait été rouée de coups Seigneur...

Il lui administra des premiers soins puis la prit dans ses bras et la conduisit jusqu'à l'hôpital. De là, les guérisseurs écarquillèrent les yeux en le voyant arriver

Seigneur Peeble? Vous êtes de retour? Qu'est-ce que... que lui est-il arrivé?

Je pense qu'elle a été agressée, elle a de nombreux hématomes! Il faut l'allonger

Mais qui lui a fait ça?

Vous pensez peut-être que j'ai regardé tranquillement l'attaque et son agresseur avant de venir la secourir?

Non bien sur, mettez là ici...

Je vais m'occuper d'elle! Wrath n'avait jamais été très courageux, mais il n'avait pas apprécié les réflexions des guérisseurs qui lui avaient fait perdre du temps. Il allongea Anna, souleva ses paupières et vit qu'elle était inconsciente. Il commença à la soigner doucement, les bleus disparaissaient progressivement, elle n'avait rien de grave physiquement, mais selon l'agression qu'elle avait subit, elle pourrait être en état de choc à son réveil et préférait rester près d'elle pour la calmer lorsqu'elle ouvrirait les yeux

Ysyhteha s'était amusé à écouté Estrello raconter l'une de leurs aventure. Bien sur il l'avait enjolivé, il ne pouvais pas tout dire franchement aux enfant, le but étant qu'ils en rêvent, pas qu'ils en cauchemardent.

Puis les petits yeux se fermant rapidement, les trois femmes partirent couché les enfants. Ils avaient traverser que deux rues, avant de se retrouver dans leur maison. Le jardin, comme bien d'autre était dévaster, mais ce n'était pas leur préoccupation première. La maison était grande et spacieuse, aménager pour que chacun est une chambre. Rien n'avais été déranger, si ce n'est un peu de poussière.

Ysyhteha se dirigea vers une chambre décorer d'étoile, de symbole de mana et de petite fleur. Le tout dans des tons, jaune, orange et rose. Une vraie chambre de fille. La mère et l'adolescente elles, avaient déposer les petits bouts, dans leurs lits respectif. Une chambre de guerrier pour les deux garçonnets, il y avait des épées en bois souple et en plastique dans des couleurs vives. Des livres qu'ils étaient trop jeunes pour les comprendre, et des histoires de héros.

L'adolescente et la mère restèrent dans la maison, tandis qu'Ysyhteha rentra à la taverne auprès d'Estrello, elle arriva au moment de sa dernière phrase. Elle sourit et passa doucement la main dans ses cheveux, dans une douce caresse.

Et bien tu vas continué à la faire vivre, et la remplir d'amour de ta chérie en plus.

Elle ne s'assit pas à coté d'Estrello, elle voulais les laisser discuté entre homme. Elle embrassa doucement les lèvres d'Estrello, avant de sourire.

Je passait juste prendre un baiser, avant de rentré, je venais aussi vous dire au revoir. J'ai encore un peu de paperasse à faire, avant que monsieur le Don accepte de me rejoindre. Héhéhé.

Elle se dirigea alors vers les deux adolescents, et leurs fit un gros bisous sous la joue, ce qui leurs provoqua un rougissement tellement visible sous l'éclairage, que cela fit rire tout le monde. Et puis elle serra dans ses bras chaleureusement le patriarche de la famille, et elle se dirigea simplement vers l'appartement. Elle s'assit devant le bureau et commença à rédiger quelques lettre.

Citation :

Trixie

Trixie n'avais pas envie de voir les lèvres d'Endurim se décoller des siennes. Mais ils respiraient un peu c'était déjà ca. Elle lui sourit simplement et ne le quittait plus des yeux, ses yeux verts transmettait la passion, l'amour qu'elle pouvait lui porter. Elle ferma les yeux un instant savourant le contact de sa main dans ses cheveux. Elle sourit et puis ouvrit encore les yeux, elle rit en voyant son air si timide. Lui qu'elle avait trouvé impressionnant pendant le combat contre le Don et même son entrainement. Elle fut étonné par contre de son "merci" elle pencha la tête sur le coté, restant quand même bien dans ses bras.

Merci ? Mais pourquoi mon chéri ? Je n'ai rien fait encore ...

Elle rougit alors très vite, elle ne savais pas si Endurim avait apprécié se faire appeler mon chéri, aussi elle se tut et essaya de moins rougir.


Ysyhteha s'était amusé à écouté Estrello raconter l'une de leurs aventure. Bien sur il l'avait enjolivé, il ne pouvais pas tout dire franchement aux enfant, le but étant qu'ils en rêvent, pas qu'ils en cauchemardent.

Puis les petits yeux se fermant rapidement, les trois femmes partirent couché les enfants. Ils avaient traverser que deux rues, avant de se retrouver dans leur maison. Le jardin, comme bien d'autre était dévaster, mais ce n'était pas leur préoccupation première. La maison était grande et spacieuse, aménager pour que chacun est une chambre. Rien n'avais été déranger, si ce n'est un peu de poussière.

Ysyhteha se dirigea vers une chambre décorer d'étoile, de symbole de mana et de petite fleur. Le tout dans des tons, jaune, orange et rose. Une vraie chambre de fille. La mère et l'adolescente elles, avaient déposer les petits bouts, dans leurs lits respectif. Une chambre de guerrier pour les deux garçonnets, il y avait des épées en bois souple et en plastique dans des couleurs vives. Des livres qu'ils étaient trop jeunes pour les comprendre, et des histoires de héros.

L'adolescente et la mère restèrent dans la maison, tandis qu'Ysyhteha rentra à la taverne auprès d'Estrello, elle arriva au moment de sa dernière phrase. Elle sourit et passa doucement la main dans ses cheveux, dans une douce caresse.

Et bien tu vas continué à la faire vivre, et la remplir d'amour de ta chérie en plus.

Elle ne s'assit pas à coté d'Estrello, elle voulais les laisser discuté entre homme. Elle embrassa doucement les lèvres d'Estrello, avant de sourire.

Je passait juste prendre un baiser, avant de rentré, je venais aussi vous dire au revoir. J'ai encore un peu de paperasse à faire, avant que monsieur le Don accepte de me rejoindre. Héhéhé.

Elle se dirigea alors vers les deux adolescents, et leurs fit un gros bisous sous la joue, ce qui leurs provoqua un rougissement tellement visible sous l'éclairage, que cela fit rire tout le monde. Et puis elle serra dans ses bras chaleureusement le patriarche de la famille, et elle se dirigea simplement vers l'appartement. Elle s'assit devant le bureau et commença à rédiger quelques lettre.

Citation :

Anna

Anna était rentré dans une sorte de sommeil forcé par son propre corps. Le temps qu'il assimile la douleur, elle se retrouvait dans une sorte de sphère blanche. La même couleur que son élément. La lumière lui faisait du bien, et puis certain paysage apparaissait de temps en temps furtivement. Elle se rappelait des bon moment, puis peu à peu la douleur la submergea, une douleur mentale. Elle revit alors tout les mauvais moments de sa vie, et elle les revivaient avec plus de douleur qu'à l'époque. Elle se mit à pleurer, et son corps fini de faire de même.

Ensuite elle essaya d'esquiver les coups, mais elle n'y arrivait pas. La sphère ne la protégeait plus, et bientôt elle revit son agression et en ressentit encore les coups, elle chercha à se sortir de là. Elle fini par y arrivé, elle se réveilla en ouvrant grand les yeux et la bouche. Elle chercha à respirer, elle avait beaucoup de mal. Elle chercha un contact et puis deux mots sortirent tout seul.

Trixie !!! Eldiir ...

Wrath avait fini son inspection du corps d'Anna, il avait remarqué une drôle de marque sur l'un de ses hématomes et l'avait dessiné, cela pouvait être une sorte de bague... ses bleus avaient fini par disparaître sous ses soins et c'est alors qu'elle se réveilla violemment et se mit à se débattre.

Il la serra fort dans ses bras pour l'empêcher de se faire mal et murmurait à son oreille Calmez vous, calmez vous! Vous êtes à l'hôpital! il utilisa rapidement un sortilège de somnolence pour la calmer, ça ne devait pas l'endormir totalement, juste la calmer. Il se tourna vers les guérisseurs

Est-ce que vous connaissez les gens dont elle parle? Eldiir, ce nom me dit quelque chose, ce n'est pas un krityen?

Si... il me semble que c'est l'un des capitaines krityens affecté à Eloher...

Et cette Trixie?

Non... je ne vois pas qui c'est... mais je ne connais pas tout le monde vous savez? Wrath se demandait si tous les guérisseurs humains étaient aussi stupides ou si c'était juste celui là

ALLEZ CHERCHER CE ELDIIR IDIOT! S'il la connait, il pourra peut être prévenir sa famille! le guérisseur s'inclina après avoir sursauté et fonça chercher Eldiir, il dut frapper plusieurs fois à la porte du campement krityen pour le réveiller

Je cherche le seigneur Eldiir! Je vous en prie? On a besoin de vous à l'hôpital! il tambourinait à la porte, espérant qu'Eldiir allait vite lui ouvrir

Citation :

P.N.J. Eldiir Stormrage & Endurim Sylvertear

Le guérisseur humain frappa si fort qu'un garde fini par venir le voir avec un air agacé et irrité.

- Qu'est-ce qui se passe ?
- Le Seigneur Eldiir, il y a une blessée qui le connais à l'hôpital, c'est urgent !
- *Soupir* Venez avec moi...
- M-merci !

Ils arrivèrent près de la tente des deux capitaines. Endurim et Trixie étaient encore devant, dehors, en train de se bécoter. Le garde s'avança en toussotant.

- *Heum* Le Capitaine Stormrage est ici ?
Endurim, gêné au plus haut point, se recula de Trixie et devint plus rouge qu'une tomate. Sur un ton tremblotant il fini par répondre.
- Heu... Oui oui. Il est dans la tente.
- Merci mon Capitaine... Et amusez-vous bien.
- Je... Humph...

Endurim posa ses mains sur ses hanches d'un air coupable... Le garde rentra dans la tente, interdisant au guérisseur d'y accéder d'un geste simple de la main. Le garde krityen entra et vit Eldiir complètement affalé sur le dos.

- Capitaine Stormrage ! Capitaine Stormrage !
- Hum.... . . . . .... ?
- Capitaine ! Une personne blessée vous demande à l'hôpital.
- Q-quoi ? Qu'est-ce que c'est que ce délire encore ... ? C'est l'un de mes hommes ?
- Aucune idée mon Capitaine.
- *Soupir* Et dire que j'ai déjà eut une rude soirée... J'espère qu'on va pas en plus me gâcher ma nuit pour des conneries.

Il se leva et enfila son armure qu'il ramassa rapidement puis il sortis avec le garde, sa lance en main, au cas où. Le guérisseur l'agressa presque.

- Eldiir ?
- Capitaine Eldiir Stormrage lui-même, que puis-je pour vous ?
- Il y a une fille à l'hôpital qui à été retrouvée couverte de bleus dans une ruelle par un guérisseur krityen. Lorsqu'elle s'est réveillée elle à prononcé deux noms : "Trixie & Eldiir".

Un silence de plomb s'installa autour d'eux. Endurim tourna la tête vers Eldiir puis vers Trixie. Non, ça ne pouvait pas être une coïncidence. Eldiir sembla pétrifié, puis, sans attendre les autres, il se mit à courir vers l'hôpital...

Endurim observait son camarde s'éloigner sans savoir quoi faire. Il fini par observer Trixie l'air inquiet pour elle...

Citation :

Anna et Trixie

Anna s'était fait rapidement étreindre par une paire de bras, une voix lui murmura quelques mots, elle lui intimait de se calmer, et puis d'un coup, elle eut envie de dormir. Beaucoup dormir, mais elle se contentait de somnoler, comprenant tout ce qui se passait, elle essaya de parler, mais rien n'y faisait, tout ce passait trop trop vite, alors elle se mit à pleurer, à pleurer beaucoup. Sans savoir s'arrêter. Ne pouvant dire merci à l'homme qui la tenait, ni dire que Trixie était sa sœur, elle pleurait de toute la douleur accumuler.


Trixie quand à elle, passait une agréable soirée, la plus belle en cet instant. Et puis à un moment deux hommes arrivèrent apparemment très contrarié. Endurim c'était reculé par gêne. D'autre qu'elle s'en serai offensé, mais pas Trixie, non elle savait qu'il lui faudrait du temps, et puis les krytiens n'étaient pas censé fréquenté des humaines. Puis l'homme fit sortir Eldiir, mais que ce passait il ? Elle regarda Endurim d'un air interrogateur, mais il regardait plutôt le sol, comme si il était coupable. Elle en aurait presque rit, si la scène qui suivit ne lui provoqua pas un énorme bourdonnement, comme si le golem l'avait encore assommée.

L'homme qui était guérisseur apparemment, et il parla d'une fille qui aurait prononcé deux prénoms; le sien et celui d'Eldiir.

Non .... IMPOSSIBLE !!!

Trixie avait hurlé ce dernier mot, la manifestation de sa douleur, de l'envie de mourir instantanément, et puis elle vit juste Eldiir courir vers l'hôpital, elle en fit de même. Se fichant de savoir qui la suivait ou pas. Elle courrait, elle courait à en perdre haleine, mais son but approchant elle redoubla d'effort. Elle arriva à l'hôpital, ne sachant où allez, ni comment chercher ou formuler de l'aide, alors elle s'écroula, se maudissant de sa faiblesse, et elle pleura à chaude larme.

Wrath continuait de tenir Anna, du moins, il la tenait par les épaules et continuait de l'examiner, posant régulièrement sa main sur son front pour lui envoyer des ondes apaisantes. Un guérisseur vint le voir à votre avis, elle se souviendra de son agresseur?


Chut! ce n'est pas le moment! Taisez vous! il commençait vraiment à perdre patience avec tous ces incompétents autour de lui... de toute évidence, ils n'avaient étudié que les soins physiques et pas du tout les problèmes psychologiques que peuvent subir les malades. Il prit doucement la main d'Anna tout en gardant une main sur son front et se mit à libérer doucement le sortilège de somnolence pour qu'elle puisse se réveiller doucement.

C'est alors qu'une femme et un krityen déboulèrent dans l'hôpital. Wrath envoya rapidement un message télépathique au krityen
Vous êtes dans un hopital! Faites moins de bruit je vous prie! lui envoya t'il en fronçant les sourcils. Puis il se concentra à nouveau sur Anna, espérant que ceux qui la connaissaient viendraient bientôt, sans se douter que justement, c'était les deux fous furieux qui venaient d'arriver... Tout va bien... nous sommes allé chercher Trixie et Eldiir... ils vont bientôt arriver, tout va bien... vous m'entendez? Mon nom est Wrath, je suis guérisseur et vous êtes à l'hôpital, vous êtes en sécurité... vous m'entendez? il avait parlé doucement, mais suffisamment fort pour qu'Anna l'entende

Citation :

P.N.J. Eldiir Stormrage & Endurim Sylvertear

Eldiir était arrivé directement dans l'hôpital qu'il connaissais un peu. Il savait où étaient emmenées les urgences, il arriva donc le premier auprès d'Anna. Oui, car c'était bien Anna. Celui qui s'occupait d'elle n'était autre que Wrath Peeble, membre du conseil des mages de Myorzo, un haut de la société krityenne. Eldiir se prit le crâne en lançant des injures vers sa propre personne avant de lâcher :

- Seigneur Peeble, je vous en prie, comment va-t-elle ? Que c'est-il passé ? Est-ce qu'on à coincé l'enflure qui à fait ça ?

Il paniquait. Se sentant coupable. Il savait qu'il lui avait fait du mal. Si il ne l'avait pas repoussée, ça ne serait sans doute jamais arrivé. Non, la vie de cette innocente ne pouvait pas être gâchée à cause de lui ! Il s'en voudrait jusqu'à la fin de ses jours...

Endurim avait suivit, et il arriva dans l'hôpital, trouvant Trixie par terre, en sanglots. Il l'attrapa au passage et la porta, avec tout le respect qu'il avait pour elle. Grâce à leur télépathie, il put aisément repérer l'aura d'Eldiir, paniquée comme pas permis. Il ne mit que quelques minutes à les rejoindre, avant de poser Trixie sur une chaise et de lâcher un :

- Oh bon sang... Quelle horreur...

Les bleus sur le corps d'Anna témoignait de la cruauté et de la barbarie du cinglé qui lui avait ça. Cela hâtisait une grande colère en Eldiir, Endurim le sentait...

Wrath salua Eldiir et continuait d'effacer les nombreux bleus restants, ces derniers étaient superficiels et il continua de parler doucement à Eldiir en même temps

Je suis désolé, lorsque je suis arrivé, elle était inconsciente, donc la réponse est "non". Je ne sais pas qui a fait ça, en revanche, j'ai noté une marque étrange sur l'un de ses hématomes, tenez... il lui donna le dessin qu'il avait fait à partir de la marque sur sa peau Je pense qu'il s'agit d'une bague. D'après la position de la main, il la porte sur le petit doigt de la main gauche... j'espère que ça vous aidera à le coincer...

Il finit enfin par effacer le dernier bleu, il prit le bras d'Anna et se mit à le faire bouger doucement pour réactiver la circulation sanguine Pourriez-vous me dire son nom au moins?

-Ça y est ! J'ai fini !
-Pas trop tôt...
-Oh, frérot... Un peu de tenue, voyons !

Lékaos jeta un regard noir à Gabrieg, le bretteur aux cheveux blonds venant de terminer les quatre assiettes de viande qu'il avait englouti à lui tout seul. La vitesse à laquelle le jeune homme avait manger paraissait pratiquement irréelle, la quantité de nourriture étant arrivé il y avait à peine un quart d'heure.

-Question : Où va tout ça ?
-Hum ? J'ai l'habitude de beaucoup me dépenser ! répondit Gabrieg en gardant son grand sourire béat.
-Tsch ! Allez, on y va ! grogna Lékaos en se levant, sa main se portant à la bourse accrochée à sa ceinture. Laissez-moi le temps de...

Sa main fut soudainement attrapée par celle de Mollissant, la jeune fille le fixant de ses grands yeux bleus d'un air déterminé.

-Laissez-nous régler la note.
-Pourquoi ? Je peux très bien le faire moi-même. Pas besoin d'une quelconque pitié de la part de nobles comme vous.
-Oh ! On dirait que vous ne portez pas les nobles dans votre cœur...
-Sans blague ! T'as trouvé ça toute seule gamine ?
-Bon, on y va ? On a la cousine à aider, je vous rappelle !
-Tsch ! Si tu y tiens tant, vas-y gamine ! déclara Lékaos en se dégageant de l'étreinte de la cousine de Lili-Anne. C'est pas moi qui vais me plaindre...

Le jeune homme à la peau grise sortit alors de la taverne sous les yeux de la pré-adolescente, qui afficha un léger sourire en le voyant s'éloigner.

-Il est exactement comme elle nous l'avait décrit : Il se fiche de tout ce qui ne le concerne pas, observa Gabrieg en se frottant la nuque.
-C'est vrai, fit sa sœur en plongeant sa main dans une de ses poches.

Mollissant sortit alors une bourse, remplie d'une grosse somme au vu de la taille qu'elle était, qu'elle posa ensuite sur la table, au milieu des assiettes désormais vides.
Les deux membres de la famille Veriato sortirent alors rejoindre le jeune homme au bandeau, qu'ils retrouvèrent adossé au mur du bâtiment.

-Alors, c'est quoi la prochaine étape ? demanda-t-il.
-Direction Zaphias ! répondit le cousin en brandissant son bras au-dessus de sa tête.C'est là-bas qu'on doit t'emmener.
-M'emmener à Zaphias ? Comment ça ? ?
-On t'expliquera sur le chemin.
-Pourquoi pas maintenant ?
-Ça nous fera un sujet de discussion sur la route.

Lékaos haussa un sourcil avant de croiser les bras. Ces deux-là n'avaient pas l'air très malins, c'était sûr. Et en plus, ils faisaient beaucoup de secret. A savoir pourquoi, c'était autre chose.
Mais s'ils disaient la vérité, ils étaient les seuls qui savaient où se trouvait Lili-Anne. Lékaos en vint alors à la conclusion suivante : S'ils étaient vraiment des membres de sa famille, le problème qui avait emmener à son enlèvement avait un rapport avec cette affaire dont lui avaient parlé les frères Greykers lors de cette soirée. Une affaire de famille.
Mais pourquoi est-ce que cette histoire requérait son intervention ? Lui qui connaissait à peine Lili, il ne voyait vraiment pas pourquoi elle leur avait demandé de le trouver...

-Hé ! Dépêche-toi ! On ne va pas t'attendre toute la nuit ! avait hurlé Gabrieg, sa sœur et lui s'étant déjà avancer en direction d'une des sorties sud de la ville.

Le jeune lieutenant les rejoignit alors, tous trois partant rapidement pour la capitale impériale.